Atentados desbaratados en
Bélgica: cuatro arrestos en Grecia, el cerebro en fuga
Es el hombre más buscado
por las autoridades belgas. Abdelhamid Abaaoud, llamado Abu Omar Soussi es el presunto
cerebro de la célula jihadista desmantelada el último jueves. Él se encontraría
entre Siria, Turquía y Grecia, donde cuatro personas fueron detenidas el
sábado.
La investigación sobre la
célula de jihadistas desmantelada el jueves en Bélgica cuando estaba a punto de
cometer atentados prosigue. Mientras que Abdelhamid Abaaoud, llamado Abu Omar
Soussi, presunto cerebro de estos atentados desbaratados, es activamente
buscado por la policía antiterrorista, al menos cuatro hombres han sido
detenidos el sábado en Atenas.
De viaje a Siria, este belga
de origen marroquí habría financiado desde Grecia o Turquía la operación, que
preveía tomar como blancos a comisarías y a un tribunal, revelan este sábado varios
medios belgas.
El sábado, una fuente
policial indicó que las cuatro detenciones se estaban desarrollando a lo largo
del día en un barrio central de Atenas, en Pangrati. Los teléfonos móviles
fueron secuestrados pero no se sabe desde hace cuánto y de qué modo los
sospechosos fueron localizados. Sobre todo, los servicios de la policía antiterrorista
procuran verificar si, como ellos lo suponen, figura entre ellos Abdelhamid
Abaaoud.
“Nuestros investigadores
están en busca del socio y jefe de la célula jihadista”, Abdelhamid Abaaoud,
particularmente con la ayuda del FBI, afirmaba en su edición del sábado el
periódico "La Dernière Heure". De 27 años de edad, este “señor en
Siria”, donde se sumó a las filas del grupo Estado Islámico, es un belga de origen
marroquí que creció en Molenbeek, un barrio popular de Bruselas, afirma el
periódico.
Visible en varios videos
de propaganda de Daech
Él es visible en varios videos
de propaganda de Daech en internet. En uno de ellos, conduce un vehículo que
tira cuatro cadáveres mutilados por militantes de este grupo extremista. Fotos
de su pequeño hermano de 13 años, que se reunió con él en Siria, posando con
armas, habían saltado a los titulares el verano pasado en Bélgica.
Según la cadena de
televisión flamenca VTM, la investigación sobre la célula fue abierta entre
Navidad y año nuevo debido a las llamadas sospechosas que recibía un detenido en
la prisión de Lantin, cerca de Lieja (este de Bélgica). Las escuchas habrían
revelado que Abdelhamid Abaaoud se comunicaba con los presuntos jihadistas a
través de este detenido, que era el hermano de uno de los dos sospechosos abatidos
en un asalto de la policía en Verviers (este) el jueves a la tarde.
Los jihadistas iban a
atacar el viernes
Según VTM, sus llamadas fueron
localizadas en Grecia. La Dernière Heure añade que el sospechoso podría también
encontrarse en Turquía. Interrogada por la AFP, la fiscalía federal encargada
de la investigación no confirmó ni desmintió estas informaciones. VTM también
afirma que las autoridades belgas se habrían puesto en contacto con sus
homólogos griegos para pedirles intervenir contra el que daba las órdenes, pero
sin resultado.
El jueves a la tarde,
después de la salida de Charlie Hebdo en Bélgica, fue evidente que los jihadistas
iban a atacar a la mañana siguiente y la decisión de lanzar la redada contra este
grupo fue tomada entonces, según VTM. La célula desmantelada estaba compuesta
en parte por jihadistas que habían combatido en Siria. Estaban a punto de “matar
a policías en la vía pública y en comisarías”, según la fiscalía federal. Dos
murieron en un tiroteo con la policía en Verviers (este) el jueves a la tarde.
Por otra parte, 13
personas fueron detenidas en Bélgica, entre ellas cinco fueron inculpadas por “participación
en un grupo terrorista”. Entre éstas, tres fueron puestas en prisión
preventiva. Dos presuntos miembros de la célula, de los belgas que querían huir
a Italia, fueron detenidos en Francia.
