Indonesia: varios muertos
en un atentado en Jakarta
Al menos siete personas
murieron en las explosiones de este jueves a la mañana en una calle muy
frecuentada de Jakarta, la capital de Indonesia: dos civiles, entre ellos un
holandés, y cinco atacantes. También se escucharon disparos en el exterior de
un café cuando llegaron los policías.
La operación policial
concluyó más de cuatro horas después del comienzo de los ataques. La policía
explicó que no había más atacantes en fuga. El ataque tuvo lugar cerca de un
centro comercial frecuentado principalmente por extranjeros. Un café Starbuck partece
haber sido uno de los blancos. No lejos de ahí, se encuentra un edificio de las
Naciones Unidas.
Las seis explosiones,
ocurridas cerca de un puesto policial, fueron causadas por al menos una bomba.
Varios cuerpos ensangrentados estaban desparramados en el suelo.
Helicópteros sobrevolaban
la zona de las explosiones. La embajada de Francia envió a través de twitter un
mensaje de alerta pidiendo “limitar los desplazamientos por la ciudad”. Pidió
también no dirigirse a la embajada.
El presidente indonesio
rápidamente califico a las explosiones de “actos de terrorismo”.
La policía indonesia
estuvo en alerta máxima durante las fiestas de fin de año, luego de haber desbaratado
un atentado suicida proyectado en Jakarta para el año nuevo por presuntos
extremistas, para algunos ligados a Daech, según la policía.
En diciembre, los policías
indonesios habían arrestado a cinco personas sospechadas de pertenecer a una
red cercana a la organización Estado Islámico y a otros cuatro en relación con
el grupo extremista Jemaah Islamiyah, responsable de atentados de gran magnitud
en Indonesia. Las fuerzas del orden habían secuestrado material que servía para
la fabricación de explosivos, así como también una bandera inspirada en Daech.
Les extremistas islamistas también tenían otros blancos, entre ellos estaciones
de policía, centros comerciales, grupos chiitas minoritarios y miembros de la
unidad de elite de la policía antiterrorista.
Cerca de 150.000 policías
y militares habían sido movilizados para custodiar sitios importantes durante
el período de alerta máxima en las fiestas, del 24 de diciembre al 2 de enero.
Indonesia, el país
musulmán más poblado del mundo, se había precipitado a su propia “guerra contra
el terrorismo” por los atentados de Bali en 2002 (202 muertos). Pero el
archipiélago no padeció grandes atentados desde aquellos que provocaron nueve
muertos en julio de 2009 en los hoteles de lujo en Jakarta.
Fuente: Le Parisien 14 de
enero de 2016
Indonésie: plusieurs morts
dans un attentat à Jakarta
Au moins sept personnes
ont été tuées dans des explosions jeudi matin sur une artère très fréquentée de
Jakarta, la capitale de l'Indonésie : deux civils, dont un Néerlandais, et cinq
assaillants. Des coups de feu avaient également été entendus à l'extérieur d'un
café quand les policiers sont arrivés.
L'opération policière
s'est terminée plus de quatre heures après le début des attaques. La police a
expliqué qu'il n'y avait plus d'assaillants en fuite. L'attaque a eu lieu près
d'un centre commercial fréquenté notamment par des étrangers. Un café Starbuck
semble avoir été l'une des cibles. Non loin de là, se trouve un bâtiment des
Nations Unies.
Les six explosions,
survenues près d'un poste de police, ont été causées par au moins une bombe.
Plusieurs corps ensanglantés étaient allongés sur le sol.
Des hélicoptères
survolaient la zone des explosions. L'ambassade de France a envoyé sur twitter
un message d'alerte demandant de «limiter les déplacements en ville». Elle
demande également de ne pas se rendre à l'ambassade.
Le président indonésien a rapidement qualifié
ces explosions «d'actes de terrorisme».
La police indonésienne
était en alerte maximale pendant les fêtes de fin d'année, après avoir déjoué un
attentat suicide projeté à Jakarta pour le Nouvel An par des extrémistes
présumés pour certains liés à Daech, selon la police.
En décembre, les policiers
indonésiens avaient arrêté cinq personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau
proche de l'organisation Etat islamique et quatre autres en rapport avec le
groupe extrémiste Jemaah Islamiyah, responsable d'attentats de grande ampleur
en Indonésie. Les forces de l'ordre avaient saisi du matériel servant à la
fabrication d'explosifs ainsi qu'un drapeau inspiré par Daech. Les extrémistes
islamistes avaient également d'autres cibles dont des stations de police, des
centres commerciaux, des groupes chiites minoritaires et des membres de l'unité
d'élite de la police antiterroriste.
Près de 150 000 policiers
et militaires avaient été mobilisés pour garder des sites importants pendant la
période d'alerte maximale durant les fêtes, du 24 décembre au 2 janvier.
L'Indonésie, pays musulman
le plus peuplé au monde, avait été précipitée dans sa propre «guerre contre le
terrorisme» par les attentats de Bali en 2002 (202 morts). Mais l'archipel
n'avait pas connu d'attentats majeurs depuis ceux qui ont fait neuf morts en
juillet 2009 dans des hôtels de luxe à Jakarta.
Le Parisien 14 Janvier
2016