Luego de más de 72 horas, la
fuga de los hermanos Kouachi terminó en Dammartin-en-Goële
El asalto comenzó apenas
antes de las 17 horas en Dammartin-en-Goële. Al término de esta operación, que
se desarrolló minutos antes que la de porte de Vincennes, en París, los dos
hermanos Saïd y Chérif Kouachi fueron abatidos. Un gendarme resultó herido pero
su vida no peligra. Según los primeros elementos develados por la AFP, los dos
hombres, armados con Kalachnikov, salieron aparentemente de la imprenta donde
estaban atrincherados a enfrentarse con las fuerzas del orden. Los dos
sospechosos fueron inmediatamente neutralizados,
asegura esta fuente cercana al asunto. Por otra parte, un hombre de 26 años,
que se escondió en el edificio desde la llegada de los dos hombres, sin que
éstos hayan sido conscientes de su presencia, salió indemne. Se comunicaba
desde temprano a la mañana con las fuerzas del orden.
Saïd y Chérif Kouachi, de 32
y 34 años, eran sospechosos del ataque mortal ocurrido el miércoles en las
oficinas de Charlie Hebdo. Después de una persecución de dos días, finalmente estos
últimos se habían atrincherado el viernes a la mañana en una empresa del
polígono industrial de este municipio a 40 kilómetros al nordeste de París. La
pequeña ciudad estaba en estado de sitio, totalmente cercada por las fuerzas
del orden. Es en esta zona que los dos fugitivos habían sido reconocidos por el
gerente de una estación de servicio a quien habían agredido. A cara descubierta,
estaban armados con Kalachnikov y tenían un lanza-cohetes en su coche, como lo
mostraron las imágenes de video-vigilancia.
Chérif es bien conocido de
los servicios franceses. Con el sobrenombre Abu Issen, formó parte de la “célula
de los Buttes-Chaumont” para enviar jihadistas a Irak, donde él mismo pretendía
dirigirse en 2005 antes de ser detenido. Fue condenado por estos hechos en 2008
a tres años de prisión, de los cuales 18 meses los cumplió en libertad
condicional. Su hermano mayor, Saïd, parecía más discreto. Pero según un funcionario
norteamericano y una fuente francesa cercana al expediente, viajó a Yemen en
2011 para entrenarse con al-Qaeda en el manejo de armas. En total, nueve
personas fueron detenidas de manera provisoria en la investigación sobre el
atentado contra el semanario satírico, el más mortífero en Francia desde hace
medio siglo con 12 muertos.
Fuente: Le Figaro
publicado el 09/01/2015
Fotos: Paris Match
Après plus de 72h, la
cavale des frères Kouachi a pris fin à Dammartin-en-Goële
L'assaut a été donné peu
avant 17 heures à Dammartin-en-Goële. Au terme de cette opération, qui s'est
déroulée quelques minutes avant celle de la porte de Vincennes, à Paris, les
deux frères Saïd et Chérif Kouachi ont été tués. Un gendarme a été blessé mais
ses jours ne sont pas en danger. Selon les premiers éléments dévoilés par
l'AFP, les deux hommes, armés de kalachnikov, sont vraisemblablement sortis de
l'imprimerie où ils étaient retranchés pour en découdre avec les forces de
l'ordre. Les deux suspects ont été immédiatement neutralisés, assure cette
source proche du dossier. Par ailleurs, un homme de 26 ans, qui était caché
dans le bâtiment depuis l'arrivée des deux hommes, sans que ceux-ci aient eu
conscience de sa présence, est sorti indemne. Il communiquait depuis le début
de la matinée avec les forces de l'ordre.
Saïd et Chérif Kouachi, 32
et 34 ans, étaient suspectés de l'attaque meutrière qui s'est déroulée mercredi
dans les locaux de Charlie Hebdo. Après une traque de deux jours, ces derniers
s'étaient finalement retranchés vendredi matin dans une entreprise de la zone
industrielle de cette commune à 40 km au nord-est de Paris. La petite ville
était en état de siège, totalement bouclée par les forces de l'ordre. C'est
dans cette zone que les deux fugitifs avaient été reconnus par le gérant d'une
station-essence qu'ils avaient agressé. Visages découverts, ils étaient armés
de kalachnikov et avaient un lance-roquette dans leur voiture, comme l'ont
montré les images de vidéosurveillance.
Chérif est bien connu des
services français. Surnommé Abou Issen, il a fait partie de la «filière des
Buttes-Chaumont» pour envoyer des djihadistes en Irak, où lui-même entendait se
rendre en 2005 avant d'être interpellé. Il a été condamné pour ces faits en
2008 à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Son aîné, Saïd, semblait
plus discret. Mais selon un responsable américain et une source française
proche du dossier, il s'est rendu au Yémen en 2011 pour s'entraîner avec
al-Qaïda au maniement des armes. Au total, neuf personnes ont été placées en
garde à vue dans l'enquête sur l'attentat contre l'hebdomadaire satirique, le
plus meurtrier en France depuis un demi-siècle avec 12 morts.
Le Figaro publié le
09/01/2015
Photos: Paris Match