lunes, 25 de mayo de 2015

La situación comprometida del Líbano impulsa al movimiento Hezbollah a planificar abrir otro frente regional contra Daech/EI


El Hezbollah contempla la movilización general

El secretario general del Hezbollah libanés contempló una movilización general de los combatientes del partido frente a la amenaza de los jihadistas sunnitas sirios, informa el diario al-Akhbar (cercano al Hezbollah) en su edición del sábado.
“El peligro que nos acecha es existencial y se parece a 1982”, afirmó el jefe del partido chiíta durante un encuentro con heridos del Hezbollah, en referencia a la invasión israelí del Líbano ese año.
El Hezbollah enfrenta desde el 2012 a los jihadistas sunnitas que combaten al régimen sirio de Bachar el-Assad en Siria. Desde principios de mayo, combate a estos jihadistas en la región fronteriza del Qalamun.
“Se trata de una nueva fase, en el curso de la cual recurriremos a todas nuestras fuerzas con el fin de hacer frente a los takfiristas (jihadistas sunnitas), agregó Hassan Nasrallah. Vamos a combatir en todas partes, sin tener vergüenza de nadie, y los que se oponen sólo tienen que hacer lo que crean conveniente”.
“El momento de la movilización llegó, estimó Hassan Nasrallah, y todo el mundo puede contribuir, incluso con palabras. (...) De ahora en adelante, podríamos decretar la movilización general, y podríamos combatir en todas partes. No nos callaremos más, y miraremos fijo a los ojos a todos aquellos (que nos critican), y les diremos ustedes son unos traidores”.
El líder chiíta aseguró por otra parte que “todas las ciudades pueden caer, pero esto no afectará nuestra determinación, debemos guardar nuestra moral alta”. El ejército del régimen sirio, apoyado por el Hezbollah, recientemente ha sufrido una serie de reveses en Siria particularmente con pérdidas de grandes ciudades tales como Jisr el-Choughour, Idlib y últimamente Palmira.
“Si no hubiéramos combatido en Alep, Homs y Damasco, hubiéramos debido combatir en Baalbeck, Hermel, Ghazieh, y en otras ciudades (libanesas)”, estimó Hassan Nasrallah. El compromiso militar del partido chiíta en Siria suscitó las críticas de sus detractores libaneses, que estiman que esa es la causa de los enfrentamientos sobre territorio libanés con los jihadistas venidos de Siria.
Es particularmente el caso del presidente de la municipalidad de Ersal en Bekaa, Ali Hojeiry, que hizo sonar la alarma, temiendo por su ciudad.
Hojeiry estimó, en una entrevista al diario kuwaití al-Anbaa aparecida el sábado, que “el Hezbollah y los jihadistas del grupo Estado Islámico querían incendiar Ersal”, pero manifestó su confianza en el ejército libanés para proteger la ciudad.
Ersal y sus alrededores fueron el teatro de enfrentamientos sangrientos en agosto de 2014 entre el ejército libanés y los jihadistas venidos mayoritariamente de Siria. Desde entonces, varios choques han ocurrido entre las dos partes. Al amparo de los combates en Qalamun entre el Hezbollah y los jihadistas que se suceden desde hace varias semanas, numerosos observadores temen ver a los extremistas sirios refugiarse en la ciudad de Ersal.
El sábado apenas caída la noche, el Hezbollah afirmó en un comunicado que las declaraciones del secretario general del partido chiíta habían sido sacadas de contexto por ciertos medios, sin dar más precisiones.

Fuente: OLJ 23/05/2015



Le Hezbollah envisage la mobilisation générale

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a envisagé une mobilisation générale des combattants du parti face à la menace des jihadistes sunnites syriens, rapporte le quotidien al-Akhbar (proche du Hezbollah) dans son édition de samedi.
"Le danger qui nous guette est existentiel et ressemble à celui de 1982", a affirmé le chef du parti chiite lors d'une rencontre avec des blessés du Hezbollah, en référence à l'invasion israélienne du Liban cette année-là.
Le Hezbollah affronte depuis 2012 les jihadistes sunnites qui combattent le régime syrien de Bachar el-Assad en Syrie. Depuis le début du mois de mai, il combat ces jihadistes dans la région frontalière du Qalamoun.
"Il s'agit d'une nouvelle phase, au cours de laquelle nous aurons recours à toutes nos forces afin de faire face aux “takfiristes” (jihadistes sunnites), a ajouté Hassan Nasrallah. Nous allons combattre partout, sans avoir honte de quiconque, et ceux qui s'y opposent n'ont qu'à faire ce qu'ils croient être convenable".
"Le temps de la mobilisation est arrivé, a estimé Hassan Nasrallah, et tout le monde peut y contribuer, même en paroles. (...) A l'avenir, nous pourrions décréter la mobilisation générale, et nous pourrions combattre partout. Nous ne nous tairons plus, et nous fixerons dans les yeux tous ceux (qui nous critiquent), et leur dirons vous êtes des traîtres".
Le leader chiite a assuré par ailleurs que "toutes les villes peuvent tomber, mais cela n'affectera pas notre détermination, nous devons garder notre moral haut". L'armée du régime syrien, soutenue par le Hezbollah, a récemment essuyé une série de revers en Syrie notamment avec la pertes de grandes villes telles que Jisr el-Choughour, Idleb et dernièrement Palmyre.
"Si nous n'avions pas combattu à Alep, Homs et Damas, nous aurions dû combattre à Baableck, au Hermel, à Ghazieh, et dans d'autres villes (libanaises)", a estimé Hassan Nasrallah. L'engagement militaire du parti chiite en Syrie a suscité les critiques de ses détracteurs libanais, ceux-ci estimant qu'il est la cause des affrontements sur le territoire libanais avec les jihadistes venus de Syrie.
C'est notamment le cas du président de la municipalité de Ersal dans la Békaa, Ali Hojeiry, qui a tiré la sonnette d'alarme, craignant pour sa ville.
M. Hojeiry a estimé, dans un entretien au quotidien koweïtien al-Anbaa paru samedi, que "le Hezbollah et les jihadistes du groupe Etat islamique voulaient enflammer Ersal", mais a exprimé sa confiance en l'armée libanaise pour protéger la ville.
Ersal et ses alentours ont été le théâtre d'affrontements sanglants en août 2014 entre l'armée libanaise et les jihadistes venus majoritairement de Syrie. Depuis, plusieurs accrochages ont lieu entre les deux parties. A l'ombre des combats au Qalamoun entre le Hezbollah et les jihadistes qui durent depuis plusieurs semaines, de nombreux observateurs craignent de voir les extrémistes syriens se réfugier dans la ville de Ersal.
Samedi en début de soirée, le Hezbollah a affirmé dans un communiqué que des déclarations du secrétaire général du parti chiite ont été sorties de leur contexte par certains médias, sans donner plus de précisions.

OLJ 23/05/2015