El Hezbollah contempla la
movilización general
El secretario general del
Hezbollah libanés contempló una movilización general de los combatientes del
partido frente a la amenaza de los jihadistas sunnitas sirios, informa el
diario al-Akhbar (cercano al Hezbollah) en su edición del sábado.
“El peligro que nos acecha
es existencial y se parece a 1982”, afirmó el jefe del partido chiíta durante un
encuentro con heridos del Hezbollah, en referencia a la invasión israelí del
Líbano ese año.
El Hezbollah enfrenta desde
el 2012 a los jihadistas sunnitas que combaten al régimen sirio de Bachar
el-Assad en Siria. Desde principios de mayo, combate a estos jihadistas en la
región fronteriza del Qalamun.
“Se trata de una nueva
fase, en el curso de la cual recurriremos a todas nuestras fuerzas con el fin
de hacer frente a los takfiristas (jihadistas sunnitas), agregó Hassan
Nasrallah. Vamos a combatir en todas partes, sin tener vergüenza de nadie, y
los que se oponen sólo tienen que hacer lo que crean conveniente”.
“El momento de la
movilización llegó, estimó Hassan Nasrallah, y todo el mundo puede contribuir, incluso
con palabras. (...) De ahora en adelante, podríamos decretar la movilización
general, y podríamos combatir en todas partes. No nos callaremos más, y miraremos
fijo a los ojos a todos aquellos (que nos critican), y les diremos ustedes son
unos traidores”.
El líder chiíta aseguró
por otra parte que “todas las ciudades pueden caer, pero esto no afectará
nuestra determinación, debemos guardar nuestra moral alta”. El ejército del
régimen sirio, apoyado por el Hezbollah, recientemente ha sufrido una serie de
reveses en Siria particularmente con pérdidas de grandes ciudades tales como
Jisr el-Choughour, Idlib y últimamente Palmira.
“Si no hubiéramos
combatido en Alep, Homs y Damasco, hubiéramos debido combatir en Baalbeck, Hermel,
Ghazieh, y en otras ciudades (libanesas)”, estimó Hassan Nasrallah. El
compromiso militar del partido chiíta en Siria suscitó las críticas de sus
detractores libaneses, que estiman que esa es la causa de los enfrentamientos
sobre territorio libanés con los jihadistas venidos de Siria.
Es particularmente el caso
del presidente de la municipalidad de Ersal en Bekaa, Ali Hojeiry, que hizo
sonar la alarma, temiendo por su ciudad.
Hojeiry estimó, en una
entrevista al diario kuwaití al-Anbaa aparecida el sábado, que “el Hezbollah y los
jihadistas del grupo Estado Islámico querían incendiar Ersal”, pero manifestó
su confianza en el ejército libanés para proteger la ciudad.
Ersal y sus alrededores
fueron el teatro de enfrentamientos sangrientos en agosto de 2014 entre el
ejército libanés y los jihadistas venidos mayoritariamente de Siria. Desde
entonces, varios choques han ocurrido entre las dos partes. Al amparo de los
combates en Qalamun entre el Hezbollah y los jihadistas que se suceden desde
hace varias semanas, numerosos observadores temen ver a los extremistas sirios
refugiarse en la ciudad de Ersal.
El sábado apenas caída la
noche, el Hezbollah afirmó en un comunicado que las declaraciones del
secretario general del partido chiíta habían sido sacadas de contexto por
ciertos medios, sin dar más precisiones.
Fuente: OLJ 23/05/2015
Le Hezbollah envisage la
mobilisation générale
Le secrétaire général du
Hezbollah libanais a envisagé une mobilisation générale des combattants du
parti face à la menace des jihadistes sunnites syriens, rapporte le quotidien
al-Akhbar (proche du Hezbollah) dans son édition de samedi.
"Le danger qui nous
guette est existentiel et ressemble à celui de 1982", a affirmé le chef du
parti chiite lors d'une rencontre avec des blessés du Hezbollah, en référence à
l'invasion israélienne du Liban cette année-là.
Le Hezbollah affronte
depuis 2012 les jihadistes sunnites qui combattent le régime syrien de Bachar
el-Assad en Syrie. Depuis le début du mois de mai, il combat ces jihadistes
dans la région frontalière du Qalamoun.
"Il s'agit d'une
nouvelle phase, au cours de laquelle nous aurons recours à toutes nos forces
afin de faire face aux “takfiristes” (jihadistes sunnites), a ajouté Hassan Nasrallah.
Nous allons combattre partout, sans avoir honte de quiconque, et ceux qui s'y
opposent n'ont qu'à faire ce qu'ils croient être convenable".
"Le temps de la
mobilisation est arrivé, a estimé Hassan Nasrallah, et tout le monde peut y
contribuer, même en paroles. (...) A l'avenir, nous pourrions décréter la
mobilisation générale, et nous pourrions combattre partout. Nous ne nous
tairons plus, et nous fixerons dans les yeux tous ceux (qui nous critiquent),
et leur dirons vous êtes des traîtres".
Le leader chiite a assuré
par ailleurs que "toutes les villes peuvent tomber, mais cela n'affectera
pas notre détermination, nous devons garder notre moral haut". L'armée du
régime syrien, soutenue par le Hezbollah, a récemment essuyé une série de
revers en Syrie notamment avec la pertes de grandes villes telles que Jisr
el-Choughour, Idleb et dernièrement Palmyre.
"Si nous n'avions pas
combattu à Alep, Homs et Damas, nous aurions dû combattre à Baableck, au
Hermel, à Ghazieh, et dans d'autres villes (libanaises)", a estimé Hassan
Nasrallah. L'engagement militaire du parti chiite en Syrie a suscité les
critiques de ses détracteurs libanais, ceux-ci estimant qu'il est la cause des
affrontements sur le territoire libanais avec les jihadistes venus de Syrie.
C'est notamment le cas du
président de la municipalité de Ersal dans la Békaa, Ali Hojeiry, qui a tiré la
sonnette d'alarme, craignant pour sa ville.
M. Hojeiry a estimé, dans
un entretien au quotidien koweïtien al-Anbaa paru samedi, que "le
Hezbollah et les jihadistes du groupe Etat islamique voulaient enflammer
Ersal", mais a exprimé sa confiance en l'armée libanaise pour protéger la
ville.
Ersal et ses alentours ont
été le théâtre d'affrontements sanglants en août 2014 entre l'armée libanaise
et les jihadistes venus majoritairement de Syrie. Depuis, plusieurs accrochages
ont lieu entre les deux parties. A l'ombre des combats au Qalamoun entre le
Hezbollah et les jihadistes qui durent depuis plusieurs semaines, de nombreux
observateurs craignent de voir les extrémistes syriens se réfugier dans la
ville de Ersal.
Samedi en début de soirée,
le Hezbollah a affirmé dans un communiqué que des déclarations du secrétaire
général du parti chiite ont été sorties de leur contexte par certains médias,
sans donner plus de précisions.
OLJ 23/05/2015