miércoles, 31 de agosto de 2011

Irán acepta algunas medidas de supervisión de su programa nuclear por parte de la AIEA.

Irán preparada para una cooperación limitada con la AIEA.

Irán se dijo estar lista, el lunes, a reforzar dentro de un marco "limitado", su cooperación con la Agencia internacional de energía atómica (AIEA) sobre su controvertido programa nuclear. Teherán está dispuesto hoy a "examinar" ciertas cuestiones que se plantea la comunidad internacional sobre su programa nuclear, aseguró el responsable de este programa, Fereydoun Abbassi Davani, en una entrevista a la agencia oficial Irna. "Estos exámenes conciernen solamente a un número limitado de casos", precisó, no obstante, que considerarán esta etapa "si los países hostiles hacia nuestras actividades nucleares pacíficas continúan presentando otras cuestiones".
Incluso "limitada", ésta cooperación representaría un avance en la cuestión nuclear iraní. Irán se negaba hasta ahora a discutir nuevas cuestiones mencionadas por la AIEA sobre su programa nuclear. Teherán ha recibido seis condenas de la ONU y severas sanciones internacionales contra su programa nuclear, sobre el cual Occidente teme que tenga un objetivo militar, lo que Teherán califica de alegaciones sin fundamento.
El jefe de los inspectores de la AIEA, Herman Nackaerts, acompañado de sus colaboradores, efectuó a mediados de agosto una visita de cinco días en el país. "Pusimos a disposición del Sr. Nackaerts más información sobre nuestras actividades nucleares pacíficas. Autorizamos particularmente una visita a la fábrica de producción de agua pesada de Arak y [del centro] de investigación sobre centrifugadoras de nueva generación" destinadas a enriquecer el uranio, declaró Abbassi Davani. Nackaerts también pudo visitar la central nuclear de Bouchehr, las instalaciones de enriquecimiento de uranio en Fordoo y Natanz y la fábrica de barras de combustible de Ispahan.

No más intercambio de combustible.

Abbassi Davani anunció, no obstante, que Irán no discutirá más un intercambio de combustible con las grandes potencias, Teherán dispondría en lo sucesivo de capacidades suficientes de enriquecimiento y de bastante uranio al 20% para su reactor de investigación de Teherán. "Contrariamente a la propaganda de Occidente, Irán no tiene intenciones de enriquecer uranio a más del 20%", aseguró Abbassi Davani. Subrayó, sin embargo, que "la producción de uranio enriquecido al 20% iba a continuar y no se detendría", incluso aunque Irán ya tenga "bastante uranio al 20%" para el reactor de Teherán.
Las grandes potencias propusieron, sin éxito, en el 2009, que Irán volviera a llevar sus stocks de uranio al 3,5% para obtener en contrapartida de Moscú y de París combustible al 20% para su reactor de investigaciones. Esta solución pretendía evitar que Irán desarrolle sus capacidades de enriquecimiento y no posea bastante stock de uranio enriquecido al 3,5% para poder producir en el futuro armas atómicas. Las grandes potencias temen que Irán adquiera a futuro la capacidad de enriquecer uranio a más del 90%, una tasa que le permitiría producir el arma nuclear.

Fuente: Le Monde con AFP 30.08.2011



L'Iran prêt à une coopération limitée avec l'AIEA.

L'Iran s'est dit prêt, lundi, à renforcer dans un cadre "limité" sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son programme nucléaire controversé. Téhéran est prêt aujourd'hui à "examiner" certaines questions que se pose la communauté internationale sur son programme nucléaire, a assuré le responsable de ce programme, Fereydoun Abbassi Davani, dans une interview à l'agence officielle Irna. "Ces examens concernent seulement un nombre limité de cas", a-t-il toutefois précisé, estimant que "sinon les pays hostiles à nos activités nucléaires pacifiques ne vont pas cesser de présenter d'autres questions".
Même "limitée", une telle coopération représenterait une avancée dans le dossier du nucléaire iranien. L'Iran refusait jusqu'à maintenant de discuter des nouvelles questions évoquées par l'AIEA sur son programme nucléaire. Téhéran est sous le coup de six condamnations de l'ONU et de sévères sanctions internationales contre son programme nucléaire, dont les Occidentaux redoutent qu'il n'ait un objectif militaire, ce que Téhéran qualifie d'allégations sans fondement.
Le chef des inspecteurs de l'AIEA, Herman Nackaerts, accompagné de ses adjoints, a effectué à la mi-août une visite de cinq jours dans le pays. "Nous avons mis à la disposition de M. Nackaerts plus d'informations sur nos activités nucléaires pacifiques. Nous avons notamment autorisé une visite de l'usine de production d'eau lourde d'Arak et [du centre] de recherches sur les centrifugeuses de la nouvelle génération" destinées à enrichir l'uranium, a déclaré M. Abbassi Davani. M. Nackaerts a également pu visiter la centrale nucléaire de Bouchehr, les installations d'enrichissement d'uranium à Fordoo et Natanz et l'usine de fabrication de barres de combustible d'Ispahan.

Plus d´échange de combustible.

M. Abbassi Davani a toutefois annoncé que l'Iran ne discuterait plus d'un échange de combustible avec les grandes puissances, Téhéran disposant désormais de capacités d'enrichissement suffisantes et d'assez d'uranium à 20 % pour son réacteur de recherche de Téhéran. "Contrairement à la propagande de l'Occident, l'Iran n'a pas l'intention de faire de l'enrichissement d'uranium à plus de 20 %", a assuré M. Abbassi Davani. Il a toutefois souligné que "la production d'uranium enrichi à 20 % allait continuer et ne s'arrêterait pas", même si l'Iran avait déjà "suffisamment d'uranium à 20 %" pour le réacteur de Téhéran.
Les grandes puissances ont proposé, sans succès, en 2009 que l'Iran remette ses stocks d'uranium à 3,5 % pour obtenir en contrepartie de Moscou et de Paris du combustible à 20 % pour son réacteur de recherche. Cette solution visait à éviter que l'Iran développe ses capacités d'enrichissement et ne possède suffisamment de stock d'uranium enrichi à 3,5 % pour pouvoir fabriquer à terme l'arme atomique. Les grandes puissances craignent que l'Iran acquière à terme la capacité d'enrichir de l'uranium à plus de 90 %, un taux permettant de fabriquer l'arme nucléaire.

Le Monde avec AFP 30.08.2011