RDC: al menos 21 muertos en un ataque en Nord-Kivu.
Al menos 21 personas, entre ellas niños, fueron asesinadas,
y algunos cuerpos mutilados, en un ataque de una “brutalidad extrema” en el
este de la República
democrática del Congo, denunció la
Misión de la ONU
en un comunicado publicado el lunes a la noche. “Al menos 21 cuerpos” fueron
descubiertos en los pueblos de Musuku y Mwenda, situados en territorio de Béni,
en la provincia rica e inestable de Nord-Kivu, indica la Misión de la ONU para la estabilización de la RDC (Monusco).
“Las víctimas, entre ellas mujeres y niños, entre los cuales
el más joven tendría unos meses solamente, habrían sido asesinados con una
brutalidad extrema, la mayoría con arma blanca, el 13 y 14 de diciembre”, prosigue
el texto. “Tres niñas habrían sido violadas por los atacantes antes de ser
decapitadas. El cuerpo mutilado y desmembrado de un niño también habría sido encontrado
sobre un árbol, en el pueblo de Musuku”, precisó.
“Estas atrocidades no quedarán impunes”
La provincia de Nord-Kivi particularmente tocada.
La rebelión de la ADF-Nalu castiga duramente la parte norte de la
provincia de Nord-Kivu, fronteriza con Uganda, entre el lago Albert y el lago
Edouard. Nació a mediados de los años 1990 de la fusión de dos grupos armados enfrentados
al presidente ugandés Yoweri Museveni, en el poder desde 1986. El componente
Nalu desapareció desde entonces pero el movimiento conserva su denominación de
origen.
Actualmente sólo compuesta de islamistas, las fuerzas de
ADF-Nalu son dirigidas desde el 2007 por Jamil Mukulu, un cristiano convertido al
Islam. Estados Unidos las colocó en su lista de organizaciones terroristas
desde 2001 y Jamil Mukulu fue alcanzado por sanciones de la ONU desde el 2011, y de la Unión Europea desde el 2012.
En julio, en la región de Kamango, una ciudad situada a 80 km de la ciudad de Beni,
en la provincia de Nord-Kivu, los combates habían enfrentado a los rebeldes
ugandeses con el ejército congolés. Decenas de miles de personas entonces se refugiaron
en Uganda. Varios edificios públicos y el hospital habían sido saqueados, según
los habitantes.
Fuente: Le Point y AFP publicado el 16/12/2013
RDC: au
moins 21 morts dans une attaque au Nord-Kivu.
L'ONU indique que des femmes et des enfants ont été tués
dans une attaque d'une "extrême brutalité".
Au moins 21 personnes, dont des enfants, ont été tuées, et certains
corps mutilés, dans une attaque d'une "extrême brutalité" dans l'Est
de la République
démocratique du Congo, a dénoncé la
Mission de l'ONU dans un communiqué publié lundi soir.
"Au moins 21 corps" ont été découverts dans les villages de Musuku et
Mwenda, situés dans le territoire de Béni, dans la province riche et instable
du Nord-Kivu, indique la
Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).
"Les victimes, dont des femmes et des enfants - dont le
plus jeune serait âgé de quelques mois seulement - auraient été tués avec une
extrême brutalité, pour la plupart à l'arme blanche, les 13 et 14 décembre
", poursuit le texte. "Trois filles mineures auraient été violées par
les assaillants avant d'être décapitées. Le corps mutilé et démembré d'un
enfant aurait aussi été retrouvé sur un arbre, dans le village de Musuku",
est-il précisé.
"Ces atrocités ne resteront pas impunies"
La province du Nord-Kivi particulièrement visée
La rébellion de l'ADF-Nalu sévit dans la partie nord de la
province du Nord-Kivu, frontalière de l'Ouganda, entre le lac Albert et le lac
Edouard. Elle est née au milieu des années 1990 de la fusion de deux groupes
armés opposés au président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986.
La composante Nalu a depuis lors disparu mais le mouvement conserve son
appellation d'origine.
Aujourd'hui uniquement composée d'islamistes, les forces de
l'ADF-Nalu sont dirigées depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à
l'islam. Les États-Unis les ont placées sur leur liste d'organisations
terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l'ONU depuis
2011, et de l'Union européenne depuis 2012.
En juillet, dans la région de Kamango, une ville située à 80 km de la ville de Beni,
dans la province du Nord-Kivu, des combats avaient opposé les rebelles
ougandais à l'armée congolaise. Des dizaines de milliers de personnes s'étaient
alors réfugiées en Ouganda. Plusieurs bâtiments publics et l'hôpital avaient
été pillés, selon des habitants.
Le Point et AFP publié le 16/12/2013