14 militares tunecinos asesinados durante un ataque
terrorista
Al menos 14 militares tunecinos perdieron la vida el 16 de
julio, durante un doble ataque doble realizado en el sector del monte Chaambi,
una región montañosa situada cerca de la frontera con Argelia.
Según el ministerio de Defensa tunecino, que dio este
balance aún no definitivo, los agresores atacaron dos puestos de vigilancia
cerca de Kasserine, hacia las 1940,
a la hora de la ruptura del ayuno del ramadán, con
ametralladoras y lanzas-cohetes. Uno de ellos fue abatido en el curso del
ataque. Siempre según la misma fuente, se trata de las pérdidas más fuertes
sufridas por las fuerzas armadas tunecinas desde 1956.
En diciembre de 2012, las fuerzas armadas tunecinas lanzaron
una vasta operación contra los grupos jihadistas implantados en la región del
monte Chaambi, de una superficie de 100 km2, un tercio de ella cubierta con
bosques, así como en la de Kef, a una centena de kilómetros más al norte.
Después, varios soldados y gendarmes perdieron la vida. Así, hace cerca de un
año, 8 militares fueron asesinados y mutilados luego de haber caído en una
emboscada.
Desde la caída del presidente Zine El Abidine Ben Ali gracias
a la “Primavera árabe”, en enero de 2011, el país está preso en un auge de movimientos
salafistas… y pues en la implantación, sobre su suelo, de grupos jihadistas.
Entre estos últimos figura la “Falange Okba Ibn Nafaâ”, que,
ligada al AQMI, cuenta con veteranos argelinos y tunecinos que habrían
combatido en el Norte de Mali. Habría también militantes del grupo “Los niños
del gran Sahara por la justicia”, dirigido por Abdessalem Tarmoun, y
combatientes de los “Signatarios por la sangre” del terrorista argelino Mokhtar
Belmokhtar.
Estarían también presentes Ansar al-Charia, sin duda implicada
en el asesinato del diputado Mohamed Brahmi hace casi un año, y la katiba Tarik
Ibn Ziad, de Abou Zeïd, el jefe de AQMI abatido por una incursión aérea
francesa (o por militares chadianos, queda siempre una duda sobre este tema) en
febrero de 2013, en el Adrar des Ifoghas, en Mali.
Pero el ataque del 16 de julio fue reivindicado por Okba Ibn
Nafaâ en una red social. Pero por ahora, aún no fue autentificada. En junio, el
AQMI había afirmado por otra parte, y esto por primera vez, ser responsable del
asalto del domicilio del ministro del Interior tunecino, en el curso del cual 4
miembros de las fuerzas del orden fueron asesinados.
Fuente: OPEX 360 por Laurent Lagneau 17-07-2014
14 militaires tunisiens tués lors d’une attaque terroriste
Au moins 14 militaires tunisiens ont perdu la vie, le 16
juillet, lors d’une double attaque menée dans le secteur du mont Chaambi, une
région montagneuse située près de la frontière avec l’Algérie.
Selon le ministère tunisien de la Défense, qui a donné ce
bilan non encore définitif, les assaillants ont visé deux postes de
surveillance près de Kasserine, vers 19H40, à l’heure de la rupture du jeûne du
ramadan, avec des mitrailleuses et des des lances-roquettes. L’un d’eux a été
tué au cours de l’attaque. Toujours selon la même source, il s’agit des pertes
les plus lourdes subies par les forces armées tunisiennes depuis 1956.
En décembre 2012, les forces armées tunisiennes ont lancé
une vaste opération contre des groupes jihadistes implantés dans la région du
mont Chaambi, d’une surface de 100 km2, recouverte de forêts sur 1/3, ainsi que
dans celle de Kef, à une centaine de kilomètres plus au nord. Depuis, plusieurs
soldats et gendarmes y ont perdu la vie. Ainsi, il y a près d’un an, 8
militaires furent tués et mutilés après être tombé dans une embuscade.
Depuis le renversement du président Zine El Abidine Ben Ali
à la faveur du «Printemps arabe», en janvier 2011, le pays est en proie à
l’essor de mouvements salafistes…et donc à l’implantation, sur son sol, de
groupes jihadistes.
Parmi ces derniers figure la «Phalange Okba Ibn Nafaâ», qui,
liée à AQMI, compte des vétérans algériens et tunisiens qui auraient, dit-on,
combattu au Nord-Mali. Il y aurait aussi des militants du groupe «Les enfants
du grand Sahara pour la justice», dirigé par Abdessalem Tarmoun, et des
combattants des «Signataires par le sang» du terroriste algérien Mokhtar
Belmokhtar.
Seraient également présents Ansar al-Charia, sans doute
impliquée dans l’assassinat du député Mohamed Brahmi il y a presque un an, et
la katiba Tarik Ibn Ziad, celle d’Abou Zeïd, le chef d’AQMI tué par une frappe
aérienne française (ou par les militaires tchadiens, il y a toujours un doute à
ce sujet) en février 2013, dans l’Adrar des Ifoghas, au Mali.
Mais l’attaque du 16 juillet a été revendiquée par Okba Ibn
Nafaâ sur un réseau social. Mais pour l’heure, elle n’a pas encore été
authentifiée. En juin, AQMI avait par ailleurs affirmé, et cela pour la
première fois, être responsable de l’assaut du domicile du ministre tunisien de
l’Intérieur, au course duquel 4 membres des forces de l’ordre avaient été tués.
OPEX 360 par Laurent Lagneau 17-07-2014