Una bomba dirigida contra el edificio de la ONU en Abuja, 18 muertos.
Una bomba explotó el viernes en la representación de las Naciones Unidas en Abuja, la capital de Nigeria, dejando un saldo de por lo menos 18 muertos.
En Nueva York, el secretario general de la ONU, Ban Ki-Moon, que denunció este atentado, dijo esperar un balance "considerable".
Fuentes cercanas a los servicios de seguridad y testigos dicen haber visto un vehículo entrar en el edificio y luego explotar, provocando enormes daños en un complejo donde trabajan cerca de 400 personas en agencias de la ONU.
El atentado no ha sido reivindicado, pero las sospechas llevan hacia la secta islamista Boko Haram y hacia Al Qaeda en el Magreb islámico (Aqmi).
"Boko Haram o Aqmi parecen estar detrás de este atentado, que marca una escalada de la situación en materia de seguridad en Nigeria", se comenta en el seno de los servicios de seguridad. "Es lo peor que podía suceder".
Un habitante de Abuja, James John, estaba presente en el momento del atentado.
"Cuando el coche entró, fue directamente hacia el subsuelo y explotó, matando a gente que se encontraba en la recepción, a derecha e izquierda", dijo él. "El edificio entero estaba prendido fuego".
Seguridad reforzada.
Los cuerpos estaban desparramados por el suelo, mientras que socorristas, soldados y policías rodeaban el edificio y transportaban con urgencia a los heridos a hospitales.
"Las víctimas han sido transportadas a diferentes hospitales, no estamos seguros de su número, hay por lo menos 18 muertos", declaró el jefe de la policía de Abuja, Mike Zuokumor.
Ban Ki-Moon anunció la partida inmediata para Abuja de la vicesecretaria general de las Naciones Unidas, Asha-Rose Migiro. Será acompañada del responsable de las cuestiones de seguridad de la ONU, Gregory Starr.
El presidente nigeriano Goodluck Jonathan condenó el atentado y ordenó reforzar la seguridad en Abuja.
La secta Boko Haram, que significa en lengua hausa "la educación occidental es pecado", está detrás de atentados y ataques casi diarios contra policías en el nordeste del país.
Los islamistas de Boko Haram reivindicaron en junio un atentado con un coche bomba que se dirigió contra la comisaría central de la policía de Abuja, cuyo modus operandi recuerda el ataque de este viernes. Un vehículo se había estrellado contra la comisaría y explotó, muriendo el conductor. El jefe de la policía había sobrevivido de casualidad.
No se trata del primer ataque dirigido contra agencias de la ONU en suelo africano. En diciembre del 2007, un ataque con coche bomba contra un edificio de las Naciones Unidas en Argel mató a 41 personas, entre los cuales 17 personas eran miembros de la ONU.
Además, en el 2003, 22 personas, quince de ellos miembros de las Naciones Unidas, habían perecido durante un atentado contra la representación de la ONU en Bagdad.
Fuente: Reuters Abuja, editado por Gilles Trequesser 26 de agosto 2011.
Une bombe vise le bâtiment de l'Onu à Abuja, 18 morts.
Une bombe a explosé vendredi à la représentation des Nations unies à Abuja, la capitale du Nigeria, faisant au moins 18 morts.
A New York, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui a dénoncé cet attentat, a dit s'attendre à un bilan "considérable".
Des sources proches des services de sécurité et des témoins disent avoir vu un véhicule entrer dans le bâtiment et exploser ensuite, provoquant d'énormes dégâts dans un complexe où près de 400 personnes travaillent dans des agences de l'Onu.
L'attentat n'a pas été revendiqué, mais les soupçons se portent vers la secte islamiste Bobo Haram et vers Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Boko Hamra ou Aqmi semblent être à l'origine et (cet attentat) marque une escalade de la situation en matière de sécurité au Nigeria", dit-on au sein des services de sécurité. "C'est la pire chose qui pouvait arriver".
Un habitant d'Abuja, James John, était présent lors de l'attentat.
"Quand la voiture est entrée, elle est allée directement vers le sous-sol et a explosé, tuant des gens qui se trouvaient à la réception, à droite et à gauche", a-t-il dit. "L'édifice tout entier était en feu".
Sécurité renforcée.
Des corps jonchaient le sol, alors que des secouristes, des soldats et des policiers encerclaient le bâtiment et transportaient en urgence les blessés dans des hôpitaux.
"Les victimes ont été transportées dans différents hôpitaux, on n'est pas sûr de leur nombre, il y a au moins 18 morts", a déclaré le chef de la police d'Abuja, Mike Zuokumor.
Ban Ki-moon a annoncé le départ immédiat pour Abuja de la vice-secrétaire générale des Nations unies, Asha-Rose Migiro. Elle sera accompagnée du responsable des questions de sécurité à l'Onu, Gregory Starr.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a condamné l'attentat et a ordonné de renforcer la sécurité à Abuja.
La secte Boko Haram - signifiant en langue haoussa que l'éducation occidentale est "péché" - est à l'origine d'attentats et d'attaques quasi quotidiennes contre des policiers dans le nord-est du pays.
Les islamistes de Boko Haram ont revendiqué en juin un attentat à la voiture piégée visant le commissariat central de la police d'Abuja, dont le modus operandi rappelle l'attaque de vendredi. Un véhicule avait foncé dans le commissariat et explosé, tuant le conducteur. Le chef de la police avait survécu de justesse.
Il ne s'agit pas de la première attaque visant des agences de l'Onu sur le sol africain. En décembre 2007, une attaque à la voiture piégée contre un bâtiment des Nations unies à Alger avait tué 41 personnes, dont 17 personnes membres de l'Onu.
En outre, en 2003, 22 personnes, dont quinze membres des Nations unies, avaient péri lors d'un attentat contre la représentation de l'Onu à Bagdad.
Reuters Abuja, édité par Gilles Trequesser vendredi 26 août 2011.