Funerales del joven palestino asesinado, enfrentamientos en
Jerusalén Oriental
Miles de habitantes de Jerusalén Oriental participaron el
viernes en los funerales del joven palestino asesinado aparentemente en
represalia por el homicidio de tres israelíes, en un clima de gran tensión
marcado por los enfrentamientos.
Al margen del entierro en Chouafat, hubo enfrentamientos
entre varios cientos de jóvenes palestinos y policías israelíes desplegados en
fuerza, según periodistas de la AFP. Más de 60 manifestantes han resultado
heridos, entre los cuales nueve debieron ser hospitalizados, según la Medialuna-Roja
palestina.
Antes se produjeron choques esporádicos en otros barrios de
Jerusalén Oriental, sector de mayoría árabe ocupado y anexionado, en particular
a la entrada de la explanada de las Mezquitas.
En Chouafat, la comitiva fúnebre acompañó los restos de
Mohammad Abou Khdeir, de 16 años, en medio de una marea de banderas palestinas,
primero hasta su domicilio y luego al cementerio.
“Por nuestra sangre y por nuestra alma, nos sacrificaremos
por el mártir”, cantó la muchedumbre, vociferando “Allah Akbar” (Dios es
Grande) a la llegada del cuerpo, devuelto a su familia después de una autopsia.
El joven palestino había sido secuestrado el martes a la
tarde cerca de su casa. Su cadáver, totalmente quemado, según el abogado de la
familia, fue reencontrado unas horas más tarde cerca de un bosque en la parte
oeste de la ciudad.
Los medios mencionaron un acto de venganza luego del
descubrimiento, el lunes, de los cuerpos de tres estudiantes israelíes secuestrados
el 12 de junio al sur de Cisjordania.
Testigos afirmaron a la AFP que el adolescente palestino fue
llevado a la fuerza en un coche “por dos israelíes” mientras que un tercero
estaba al volante.
Pero el ministro de Seguridad pública israelí, Yitzhak
Aharonovitch, señaló que “todas las pistas” eran exploradas y que el motivo del
homicidio no podía “ser determinado por ahora”.
La policía israelí movilizó “miles” de hombres el viernes en
Jerusalén oriental para mantener la seguridad.
Los funerales del joven palestino coincidieron con el primer
viernes del ramadán, que atrae habitualmente decenas de miles de musulmanes
hacia la explanada de las Mezquitas, el lugar santo del Islam en la ciudad vieja
de Jerusalén.
No obstante, los fieles eran sólo 8.000, contra los 80.000 del
año pasado, según un portavoz de la policía.
El jueves al llegar la noche, temiendo desórdenes, la
policía había decidido prohibirles el acceso a la explanada a los hombres de
menos de 50 años.
Hacia un alto el fuego en Gaza
Desde la muerte de Mohammad Abou Khdeir, los motines son cotidianos
en Jerusalén Oriental, y las escenas recuerdan las intifadas (levantamientos)
de 1987-1991 y 2000-2004.
La situación permanecía tensa en la frontera entre Israel y
la franja de Gaza.
Ocho cohetes y dos obuses de mortero fueron lanzados desde Gaza
el viernes hacia el sur de Israel. Dos de los cohetes fueron interceptados por
el sistema de defensa antimisiles Iron Dome.
En respuesta a los tiros de proyectiles, Israel decidió
despachar refuerzos de reservistas a los accesos de la franja de Gaza y
advirtió al movimiento islamista Hamas, que controla el enclave palestino, contra
cualquier “escalada” de las violencias.
Pero según los medios, podría ser anunciada una tregua en
las próximas horas, bajo los auspicios de Egipto, entre Hamas e Israel.
Un responsable de Hamas confirmó a la AFP, bajo cobertura de
anonimato, que El Cairo estaba comprometido en una mediación “para hacer volver
la calma”.
Durante una concentración en Jabaliya, al norte del enclave
palestino, dirigentes del movimiento islamista afirmaron que la pelota estaba en
“el campo del ocupante” (israelí) y que Hamas respondería “a la calma con calma
pero a cualquier agresión con la resistencia unida”.
Un jefe de la seguridad israelí, citado por el diario
Jerusalem Post, consideró que el viernes sería un día de prueba para saber si
Hamas está dispuesto a un alto el fuego.
“Estamos listos para dos opciones: si los tiros contra
nuestras comunidades cesan, nuestras operaciones también cesarán. Si ellos
continúan, los refuerzos en el lugar actuarán con fuerza”, advirtió el primer
ministro Benjamín Netanyahu.
