Libia: ataques de extremistas
islamistas en una base militar de Haftar
El sur libio continúa
siendo teatro de enfrentamientos entre fuerzas libias opuestas. El jueves 31 de
mayo al amanecer, la base de Tamanhent era, nuevamente, el blanco de ataques de
extremistas. Ocupada por la brigada 116, una fuerza suplementaria del Ejército
nacional libio (ENL) autoproclamado por el mariscal Khalifa Haftar, esta base
situada en el desierto, al norte de la ciudad de Sebha era tomada como blanco. El
ataque duró varias horas. Según el portavoz de la brigada 116, hubo cuatro
heridos y dos desaparecidos en las filas de esta fuerza. Este responsable acusa
a extremistas y a mercenarios chadianos de estar detrás de la ofensiva.
Según las declaraciones de
la brigada 116, fuerza suplementaria del Ejército nacional libio del Este y
basada en Tamenhant, una milicia islamista extremista está detrás de este
ataque, se trata de las brigadas de defensa de Benghazi, qui fueron expulsadas
de esta ciudad hace un año.
Desde su partida de
Benghazi, los sobrevivientes de esta milicia se refugiaron en el desierto. Sus
posiciones son móviles y se desplazan entre Sirte y Sebha. Sistemáticamente,
ellos atacan las bases militares al sur emplazadas bajo la autoridad de las
fuerzas de Khalifa Haftar, o incluso la medialuna petrolera del centro, también
bajo autoridad del mariscal.
Las brigadas asistidas por
milicias de Misrata y de mercenarios chadianos
Según el portavoz de la
base de Tamanhent, las brigadas de Benghazi no actuaron solas. Ellas estaban
asistidas por milicias de Misrata y por mercenarios chadianos. Rebeldes que se
encuentran en cantidad en el sur libio. Siempre según este portavoz, estos
rebeldes chadianos pertenecen a la Unión de fuerzas de la resistencia (UFR), un
movimiento dirigido por Timan Erdimi. RFI no pudo contactarse con este
movimiento para que responda a esta acusación.
Los asaltantes atacaron la
puerta central con vehículos blindados. Se produjo un intercambio de disparos.
Dominaron la base durante casi dos horas. En imágenes que circulan por las
redes sociales se puede ver a milicianos pisotear fotos de Khalifa Haftar en el
interior de la base, después de haberlas arrancado.
Hizo falta la intervención
de un Mig 23 de la fuerza aérea de Khalifa Haftar para hacer huir a los
atacantes. El portavoz indicó que dos soldados están reportados como
desaparecidos y cuatro heridos fueron transportados al centro médico de Sebha. El
ataque estuvo precedido de un corte de comunicaciones en la ciudad de Sebha y
sus alrededores.
Este ataque recuerda a
aquel que tomó como blanco el año pasado, en el mes de mayo, a otra base
militar en el sur, que depende de Khalifa Haftar, la de Barak al-Chati, donde
más de 72 militares fueron deliberadamente asesinados por estos mismos
extremistas.
El ataque ocurrió también
mientras que el ejército dirigido por Khalifa Haftar estrecha el cerco sobre islamistas
de la ciudad de Derna en el este libio.
Fuente: RFI publicado el
02-06-2018
Libye: attaques
d'extrémistes islamistes sur une base militaire de Haftar
Le sud-libyen continue
d'être le théâtre d'affrontements entre forces libyennes opposées. Ce jeudi 31
mai, à l'aube, la base de Tamanhent était, une nouvelle fois, la cible
d'attaques d'extrémistes. Occupée par la brigade 116, une force suppléante de
l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar,
cette base située dans le désert, au nord de la ville de Sebha était ciblée.
L'attaque a duré plusieurs heures. Selon le porte-parole de la brigade 116, il
y a eu quatre blessés et deux disparus dans les rangs de cette force. Ce
responsable accuse des extrémistes et des mercenaires tchadiens d'être derrière
l'offensive.
Selon les déclarations de
la brigade 116, force suppléante à l'Armée nationale libyenne de l'est et basée
à Tamenhant, une milice islamiste extrémiste est derrière cette attaque; il
s'agit des brigades de défense de Benghazi, qui ont été chassées de cette ville
il y a un an.
Depuis leur départ de
Benghazi, les survivants de cette milice se sont réfugiés dans le désert. Leurs
positions sont mobiles et ils se déplacent entre Syrte et Sebha.
Systématiquement, ils attaquent les bases militaires au sud placées sous
l'autorité des forces de Khalifa Haftar, ou alors le croissant pétrolier au
centre, également sous l'autorité du maréchal.
Les brigades aidées par des milices de Misrata et des
mercenaires tchadiens
Selon le porte-parole de
la base de Tamanhent, les brigades de Benghazi n'ont pas agi seules. Elles
étaient aidées par des milices de Misrata et par des mercenaires tchadiens. Des
rebelles qui se trouvent en nombre dans le sud-libyen. Toujours selon ce
porte-parole, ces rebelles tchadiens appartiennent à l'Union des forces de la
résistance (UFR), un mouvement dirigé par Timan Erdimi. RFI n’a pas pu joindre
ce mouvement pour répondre de cette accusation.
Les assaillants ont
attaqué la porte centrale avec des voitures blindées. Des échanges de tirs ont
eu lieu. Ils ont dominé la base pendant près de deux heures. Sur des images qui
circulent sur les réseaux sociaux, on voit des miliciens piétiner des photos de
Khalifa Haftar à l'intérieur de la base, après les avoir arrachées.
Il a fallu l'intervention
d'un Mig 23 de l'armée de Khalifa Haftar pour faire fuir les assaillants. Le
porte-parole a indiqué que deux soldats sont portés disparus et quatre blessés
ont été transportés au centre médical de Sebha. L'attaque était précédée d'une
coupure de communication dans la ville de Sebha et aux alentours.
Cette attaque rappelle
celle qui a visé l'année dernière, au mois de mai, une autre base militaire
dans le sud, qui dépend de Khalifa Haftar, celui de Barak al-Chati, où plus de
72 militaires ont été délibérément assassinés par ces mêmes extrémistes.
L'attaque a eu lieu
également alors que l'armée dirigée par Khalifa Haftar resserre l'étau autour
des islamistes de la ville de Derna à l'est libyen.
RFI Publié le 02-06-2018