Esperando la luz verde de la ONU , el ejército francés se prepara para
intervenir en Bangui.
Unos 350 soldados franceses se preposicionaron en Douala, en
Camerún, a la espera de una resolución de la ONU autorizando a París a desplegar un millar de
hombres en la República
centroafricana. Una intervención que, para MSF, no alcanzará para resolver los
problemas.
Esperando la adopción en la ONU , prevista este miércoles 04 de diciembre, de
una resolución autorizando el despliegue de una fuerza africana apoyada por
Francia en República Centroafricana (RCA), el ejército francés se prepara para
dirigirse hacia Bangui.
Unos 350 hombres ya llegaron el 30 de noviembre a Douala,
Camerún, a bordo del “Dixmude”, un buque de proyección y comando (BPC). Salido
de Francia, el contingente dispone de medios logísticos importantes y cuenta en
sus filas con un escuadrón de combate listo para intervenir rápidamente en
Bangui.
Por ahora, sólo una treintena de soldados del arma de
ingenieros llegó por avión de carga al aeropuerto de la capital centroafricana,
donde deberán reestructurar la capacidad de recepción con vistas a un
desembarco consecuente de hombres y de aparatos.
Fuerza de transición.
En total, 800 hombres son esperados de refuerzo en la RCA , donde 450 militares franceses
ya están presentes en el marco de la operación Boali, destinada a brindar
seguridad a los residentes franceses. Con sus 1.200 hombres, el ejército
tricolor pretende actuar como una fuerza de transición encargada de acompañar
el despliegue de la Misión
internacional de apoyo a la
República centroafricana (MISCA), cuyos efectivos podrían
alcanzar los 4.000 hombres, contra 3.000 actuales.
Esperando que la
MISCA sea operacional al 100%, el objetivo del ejército
francés es doble. Seguridad pública en primer lugar, ya que deberá intentar restablecer
el orden en un país preso de frecuentes enfrentamientos entre cristianos y
musulmanes, entre grupos de “auto-defensa”' y ex insurgentes del Séléka, que, a
pesar de la disolución de la rebelión al día siguiente del golpe de Estado del
24 de marzo, continúan sembrando el terror. Humanitaria luego, ya que el
ejército deberá ayudar a retornar a su pueblo a los 400.000 desplazados (el 20%
de la población) y facilitar el trabajo de los humanitarios.
Falta que para París, esta nueva operación militar en un
país africano sea diferente de la intervención hace casi un año en Mali. “No
tenemos que hacer frente a grupos terroristas armados, tenemos frente de
nosotros, digámoslo, pequeños malandras que se benefician del derrumbe del
Estado, que roban, matan y violan pero que no combaten verdaderamente, había
señalado a FRANCE 24, Gérard Araud, embajador de Francia en las Naciones
Unidas. La operación será ciertamente más fácil que en Mali”.
“Este país, es una catástrofe”
Para los trabajadores humanitarios, la intervención militar
de Francia no obstante no alcanzará para resolver los problemas de la RCA. En una entrevista
acordada el martes con la AFP ,
el presidente de Médicos sin fronteras (MSF), Meguerditch Terzian, aboga por una
ayuda más estructural.
“Este país, es una catástrofe: las violencias sin fin, la
pobreza extrema, ninguna infraestructura, ningún sistema de salud”, describe.
Antes de detallar: “También hay que ayudar al gobierno a gobernar mejor, a
encontrar medios para relanzar las infraestructuras […], asegurarse de que las
elecciones van a efectuarse”.
La organización MSF interviene desde el 2006 en RCA, donde
cuenta con 1.100 empleados locales así como una centena de expatriados. En
agosto de 2013, la organización había realizado más de 400.000 consultas, entre
ellas 171.000 intervenciones sobre casos de paludismo. Pero, previene
Meguerditch Terzian, “no podemos cubrir con 1 200 personas las necesidades de
todos los centroafricanos”.
Fuente: FRANCE 24 con AFP por Guillaume Guguen 03/12/2013
En attendant le feu vert de l’ONU, l’armée française se
prépare à intervenir à Bangui.
