Siria: continúa la
ofensiva turca en Afrin
En el decimotercer día de
su ofensiva en el norte de Siria contra las fuerzas kurdas en el enclave de
Afrin, Turquía tiene intención de continuar su operación a pesar de las
críticas internacionales, y cuestiona las observaciones del presidente francés
Emmanuel Macron, que advirtió a Ankara contra una “invasión” en Siria. En el
terreno, la ofensiva aumento en intensidad desde el inicio de la semana, las
fuerzas terrestres están apoyadas por la artillería y la aviación turcas.
Una idea “aberrante”, “absurda”.
Turquía no está dentro de una lógica de invasión a Siria, sino de lucha contra
el terrorismo. Es la respuesta dada por el primer ministro turco después de las
observaciones de Emmanuel Macron. Binali Yildirim retrucó: “Qué hacían entonces
las tropas francesas también presentes en Siria?”.
Ankara, sobre el terreno,
continúa con su ofensiva con aún más intensidad desde el lunes. El ejército
turco y los rebeldes sirios fieles a Ankara se concentran a continuación en las
alturas entre la ciudad de Afrin y la frontera turca.
El objetivo: tomar las
posiciones de las fuerzas turcas cercándolas, e impedir los tiros de cohete
desde el territorio sirio sobre las ciudades fronterizas de Turquía. El
miércoles un adolescente fue asesinado en la ciudad de Reyhanli. Es la cuarta
víctima en el espacio de diez días.
En la región de Afrin, según
el Observatorio sirio de derechos humanos, son cerca de 100 civiles los que
murieron en los bombardeos turcos desde el comienzo de la ofensiva.
Francia endurece el tono
contra Turquía
“Si se comprueba que esta
operación toma otra dirección que la de una acción para luchar contra un
potencial terrorista amenazando la frontera turca y se trata de una operación
de invasión, en ese momento, esta operación nos enfrenta a un verdadero problema”,
previene Emmanuel Macron, citado en un artículo subido el miércoles por el diario
francés Le Figaro.
Fuente: RFI por el
corresponsal en Estanbul, Alexandre Billette, publicado el 01-02-2018
Syrie: l'offensive turque
se poursuit à Afrin
Au treizième jour de son
offensive dans le nord de la Syrie contre les forces kurdes dans l’enclave
d’Afrin, la Turquie a bien l’intention de poursuivre son opération malgré les
critiques internationales, et conteste les propos du président français
Emmanuel Macron, qui a mis en garde Ankara contre une «invasion» en Syrie. Sur
le terrain, l'offensive a augmenté en intensité depuis le début de la semaine,
les forces au sol sont toujours appuyées par l’artillerie et l’aviation
turques.
Une idée «aberrante»,
«insensée». La Turquie n’est pas dans une logique d’invasion en Syrie, mais de
lutte contre le terrorisme. C’est la réponse donnée par le Premier ministre
turc après les propos d’Emmanuel Macron. Binali Yildirim renvoie l’ascenseur:
«Que faisaient alors les troupes françaises elles aussi présentes en Syrie?».
Ankara, sur le terrain,
poursuit son offensive avec encore plus d’intensité depuis lundi. L’armée
turque et les rebelles syriens fidèles à Ankara se concentrent désormais sur
les hauteurs entre la ville d’Afrin et la frontière turque.
Objectif: prendre les
positions des forces kurdes en étau, et empêcher les tirs de roquette depuis le
territoire syrien sur les villes frontalières en Turquie. Mercredi encore une
adolescente a été tuée dans la ville de Reyhanli. C’est la quatrième victime en
l’espace de dix jours.
Dans la région d’Afrin,
selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ce sont près de 100 civils
qui ont été tués dans les bombardements turcs depuis le début de l’offensive.
La France durcit le ton
contre la Turquie
«S'il s'avérait que cette
opération devait prendre un autre tour qu'une action pour lutter contre un
potentiel terroriste menaçant la frontière turque et que c'était une opération
d'invasion, à ce moment, cette opération nous pose un problème réel», prévient
Emmanuel Macron, cité dans un article mis en ligne mercredi par le quotidien
français Le Figaro.
RFI par notre
correspondant à Istanbul, Alexandre Billette, publié le 01-02-2018