Brexit: Londres deplora su
exclusión de Galileo
Las empresas británicas
fueron descartadas de los contratos futuros del proyecto europeo de navegación
satelital Galileo, deploró el jueves Londres, acusando a Bruselas de ligar este
asunto con el del Brexit.
"El 13 de junio en el
Consejo de la Agencia espacial europea, los países miembros convinieron el
aprovisionamiento de la próxima fase del programa Galileo. Las empresas
británicas no pueden participar en esas licitaciones", declaró delante de la
Cámara de los Comunes el secretario de Estado para suministros de defensa, Guto
Gebb.
"Esta exclusión del Reino
Unido sobre la base de falsas condiciones de seguridad es inaceptable", afirmó.
"Se trata de un asunto en el cual la Unión Europea se perjudica ella misma".
Guto Gebb recriminó a la
Unión Europea utilizar el programa Galileo como una "táctica de
negociación", juzgando "vergonzoso" que ella no de pruebas de “buena
voluntad”.
El programa Galileo debe
permitir a la UE desarrollar un programa de navegación satelital con fines
civiles y militares y competir con el GPS (Global Positioning System) norteamericano
de aquí al 2026.
Bruselas previno que
impediría a Londres acceder a las señales encriptadas de Galileo después del
Brexit, rechazando compartir informaciones de seguridad estratégicas con un
Estado no miembro de la Unión Europea.
Según la prensa británica,
Londres podría reclamar a la UE 1.000 millones de libras (1.140 millones de euros)
de compensación por las inversiones realizadas en el marco del programa.
En tanto país tercero, el
Reino Unido deberá poder acceder al sistema Galileo en una fecha posterior y
dentro de un marco muy delimitado. Londres recientemente declaró considerar
desarrollar su propio programa de navegación satelital.
Fuente: Le Figaro con AFP
publicado el 14/06/2018
Brexit: Londres déplore
son exclusion de Galileo
Les entreprises
britanniques ont été écartées des futurs contrats du projet européen de
navigation par satellite Galileo, a déploré Londres jeudi, accusant Bruxelles
de lier ce dossier à celui du Brexit.
"Le 13 juin au
conseil de l'Agence spatiale européenne, les pays membres ont convenu de
l'approvisionnement de la prochaine phase du programme Galileo. Les entreprises
britanniques ne peuvent pas répondre à ces appels d'offres", a déclaré
devant la Chambres des Communes le secrétaire d'État à l'Approvisionnement de
la défense, Guto Gebb.
"Cette exclusion du
Royaume-Uni sur la base de fausses considérations sécuritaires est
inacceptable", a-t-il affirmé. "Il s'agit là d'une affaire dans
laquelle l'Union européenne se fait du tort à elle-même".
Guto Gebb a reproché à la
Commission européenne d'utiliser le programme Galileo comme une "tactique
de négociation", jugeant "honteux" qu'elle ne fasse pas preuve
de "bonne volonté".
Le programme Galileo doit
permettre à l'UE de développer un programme de navigation par satellite à des
fins civiles et militaires et de concurrencer le GPS (Global Positioning
System) américain d'ici 2026.
Bruxelles à prévenu qu'il
empêcherait Londres d'accéder aux signaux cryptés de Galileo après le Brexit,
refusant de partager des informations de sécurité stratégiques avec un Etat non
membre de l'Union européenne.
Selon la presse
britannique, Londres pourrait réclamer à l'UE un milliard de livres (1,14
milliard d'euros) de compensation pour les investissements réalisés dans le
cadre du programme.
En tant que pays tiers, le
Royaume-Uni devrait pouvoir accéder au système Galileo à une date ultérieure et
dans un cadre très défini. Londres a récemment déclaré envisager de développer
son propre programme de navigation par satellite.
Le Figaro avec AFP publié
le 14/06/2018