viernes, 21 de julio de 2017

Con varios interrogantes y sin los resultados esperados concluye el apoyo de Estados Unidos a los grupos rebeldes sirios que se oponían al régimen de Bachar al-Assad


La CIA termina con el apoyo a los rebeldes sirios

Estados Unidos. Donald Trump decidió hace un mes con el jefe de la CIA que el programa de apoyo a los rebeldes sirios llegará a su fin.

La CIA decidió terminar con su programa de apoyo a los rebeldes sirios que combaten contra el presidente sirio Bachar el-Assad, anunció el miércoles el Washington Post.
Este programa de apoyo iniciado hace cuatro años tuvo un impacto limitado, particularmente desde la entrada al conflicto de las fuerzas armadas rusas apoyando a Bachar el-Assad en 2015, confiaron responsables norteamericanos al diario, bajo cobertura de anonimato.
El presidente Donald Trump tomó esta decisión hace casi un mes, después de una reunión con el jefe de la CIA, Mike Pompeo, y el consejero de Seguridad nacional, el general H.R. McMaster, agrega el Washington Post. La Casa Blanca y la CIA rechazaron hacer cualquier comentario.

“Encontrar medios para poder trabajar con Rusia”

El Washington Post estima que la eliminación de este programa de apoyo a los rebeldes sirios refleja el interés del presidente norteamericano “de encontrar medios para trabajar con Rusia” así como también “el reconocimiento de los límites de la influencia de Washington y de la voluntad de expulsar a al-Assad del poder”.
Esta decisión ocurre mientras Estados Unidos y Rusia negociaron un alto el fuego en el sudoeste de Siria, cubriendo una parte de la zona donde operan los rebeldes. El alto el fuego fue anunciado el 7 de julio durante la Cumbre del G20 en Hamburgo, en Alemania, donde Donald Trump y el presidente ruso Vladimir Putin se reunieron por primera vez.
El ex presidente Barack Obama había aprobado este programa de ayuda en 2013 en un momento donde diversos grupos rebeldes buscaban apoyo exterior en el marco de un levantamiento general contra el régimen sirio. Es así que miles de combatientes rebeldes fueron instruidos y armados.
Pero el compromiso de Estados Unidos sigue siendo ambiguo a causa de las dudas en Washington sobre la capacidad de los rebeldes de derrocar a Bachar el-Assad y de la prioridad dad al combate contra el grupo Estado Islámico.
El interés por este programa se fue socavando desde el año pasado después de la pérdida por los rebeldes de zonas que controlaban en la ciudad de Alepo, luego de una amplia ofensiva del ejército sirio, apoyado por Rusia.

Fuente: 24 Heures con AFP 20.07.2017



La CIA met fin au soutien aux rebelles syriens

Etats-Unis. Donald Trump a décidé il y a un mois avec le patron de la CIA que le programme de soutien aux rebelles syriens prendrait fin.

La CIA a décidé de mettre fin à son programme de soutien aux rebelles syriens qui combattent le président syrien Bachar el-Assad, a annoncé mercredi le Washington Post.
Ce programme de soutien initié il y a quatre ans n'a eu qu'un impact limité, particulièrement depuis l'entrée dans le conflit des forces armées russes aux côtés de Bachar el-Assad en 2015, ont confié des responsables américains au quotidien, sous couvert d'anonymat.
Le président Donald Trump a pris cette décision il y a près d'un mois, après un entretien avec le patron de la CIA, Mike Pompeo et le conseiller à la Sécurité nationale, le général H.R. McMaster, ajoute le Washington Post. La Maison Blanche et la CIA se sont refusées à tout commentaire.

«Trouver des moyens de travailler avec la Russie»

Le Washington Post estime que l'élimination de ce programme de soutien aux rebelles syriens reflète l'intérêt du président américain «pour trouver des moyens de travailler avec la Russie» ainsi qu'une «reconnaissance des limites de l'influence de Washington et de la volonté de chasser Assad du pouvoir».
Cette décision intervient alors que les Etats-Unis et la Russie ont négocié un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie, couvrant une partie de la zone où les rebelles opèrent. Le cessez-le-feu a été annoncé le 7 juillet lors du Sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, où Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois.
L'ancien président Barack Obama avait approuvé ce programme d'aide en 2013 au moment où divers groupes rebelles cherchaient un soutien extérieur dans le cadre d'un soulèvement général contre le régime syrien. Des milliers de combattants rebelles ont ainsi été formés et armés.
Mais l'engagement des Etats-Unis est resté ambigu en raison des doutes à Washington sur la capacité des rebelles à renverser Bachar el-Assad et de la priorité donnée au combat contre le groupe Etat islamique.
L'intérêt pour ce programme s'est encore érodé l'année dernière après la perte par les rebelles des zones qu'ils contrôlaient dans la ville d'Alep, à la suite d'une vaste offensive de l'armée syrienne, soutenue par la Russie.

24 Heures avec AFP 20.07.2017