Expulsado de Siria e Irak,
¿dónde irá Daech?
Repliegue. Después de
Mosul en Irak, Palmira viene de ser recuperada por el ejército sirio. La victoria
contra Daech en esos países marca el fin de eso que era considerado como un
“Estado Islámico” pero instala el problema del repliegue de sus terroristas. El
jefe de este grupo, al Baghdadi (según dicen herido), dirigió un mensaje a sus
“tropas” en el cual reconoce la derrota y pide a los terroristas extranjeros
retornar a sus países. Lo que implica que el problema terrorista toma otro
cariz. Expulsados de sus santuarios del “Levante”, las decenas de miles de
mercenarios, reclutados por Daech a través del mundo, no tienen otra elección
que la de volver a sus países. Lo que no es una buena noticia para estos países
por que estos terroristas no pierden la capacidad de generar perjuicios. Las
cifras de estos terroristas extranjeros enrolados en Daech difiere entre una
fuente y otra. Ellos serían “12.000 llegados de 50 países” para el departamento
de Estado norteamericano. Para la ONU, son “15.000 llegados de 80 países”. Otras
fuentes citadas por los medios llegan hasta estimar su número en “30.000
originarios de 100 países. Como sea, es el número por países el que puede
determinar la nueva “cartografía” terrorista que se diseña. Europa deberá
prepararse para el retorno, según estimaciones, de 5.000 de sus ciudadanos
terroristas que se habían unido a Daech. La mayoría de ellos (cerca de 2.000) está
constituida por ciudadanos franceses. Rusia y los países de la ex-URSS suman en
total alrededor de 8.000 ciudadanos que estaban en Mosul y Alepo. Túnez suma
la cifra aterradora de 6.000 ciudadanos en las filas de Daech. Marruecos 1.200
ciudadanos. Mientras que Argelia y Mauritania se reparten cerca de 300
individuos. Esto infiere una fuerte probabilidad de un “redespliegue” del
terrorismo sobre la escena internacional. Con una predilección por zonas de
combate ya existentes. Como Ucrania para la zona rusa, Libia para el Magreb
mientras que los países de Europa más afectados serán siempre Francia, Alemania
y accesoriamente Bélgica. Estos retornos son inevitables y sin embargo aún no
son objeto de debate en la comunidad internacional. Más curioso aún es la
evacuación total del terrorismo de los temas de la campaña electoral en curso
en Francia. Al contrario, la canciller alemana, Angela Merkel, parece querer
tomar la delantera. Ella estuvo el jueves en El Cairo y ayer en Tunisia. El objetivo
para ella es secar “la ruta migratoria libia” con la idea de instalar
campamentos en el Magreb para contener a los migrantes. Una idea difícil de
pasar incluso con la “chequera” que Merkel agita de manera ostentatoria. Como
lo había hecho con Turquía. Pero, sin embargo, una distracción está en curso.
Un video de Daech amenazaría a China a través de los Ouighurs (musulmanes de la
provincia de Xinjiang). Cosa de mostrar una dirección y tomar “tranquilamente”
el sentido inverso. Es en los puntos de partida que habrá que esperar a los
terroristas. Un retorno que no será fácil.
Fuente: L'Expression por
Zouhir Mebarki 10 de marzo de 2017
Chassé du Levant, où ira
Daesh?
Repli. Après Mossoul en
Irak, Palmyre vient d'être reprise par l'armée syrienne. La victoire contre
Daesh dans ces pays marque la fin de ce qui était considéré comme un «Etat
islamique» mais pose le problème du repli de ses terroristes. Le chef de ce
groupe, El Baghdadi (blessé dit-on), a adressé un message à ses «troupes» dans
lequel il reconnaît la défaite et demande aux terroristes étrangers de
retourner chez eux. Ce qui sous-entend que la nuisance terroriste prend une
autre tournure. Chassés de leurs sanctuaires du «Levant», les dizaines de
milliers de mercenaires, recrutés par Daesh à travers le monde, n'ont d'autres
choix que de retourner dans leurs pays. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle
pour ces pays car ces terroristes ne perdent pas pour autant leurs capacités de
nuisance. Les chiffres de ces terroristes étrangers enrôlés par Daesh différent
d'une source à l'autre. Ils seraient «12.000 venus de 50 pays» pour le
département d'Etat américain. Pour l'ONU, ils sont «15.000 venus de 80 pays».
D'autres sources citées par des médias vont jusqu'à estimer leur nombre à
«30.000 originaires de 100 pays». Quoi qu'il en soit, c'est le nombre par pays
qui peut déterminer la nouvelle «cartographie» terroriste qui se dessine.
L'Europe devra se préparer au retour, selon des estimations, de 5000 de ses
citoyens terroristes qui avaient rejoint Daesh. La majorité d'entre eux (près
de 2000) est constituée de citoyens français. La Russie et les pays de
l'ex-Urss comptent au total quelque 8000 ressortissants qui étaient à Mossoul
et Alep. La Tunisie compte le chiffre effarant de 6000 ressortissants dans les
rangs de Daesh. Le Maroc 1200 ressortissants. Tandis que l'Algérie et la
Mauritanie se partagent près de 300 individus. Ce qui donne une forte
probabilité sur le «redéploiement» du terrorisme sur la scène internationale.
Avec une prédilection pour les zones de combat déjà existants. Comme l'Ukraine
pour la zone russe, la Libye pour le Maghreb tandis que les pays d'Europe les
plus affectés seront toujours la France, l'Allemagne et accessoirement la
Belgique. Ces retours sont inévitables et pourtant ils ne font pas encore
l'objet de débat dans la communauté internationale. Plus curieuse encore est
l'évacuation totale du terrorisme des thèmes de la campagne électorale en cours
en France. Par contre, la chancelière allemande, Angela Merkel, semble vouloir
prendre les devants. Elle était jeudi au Caire et hier à Tunis. L'objectif pour
elle est de tarir «la route migratoire libyenne» avec l'idée d'installer des
camps au Maghreb pour retenir les migrants. Une idée qui a du mal à passer même
avec le «carnet de chèques» que Merkel agite de manière ostentatoire. Comme
elle l'avait fait avec la Turquie. Ceci étant dit, une diversion est en cours.
Une vidéo de Daesh menacerait la Chine via les Ouighours (musulmans de la
province du Xinjiang). Histoire de montrer une direction et prendre
«tranquillement» le sens inverse. C'est aux points de départ qu'il faudra
attendre les terroristes. Un retour qui ne sera pas facile.
L'Expression par Zouhir Mebarki
10 Mars 2017