Quelque 350 soldats français sont prépositionnés à Douala,
au Cameroun, dans l’attente d’une résolution de l'ONU autorisant Paris à
déployer un millier d’hommes en Centrafrique. Une intervention qui, pour MSF,
ne suffira pas à résoudre les problèmes.
En attendant l’adoption à l’ONU, prévue ce mercredi 4
décembre, d’une résolution autorisant le déploiement d'une force africaine
soutenue par la France
en République centrafricaine (RCA), l’armée française se prépare à faire route
vers Bangui.
Quelque 350 hommes sont déjà arrivés le 30 novembre à
Douala, au Cameroun, à bord du "Dixmude", un bâtiment de projection
et de commandement (BPC). Parti de France, le contingent dispose de moyens
logistiques importants et compte dans ses rangs un escadron de combat prêt à
intervenir rapidement à Bangui.
Pour l’heure, seuls une trentaine de soldats du génie
militaire sont arrivés par avions cargo à l'aéroport de la capitale
centrafricaine, dont ils doivent restructurer la capacité d’accueil en vue d’un
débarquement conséquent d’hommes et d'appareils.
Force de transition
Au total, 800 hommes sont attendus en renfort en RCA, où 450
militaires français sont déjà présents dans le cadre de l'opération Boali,
destinée à assurer la sécurisation des ressortissants hexagonaux. Avec ses 1
200 hommes, l’armée tricolore entend agir en force de transition chargée
d’accompagner le déploiement de la
Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca),
dont les effectifs pourraient atteindre les 4 000 hommes, contre 3 000
aujourd’hui.
En
attendant que la Misca
soit opérationnelle à 100 %, l’objectif pour l’armée française est double.
Sécuritaire tout d'abord, puisqu’elle devra tenter de rétablir l’ordre dans un
pays en proie aux fréquents affrontements entre chrétiens et musulmans, entre
groupes "d'auto-défense" et ex-insurgés de la Séléka , qui, malgré la
dissolution de la rébellion au lendemain du coup d’État du 24 mars, continuent
de semer la terreur. Humanitaire ensuite, puisque l'armée devra aider au
retour dans leur village les 400 000 déplacés (20 % de la population) et
faciliter le travail des humanitaires.
Reste que pour Paris, cette nouvelle opération militaire
dans un pays africain demeure différente de celle intervenue il y a près d’un
an au Mali. "Nous n'avons
pas à faire à des groupes terroristes armés, nous avons en face de nous,
disons-le, des petits voyous qui profitent de l'effondrement de l'État, qui pillent,
tuent et violent mais ne se battent pas vraiment, avait indiqué à FRANCE 24,
Gérard Araud, ambassadeur de France aux Nations unies. L'opération sera
certainement plus facile qu'au Mali."
"Ce
pays, c'est la catastrophe"
Pour les humanitaires, l'intervention militaire de la France ne suffira toutefois
pas à résoudre les problèmes de la
RCA. Dans un entretien accordé mardi à l'AFP,
le président de Médecins sans frontières (MSF), Meguerditch Terzian, plaide
pour une aide plus structurelle.
"Ce pays, c'est la catastrophe: des violences sans
arrêt, une pauvreté extrême, pas d'infrastructures, pas de système de
santé", décrit-il. Avant de détailler: "Il faut aussi aider le
gouvernement à mieux gouverner, trouver des moyens pour relancer les infrastructures
[...], s'assurer que les élections vont avoir lieu".
L'organisation MSF intervient depuis 2006 en RCA, où elle
compte 1 100 employés locaux ainsi qu’une centaine d'expatriés. En août 2013,
l’organisation avait réalisé plus de 400 000 consultations, dont 171 000
interventions sur des cas de paludisme. Mais, prévient Meguerditch Terzian, "on ne peut pas couvrir avec 1
200 personnes les besoins de tous les Centrafricains".
FRANCE 24 avec AFP par Guillaume Guguen 03/12/2013