jueves, 25 de octubre de 2012

Responsables sudaneses acusan a Israel de estar detrás del incendio de una fábrica militar en el sur de la capital del país.

Sudán acusa a Israel de haber bombardeado una de sus fábricas militares.

Al día siguiente del incendio de la fábrica militar de Yarmouk, en Khartoum, provocado por una serie de explosiones, el gobierno sudanés ha descubierto pruebas que conducirían a la culpabilidad de Israel. Tel-Aviv no reaccionó.

Los testigos y un medio progubernamental afirmaron que una serie de explosiones, seguidas de un gigantesco incendio, se produjeron el martes por la tarde en un sector de la fábrica militar de Yarmouk, en el sur de Khartoum.
“Creemos que Israel realizó un bombardeo”, declaró el miércoles 24 de octubre el ministro de Información, Ahmed Bilal Osman, durante una conferencia de prensa. “Nos reservamos el derecho de replicar en el lugar y fecha que elijamos”, previno. “Cuatro aparatos militares atacaron la fábrica de Yarmouk”, precisó el ministro, añadiendo que los aviones habían venido desde el este de la fábrica.

Silencio de Israel.

Anteriormente, el gobernador del Estado de Khartoum, AbderRahman al-Khidir, había declarado que ningún elemento permitía contemplar una eventual causa “exterior”. Había asegurado para la televisión nacional que las explosiones se habían producido probablemente en un hangar de almacenamiento del inmenso complejo. El incendio fue controlado en dos horas.
Con la muerte de dos personas, varias otras han sido hospitalizadas después de haber inhalado humo pero no hubo más víctimas, según la agencia de prensa sudanesa Suna.
En mayo, el gobierno sudanés había prestado atención a la muerte de una persona en la explosión de un coche en Port-Sudán, sobre el mar Rojo, parecida a una deflagración ocurrida en mayo de 2011 y atribuida a un ataque israelí con misiles.
En Israel, el ejército no reaccionó a estas acusaciones mientras que el Ministerio de Asuntos Exteriores se negó a hacer cualquier comentario.

Fuente: FRANCE 24 24/10/2012



Le Soudan accuse Israël d’avoir bombardé l'une de ses usines militaires.

Au lendemain de l’incendie de l'usine militaire de Yarmouk, à Khartoum, provoqué par une série d’explosions, le gouvernement soudanais aurait découvert des preuves conduisant à la culpabilité d’Israël. Tel-Aviv n’a pas réagi.

Des témoins et un média pro-gouvernemental ont affirmé qu’une série d'explosions, suivie d'un gigantesque incendie, s'est produite mardi soir dans le secteur de l'usine militaire de Yarmouk, au sud de Khartoum.
"Nous pensons qu'Israël a mené le bombardement", a déclaré mercredi 24 octobre le ministre de l'Information, Ahmed Bilal Osman, au cours d'une conférence de presse. "Nous nous réservons le droit de riposter en lieu et date de notre choix", a-t-il prévenu. "Quatre appareils militaires ont attaqué l'usine de Yarmouk", a précisé le ministre, ajoutant que les avions étaient venus depuis l'est de l'usine.

Silence d’Israël.

Auparavant, le gouverneur de l'État de Khartoum, AbderRahman al-Khidir, avait déclaré qu'aucun élément ne permettait d'envisager une éventuelle cause "extérieure". Il avait assuré à la télévision nationale que les explosions s’étaient vraisemblablement produites dans un hangar d'entreposage de l'immense complexe. L'incendie a été maîtrisé en deux heures.
Avec la mort de deux personnes, plusieurs personnes ont été hospitalisées après avoir inhalé de la fumée mais il n'y a pas eu d'autres victimes, selon l'agence de presse soudanaise Suna.
En mai, le gouvernement soudanais avait fait état de la mort d'une personne dans l'explosion d'une voiture à Port-Soudan, sur la mer Rouge, qui ressemblait à une déflagration survenue en mai 2011 et attribuée à une attaque de missile israélienne.
En Israël, l'armée n'a pas réagi à ces accusations tandis que le ministère des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire.

FRANCE 24 24/10/2012