Veto de Obama a nuevas sanciones contra Irán.
Esta rara amenaza del ejecutivo norteamericano ocurre poco
después de la introducción, hecha por 26 senadores, demócratas y republicanos, de una
propuesta de ley que pretendía castigar aún más a Teherán por su programa
nuclear si las negociaciones actuales fracasaban.
“Las sanciones ya impuestas hicieron venir a Irán a la mesa
de negociaciones, y una amenaza digna de creer de nuevas sanciones forzará a
Irán a negociar y actuar de buena fe”, estimó uno de los autores del texto, el
senador demócrata Robert Menendez, el presidente de la poderosa comisión de
Asuntos exteriores.
Pero la administración de Barack Obama advirtió contra los
efectos contraproducentes de tal voto, incluso si la aplicación de las
sanciones fuera aplazada.
“No pensamos que estas medidas sean necesarias. No creemos
que sean adoptadas”, declaró el portavoz de la Casa Blanca , Jay
Carney. Pero “si fueran adoptadas, el presidente pondría su veto”, previno.
El 24 de noviembre en Ginebra, las grandes potencias (los
cinco miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU más Alemania) alcanzaron
un acuerdo interino con Irán sobre su programa nuclear.
Este acuerdo, de una apertura espectacular luego de años de
bloqueo, prevee que no habrá nuevas sanciones contra Irán en el período interino
de seis meses, durante el cual la república islámica aceptó congelar el
desarrollo de su controvertido programa nuclear, al tiempo de intentar alcanzar
un acuerdo más amplio.
Fuente: Le Figaro publicado el 19/12/2013
Veto d'Obama à de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Cette rare menace de l'exécutif américain est intervenue peu
après l'introduction par 26 sénateurs, démocrates et républicains, d'une
proposition de loi visant à punir encore davantage Téhéran pour son programme
nucléaire si les négociations actuelles échouaient.
"Les sanctions déjà en place ont fait venir l'Iran à la
table des négociations, et une menace digne de foi de nouvelles sanctions
forcera l'Iran à négocier et agir de bonne foi", a estimé l'un des auteurs
du texte, le sénateur démocrate Robert Menendez, président de la puissante
commission des Affaires étrangères.
Mais l'administration de M. Obama a mis en garde contre les
effets contre-productifs d'un tel vote, même si l'application des sanctions
était différée.
"Nous ne pensons pas que ces mesures soient
nécessaires. Nous ne pensons pas qu'elles seront adoptées", a déclaré le
porte-parole de la
Maison Blanche , Jay Carney. Mais "si elles étaient
adoptées, le président y opposerait son veto", a-t-il prévenu.
Le 24 novembre à Genève, les grandes puissances (les cinq
membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) sont
parvenues à un accord intérimaire avec l'Iran sur son programme nucléaire.
Cet accord, percée spectaculaire après des années de
blocage, prévoit qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant
la période intérimaire de six mois pendant laquelle la république islamique a
accepté de geler le développement de son programme nucléaire controversé, le
temps d'essayer de parvenir à un accord plus large.
Le Figaro publié le 19/12/2013