Siria: el Consejo de
Seguridad reclama un alto el fuego por unanimidad
Una resolución fue votada
por el conjunto del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas el sábado,
previendo un alto el fuego “humanitario” de un mes.
El Consejo de Seguridad de
la ONU adoptó el sábado por unanimidad una resolución reclamando “sin demoras”
un alto el fuego humanitario de un mes en Siria, después de quince días de
prórrogas principalmente de Moscú. El texto adoptado, muchas veces retocado, “reclama
que todas las partes cesen las hostilidades sin demoras por al menos treinta
días consecutivos en Siria para una pausa humanitaria durable”. El objetivo es “permitir
la entrega regular de ayuda humanitaria, servicios y la evacuación médica de
los enfermos y de los heridos más graves”. “No es un acuerdo de paz sobre
Siria, el texto es puramente humanitario”, afirmó el embajador sueco Olof
Skoog, co-signatario del texto con su homólogo kuwaití.
Los combates contra los
grupos jihadistas continuarán
En la negociación, los
occidentales rechazaron un pedido ruso para que todo convoy humanitario reciba
una luz vede de Damasco. Están previstas exclusiones al alto el fuego para los
combates contra los grupos jihadistas Estado Islámico y Al-Qaeda. A pedido de
Moscú, ellas integran también “otros individuos, grupos, entidades, asociadas
con Al-Qaeda y el EI, así como otros grupos terroristas designados por el
Consejo de Seguridad”.
Estas exclusiones pueden dar
lugar a interpretaciones contradictorias, Damasco califica de “terroristas” a
los rebeldes apoyados por Occidente, notaron los observadores. El respeto al
alto el fuego peligra en consecuencia de ser aleatorio. Luego de un pedido de
garantías de Rusia, el Consejo previó reunirse nuevamente sobre este tema en
quince días para ver si el alto el fuego está bien aplicado. Por otra parte, la
resolución “pide el levantamiento inmediato del asedio de zonas habitadas,
entre ellas la Ghuta oriental, Yarmuk, Foua y Kefraya”. La aclaración de un
texto por el Consejo de Seguridad se reveló trabajoso, Kuwait y Suecia buscan
evitar un nuevo veto ruso. Mientras tanto, el asedio de la Ghuta oriental, un feudo
rebelde de los suburbios de Damasco, empeoró. Más de 500 civiles murieron en
siete días de incursiones del régimen en este enclave.
“Un nuevo Alepo”
Estas últimas dos semanas,
ningún miembro del Consejo de Seguridad tomó la iniciativa para intentar poner
fin al “infierno en la tierra”, según los términos del jefe de la ONU, Antonio
Guterres. La tardía presión internacional realmente recién llegó en las últimas
48 horas. La situación en la Ghuta oriental recuerda lo que sucedió en
diciembre de 2016 en Alepo. Rusia por entonces también había ganado tiempo
antes que la ONU colaborara con una detención del asedio de la ciudad y su
evacuación.
El embajador sirio en la ONU,
Bachar Jaafari, había aceptado el jueves esta comparación. “Si, la Ghuta
oriental se convertirá en un nuevo Alepo”, pero en Alepo hoy, “son millones de
personas viviendo normalmente” dijo. Antes de predecir que Idleb, otro foco de
guerra, se convertiría también en su momento en un nuevo Alepo. Más de 13,1
millones de sirios tienen actualmente necesidad de ayuda humanitaria, entre
ellos 6,1 millones de desplazados en el interior del país desde el comienzo de
la guerra civil hace siete años. El conflicto provocó más de 340 000 muertos, sin
mencionar los heridos y los desaparecidos.
Fuente: Le Point publicado
el 25/02/2018
Syrie: le Conseil de
sécurité réclame un cessez-le-feu à l'unanimité
Une résolution a été votée
par l'ensemble du Conseil de sécurité des Nations unies samedi, prévoyant un
cessez-le-feu « humanitaire » d'un mois.
Le Conseil de sécurité de
l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution réclamant «sans délai» un
cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie, après quinze jours
d'atermoiements notamment de Moscou. Le texte adopté, maintes fois amendé,
«réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins
trente jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable».
L'objectif est «de permettre la livraison régulière d'aide humanitaire, de
services et l'évacuation médicale des malades et des blessés les plus graves».
«Ce n'est pas un accord de paix sur la Syrie, le texte est purement humanitaire»,
a affirmé l'ambassadeur suédois Olof Skoog, co-signataire du texte avec son
homologue koweïtien.
Les combats contre les
groupes djihadistes se poursuivront
Dans la négociation, les
Occidentaux ont refusé une demande russe pour que tout convoi humanitaire
reçoive un feu vert de Damas. Des exclusions au cessez-le-feu pour les combats
contre les groupes djihadistes État islamique et Al-Qaïda sont prévues. À la
demande de Moscou, elles intègrent aussi «d'autres individus, groupes, entités,
associés avec Al-Qaïda et l'EI, ainsi que d'autres groupes terroristes désignés
par le Conseil de sécurité».
Ces exclusions peuvent
donner lieu à des interprétations contradictoires, Damas qualifiant de
«terroristes» les rebelles soutenus par l'Occident, ont noté des observateurs.
Le respect du cessez-le-feu risque par conséquent d'être aléatoire. À la suite
d'une demande de garanties de la Russie, le Conseil a prévu de se réunir à
nouveau sur ce sujet dans quinze jours pour voir si le cessez-le-feu était bien
appliqué. Par ailleurs, la résolution «appelle à la levée immédiate des sièges
de zones habitées, dont la Ghouta orientale, Yarmouk, Foua et Kefraya». La mise
au point d'un texte par le Conseil de sécurité s'est révélée laborieuse, Koweït
et Suède cherchant à éviter un nouveau veto russe. Pendant ce temps, le siège
de la Ghouta orientale, un fief rebelle de la banlieue de Damas, a empiré. Plus
de 500 civils ont été tués en sept jours de raids du régime dans cette enclave.
«Un nouvel Alep»
Ces deux dernières semaines,
aucun membre du Conseil de sécurité n'a pris d'initiative pour tenter de mettre
un terme à l'«enfer sur Terre», selon les termes du patron de l'ONU, Antonio
Guterres. La pression internationale tardive n'est réellement intervenue que
dans les 48 dernières heures. La situation dans la Ghouta orientale rappelle ce
qui s'était passé en décembre 2016 à Alep. La Russie avait alors aussi gagné du
temps avant que l'ONU ne contribue à un arrêt du siège de la ville et à son
évacuation.
L'ambassadeur syrien à
l'ONU, Bachar Jaafari, avait assumé jeudi cette comparaison. «Oui la Ghouta
orientale deviendra un nouvel Alep», mais Alep aujourd'hui, «ce sont des
millions de personnes vivant tout à fait normalement», a-t-il dit. Avant de
prédire qu'Idleb, autre foyer de guerre, deviendrait aussi à son tour un nouvel
Alep. Plus de 13,1 millions de Syriens ont actuellement besoin d'aide
humanitaire, dont 6,1 millions de déplacés à l'intérieur du pays depuis le
début de la guerre civile il y a sept ans. Le conflit a fait plus de 340 000
morts, sans parler des blessés et des disparus.
Le Point publié le 25/02/2018