sábado, 3 de septiembre de 2011

La Unión Europea no acuerda sobre el futuro estado palestino antes de la próxima Asamblea General de la ONU.

La UE dividida sobre el Estado palestino, París no es optimista en la ONU.

Los países de la Unión Europea están divididos sobre la eventual proclamación de un Estado palestino durante la Asamblea General de las Naciones Unidas, donde Francia dijo no ser optimista en cuanto a las posibilidades de alcanzar una resolución negociada.
Reunidos durante dos días en Sopot, una ciudad costera del norte de Polonia, los ministros europeos de Asuntos Exteriores no llegaron a acercar sus posiciones y prefirieron reservar su posición hasta la Asamblea General de la ONU, que comienza el próximo 13 de septiembre.
El jefe de la diplomacia francesa, Alain Juppé, no obstante concedió no estar muy optimista sobre las posibilidades de un acuerdo entre las partes y previno que una declaración palestina unilateral presentaba numerosos riesgos.
"Europa puede y debe jugar un papel en la búsqueda de una solución. ¿Cuál es nuestro objetivo? Evitar una catástrofe o al menos un fracaso para todo el mundo durante la Asamblea General de las Naciones Unidas", señaló al final de la reunión.
"Nuestra idea es trabajar para encontrar las bases de una resolución que sería aceptable para las diferentes partes. No somos exageradamente optimistas pero tampoco es imposible".
El riesgo, dijo él, es el aislamiento de Israel y de Estados Unidos si una resolución palestina es votada por una amplia mayoría, y rebote contra los palestinos con una suspensión de los numerosos financiamientos, además dey crearse una división de los europeos.
Él reconoció por otra parte que una posición consensuada de los Veintisiete no estaba aún al alcance de la mano. "Sería demasiado bueno pero es demasiado pronto", agregó.

¿Status de observador?

A comienzos de esta semana, Nicolás Sarkozy había insistido en la necesidad para Europa de hablar con una sola voz y, como primer socio comercial de Israel y primer proveedor de fondos de la Autoridad Palestina, asumir sus responsabilidades en las negociaciones de paz.
"Europa no tiene que pedir ningún asiento para participar en negociaciones que le conciernen en primer lugar", dijo el presidente francés durante la conferencia de los embajadores.
Frente a la ausencia de progreso en las negociaciones entre Israel y los palestinos, estos últimos tienen previsto pedir la adhesión de pleno derecho a la ONU de un Estado compuesto por Cisjordania y la Franja de Gaza, cuya capital sería Jerusalén Oriental.
Esta iniciativa tiene pocas posibilidades de éxito porque los Estados Unidos previnieron que harían uso de su veto en el seno del Consejo de Seguridad, impidiendo así un voto en el seno de la Asamblea General.
Los palestinos podrían entonces demandar acceder a un status de observador, como el del Vaticano, lo que activaría una discusión durante la asamblea.
Los europeos se negaron en Sopot a pronunciarse sobre esta última opción y tanto Alain Juppé, como sus homólogos británicos y alemanes, dijeron que era demasiado pronto para determinar la naturaleza de la discusión en Nueva York.
En una entrevista a Reuters, William Hague recordó la posición europea de una solución negociada de dos Estados sobre las fronteras de 1967, donde la capital compartida sería Jerusalén y un justo acuerdo sobre la situación de los refugiados.

Fuente: Reuters y La Tribune, editado por Jean-Philippe Lefief 03.09.2011



L'UE divisée sur l'Etat palestinien, Paris pas optimiste à l'Onu.

Les pays de l'Union européenne restent divisés sur la proclamation éventuelle d'un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale des Nations unies, où la France a dit ne pas être optimiste quant aux chances de parvenir à une résolution négociée.
Réunis pendant deux jours à Sopot, une station balnéaire du nord de la Pologne, les ministres européens des Affaires étrangères ne sont pas parvenus à rapprocher sensiblement leurs positions et ils ont dit réserver leur position jusqu'à l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvre le 13 septembre.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a toutefois concédé ne pas être très optimiste sur les chances d'un accord entre les parties et a prévenu qu'une déclaration palestinienne unilatérale présentait de nombreux risques.
"L'Europe peut et doit jouer un rôle dans la recherche d'une solution. Quel est notre objectif ? Eviter une catastrophe ou tout du moins un échec pour tout le monde à l'assemblée générale des Nations unies", a-t-il dit à l'issue de la réunion.
"Notre idée est de travailler à trouver les bases d'une résolution qui serait acceptable pour les différentes parties. On n'est pas exagérément optimiste mais ce n'est pas impossible".
Le risque, a-t-il dit, est celui d'un isolement d'Israël et des Etats-Unis, si une résolution palestinienne est votée à une large majorité, d'un retour de bâton pour les Palestiniens, dont de nombreux financements pourraient être suspendus et d'une division des Européens.
Il a d'ailleurs reconnu qu'une position commune des Vingt-Sept n'était pas encore à portée de main. "Ce serait trop beau, c'est trop tôt", a-t-il dit.

Statut d´observateur?

Plus tôt cette semaine, Nicolas Sarkozy avait insisté sur la nécessité pour l'Europe de parler d'une seule voix et, en tant que premier partenaire commercial d'Israël et premier bailleur de fonds de l'Autorité palestinienne, d'assumer ses responsabilités dans les négociations de paix.
"L'Europe n'a pas à demander un strapontin pour participer à des négociations qui la concernent au premier chef", a dit le président français lors de la conférence des ambassadeurs.
Face à l'absence de progrès dans les pourparlers entre Israël et les Palestiniens, ces derniers envisagent de demander l'adhésion à part entière à l'Onu d'un Etat composé de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, dont la capitale serait Jérusalem-Est.
Cette initiative a peu de chances de succès car les Etats-Unis ont prévenu qu'ils y opposeraient leur veto au sein du Conseil de sécurité, empêchant ainsi un vote au sein de l'Assemblée générale.
Les Palestiniens pourraient dès lors demander d'accéder à un statut d'observateur, comme celui du Vatican, ce qui déclencherait une discussion lors de l'assemblée.
Les Européens ont refusé à Sopot de se prononcer sur cette dernière option et Alain Juppé, comme ses homologues britannique et allemand, a dit qu'il était trop tôt pour déterminer quelle serait la nature de la discussion à New York.
Dans une interview à Reuters, William Hague a rappelé la position européenne d'une solution négociée à deux Etats sur les frontières de 1967, dont la capitale partagée serait Jérusalem et un juste règlement de la situation des réfugiés.

Reuters. La Tribune, edité par Jean-Philippe Lefief 03/09/2011