Costa de Marfil: Amnistía Internacional critica la pasividad de las Naciones Unidas.
En su informe publicado el miércoles 25 de mayo, sobre la violencia cometida en Costa de Marfil desde el comienzo de la crisis postelectoral en diciembre del 2010, Amnistía Internacional crítico la pasividad de los cascos azules de la misión de las Naciones Unidas (ONUCI) en el país.
La organización de defensa de los derechos humanos considera particularmente que los soldados presentes en la región de Duékoué no fueron capaces de proteger a las poblaciones civiles mientras que las fuerzas republicanas (FRCI) del presidente Alassane Ouattara masacraban a varios cientos de personas "seleccionadas", la mayoría de ellos a partir del 28 de marzo, según su pertenencia étnica y por ser considerados que apoyaban al antiguo jefe de Estado Laurent Gbagbo.
Interrogado sobre este asunto, el representante de la ONU en Abidjan, el surcoreano Young-Jin Choi, defendió la acción de sus tropas. "Han sido asediadas durante quince días (a fines de marzo, principios el abril]. Las fuerzas de Laurent Gbagbo y luego el FRCI les tiraban con todo. Incluso el FRCI tomó como blanco a un helicóptero de la ONU", le explicó a Le Monde.
Al final, el Sr. Choi calificó de "fiable y conveniente" el trabajo de los cascos azules, que aseguraron la protección de varios miles de personas desplazadas y permitieron reunir a mucha gente en la Misión católica de Duékoué, colocada bajo la protección de los blindados de la ONUCI.
Más de 10.000 soldados.
Desplegada desde el 2004, la fuerza internacional cuenta más de 10.000 hombres en Costa de Marfil, un país grande que representa casi dos tercios de Francia. La resolución 1975, adoptada por el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, el 30 de marzo de 2011, le dio el mandato de utilizar "todos los medios necesarios para cumplir la tarea que fue encomendada, la de proteger a los civiles (…), incluso impedir la utilización de armas pesadas contra la población civil".
Un batallón de 200 soldados marroquíes esta estacionado en la región de Duékoué, en una base situada entre dos barrios hacia los que han sido dirigidos los ataques de ambos contendientes.
En su informe, Amnistía Internacional "toma nota de la acción llevada a cabo por los soldados marroquíes que se internaron en la selva para socorrer a personas que habían huido de su domicilio por las amenazas proferidas por el FRCI y los elementos armados que combaten con ellos".
Pero la organización defensora de los derechos humanos lamenta "el número insuficiente de soldados de la ONUCI en esta región" que, sin decisión de enviar más refuerzos, no se hallan en estado de proteger y de asistir a todos los desplazados, de los cuales, varios miles vivirían siempre escondidos en la selva.
Fuente: Le Monde, enviado especial en Abidjan, Christophe Châtelot 25.05.2011
Côte d'Ivoire: Amnesty International critique la passivité des Nations unies.
Dans son rapport (PDF), publié mercredi 25 mai, sur les violences commises en Côte d'Ivoire depuis le déclenchement de la crise postélectorale en décembre 2010, Amnesty International critique la passivité des casques bleus de la mission des Nations unies (Onuci) dans le pays.
L'organisation de défense des droits de l'homme estime notamment que les soldats présents dans la région de Duékoué n'ont pas été en mesure de protéger les populations civiles alors que les forces républicaines (FRCI) du président Alassane Ouattara massacraient plusieurs centaines de personnes "triées", pour la plupart, à partir du 28 mars, en fonction de leur appartenance ethnique, censée prouver leur soutien à l'ancien chef de l'Etat Laurent Gbagbo.
Interrogé à ce sujet, le représentant de l'ONU à Abidjan, le Sud-Coréen Young-Jin Choi, a défendu l'action de ses troupes. "Elles ont été assiégées pendant quinze jours [fin mars-début avril]. Les forces de Laurent Gbagbo puis les FRCI leur tiraient dessus. Les FRCI ont aussi pris pour cible un hélicoptère de l'ONU", a-t-il expliqué au Monde.
Au final, M. Choi qualifie de "fiable et convenable" le travail des casques bleus, qui ont assuré la protection de plusieurs milliers de personnes déplacées et leur ont permis de rejoindre la Mission catholique de Duékoué, placée sous la protection de blindés de l'Onuci.
Plus de 10.000 soldats.
Déployée depuis 2004, la force internationale compte plus de 10 000 hommes en Côte d'Ivoire, un pays grand comme les deux-tiers de la France. La résolution 1975, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies le 30 mars 2011, lui a donné le mandat d'utiliser "tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de la tâche qui lui incombe de protéger les civils (…), y compris pour empêcher l'utilisation d'armes lourdes contre la population civile".
Un bataillon de 200 soldats marocains est stationné dans la région de Duékoué, sur une base située entre deux quartiers qui ont été particulièrement ciblés par les attaques des deux camps.
Dans son rapport, Amnesty International "prend acte de l'action menée par les soldats marocains qui sont allés dans la brousse secourir des personnes qui avaient fui leur domicile suite à des menaces proférées par des FRCI et des éléments armés combattant avec eux".
Mais l'organisation de défense des droits de l'homme déplore "le nombre insuffisant de soldats de l'Onuci dans cette région" qui, sans décision d'y envoyer des renforts, n'ont pas été en mesure de protéger et d'assister tous les déplacés dont plusieurs milliers vivraient toujours cachés dans la brousse.
Le Monde, envoyé spécial a Abidjan Christophe Châtelot 25.05.2011