Fuente: Le Parisien 17 de
enero de 2015
Attentats déjoués en
Belgique: quatre arrestations en Grèce, le cerveau en fuite
Il est l'homme le plus
recherché par les autorités belges. Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar Soussi
est le cerveau présumé de la cellule jihadiste démantelée jeudi dernier. Il se
trouverait entre la Syrie, la Turquie et la Grèce, où quatre personnes ont été
arrêtées samedi.
L'enquête sur la cellule
de jihadistes démantelée jeudi en Belgique alors qu'elle était sur le point de
commettre des attentats se poursuit. Alors qu'Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar
Soussi, cerveau présumé de ces attentats déjoués, est activement recherché par
la police antiterroriste, au moins quatre hommes ont été arrêtés samedi à
Athènes.
Parti en Syrie, ce Belge
d'origine marocaine aurait commandité depuis la Grèce ou la Turquie
l'opération, qui prévoyait de viser des commissariats et un tribunal, révèlent
ce samedi plusieurs médias belges.
Samedi, une source
policière a indiqué que les quatre arrestations s'étaient sont déroulées en
milieu de journée dans un quartier central d'Athènes, à Pangrati. Des
téléphones portables ont été saisis mais on ne sait depuis combien de temps et
de quelle façon les suspects ont été localisés. Surtout, les services de la
police antiterroriste cherchent à vérifier si, comme ils le supposent, figurent
bien parmi eux Abdelhamid Abaaoud.
«Nos enquêteurs sont à la
recherche du commanditaire et chef de la cellule jihadiste», Abdelhamid
Abaaoud, notamment avec l'aide du FBI, affirmait dans son édition de samedi le
journal «La Dernière Heure». Âgé de 27 ans, ce «seigneur en Syrie», où il a
rejoint les rangs du groupe Etat islamique, est un Belge d'origine marocaine
ayant grandi à Molenbeek, un quartier populaire de Bruxelles, affirme le
journal.
Visible dans plusieurs
vidéos de propagande de Daech
Il est visible dans
plusieurs vidéos de propagande de Daech sur internet. Dans l'une d'elles, il
conduit un véhicule tirant quatre cadavres mutilés par des militants de ce
groupe extrémiste. Des photos de son petit frère âgé de 13 ans, qui l'a rejoint
en Syrie, posant avec des armes, avaient défrayé la chronique l'été dernier en
Belgique.
Selon la chaîne de
télévision flamande VTM, l'enquête sur la cellule a été ouverte entre Noël et
le Nouvel an en raison des appels suspects que recevait un détenu dans la
prison de Lantin, près de Liège (est de la Belgique). Des écoutes auraient
révélé qu'Abdelhamid Abaaoud communiquait avec les jihadistes présumés par le
biais de ce détenu, qui était le frère de l'un des deux suspects tués dans un
assaut de la police à Verviers (est) jeudi soir.
Les jihadistes allaient
frapper vendredi
Selon VTM, ses appels ont
été localisés en Grèce. La Dernière Heure ajoute que le suspect pourrait aussi
se trouver en Turquie. Interrogé par l'AFP, le parquet fédéral chargé de
l'enquête n'a ni confirmé ni démenti ces informations. VTM affirme également
que les autorités belges auraient contacté leurs homologues grecs pour leur
demander d'intervenir contre le donneur d'ordre, mais sans résultat.
Jeudi soir, après la
sortie de Charlie Hebdo en Belgique, il est apparu que les jihadistes allaient
frapper le lendemain matin et la décision de lancer le coup de filet contre ce
groupe a alors été prise, selon VTM. La cellule démantelée était composée en
partie de jihadistes ayant combattu en Syrie. Ils étaient sur le point de «tuer
des policiers sur la voie publique et dans des commissariats», selon le parquet
fédéral. Deux sont morts dans une fusillade avec la police à Verviers (est)
jeudi soir.
Par ailleurs, 13 personnes
ont été interpellées en Belgique, dont cinq ont été inculpées pour
«participation à un groupe terroriste». Parmi celles-ci, trois ont été placés
en détention provisoire. Deux membres présumés de la cellule, des Belges qui
voulaient fuir en Italie, ont été arrêtés en France.
Le Parisien 17 Janvier
2015