Fuente: Le Nouvel Observateur publicado el 04-07-2014
Funérailles
du jeune Palestinien assassiné, heurts à Jérusalem-Est
Des milliers d'habitants de Jérusalem-Est ont participé
vendredi aux funérailles du jeune Palestinien assassiné apparemment en
représailles au meurtre de trois Israéliens, dans un climat de grande tension
marqué par des affrontements.
En marge de l'enterrement à Chouafat, des heurts ont opposé
plusieurs centaines de jeunes Palestiniens aux policiers israéliens déployés en
force, selon des journalistes de l'AFP. Plus de 60 manifestants ont été blessés, dont 9 ont dû être
hospitalisés, selon le Croissant-Rouge palestinien.
Des heurts
sporadiques avaient eu lieu auparavant dans d'autres quartiers de
Jérusalem-Est, secteur à majorité arabe occupé et annexé, en particulier à
l'entrée de l'esplanade des Mosquées.
A Chouafat, le cortège funèbre a accompagné la dépouille de
Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, au milieu d'une marée de drapeaux palestiniens, à
son domicile puis au cimetière.
"Par notre sang et par notre âme, nous nous
sacrifierons pour le martyr", a chanté la foule, scandant "Allah
Akbar" (Dieu est Grand) à l'arrivée du corps, remis à sa famille après une
autopsie.
Le jeune Palestinien avait été enlevé mardi soir près de
chez lui. Son cadavre --entièrement brûlé, selon l'avocat de la famille-- avait
été retrouvé quelques heures plus tard près d'une forêt dans la partie ouest de
la ville.
Les médias ont évoqué un acte de vengeance après la
découverte lundi des corps de trois étudiants israéliens enlevés le 12 juin
dans le sud de la Cisjordanie.
Des témoins ont affirmé à l'AFP que l'adolescent palestinien
avait été emmené de force dans une voiture par "deux Israéliens"
tandis qu'un troisième était au volant.
Mais le ministre israélien de la Sécurité publique, Yitzhak
Aharonovitch, a souligné que "toutes les pistes" étaient explorées et
que le motif du meurtre ne pouvait "être déterminé pour le moment".
La police israélienne a mobilisé des "milliers"
d'hommes vendredi à Jérusalem-Est pour y maintenir la sécurité.
Les obsèques du jeune Palestinien ont coïncidé avec le
premier vendredi du ramadan, qui attire habituellement des dizaines de milliers
de musulmans sur l'esplanade des Mosquées, lieu saint de l'islam dans la
Vieille ville de Jérusalem.
Toutefois, les fidèles n'étaient que 8.000, contre 80.000 l 'année dernière,
selon une porte-parole de la police.
Tard jeudi soir, craignant des désordres, la police avait
décidé d’interdire l'accès à l'esplanade aux hommes de moins de 50 ans.
Vers un cessez-le-feu à Gaza
Depuis la mort de Mohammad Abou Khdeir, les émeutes sont
quotidiennes à Jérusalem-Est, et les scènes rappellent les intifadas
(soulèvements) de 1987-1991 et 2000-2004.
La situation restait aussi tendue à la frontière entre
Israël et la bande de Gaza.
Huit roquettes et deux obus de mortier ont été tirés de Gaza
vendredi vers le sud d'Israël. Deux des roquettes ont été interceptées par le
système de défense antimissile Iron Dome.
En réponse aux salves de projectiles, Israël a décidé de
dépêcher des renforts de réservistes aux abords de la bande de Gaza et a mis en
garde le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne,
contre toute "escalade" des violences.
Mais selon les médias, une trêve pourrait être annoncée dans
les prochaines heures, sous les auspices de l'Egypte, entre le Hamas et Israël.
Un responsable du Hamas a confirmé à l'AFP, sous couvert de
l'anonymat, que Le Caire était engagé dans une médiation "pour faire
revenir le calme".
Lors d'un rassemblement à Jabaliya, dans le nord de
l'enclave palestinienne, des dirigeants du mouvement islamiste ont affirmé que
la balle était "dans le camp de l'occupant" (israélien) et que le
Hamas répondrait "au calme par le calme mais à toute agression par la
résistance unie".
Un chef de la sécurité israélienne, cité par le quotidien
Jerusalem Post, a estimé que vendredi serait une journée test pour savoir si le
Hamas était disposé à un cessez-le-feu.
"Nous
sommes prêts à deux options: soit les tirs contre nos communautés cessent et
nos opérations cesseront aussi. Soit ils continuent et les renforts en place
agiront avec force", a averti le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le Nouvel Observateur publié le 04-07-2014