G20: Hamburgo, bastión del
anticapitalismo, transformado en fortaleza
Alemania ejerce este año
la presidencia rotativa del G20, y Angela Merkel eligió su ciudad natal, Hamburgo,
para allí recibir a las 35 delegaciones de la cumbre, que tendrá lugar el viernes
7 y el sábado 8 de julio. La elección de la capital del norte de Alemania
impone un desafía logístico y de seguridad considerable. La ciudad conocerá
tres días de casi estado de urgencia.
Treinta manifestaciones
están anunciadas durante la duración de la cumbre. Una de las principales
agrupaciones, organizada por la extrema izquierda y bautizada “Bienvenido al
infierno” está prevista para el jueves a la noche.
Hamburgo teme sobre todo a
las escaramuzas de la extrema izquierda, entre 7.000 y 8.000 militantes son
esperados en la ciudad, pero también a los choques entre kurdos y turcos
ligados a la llegada del presidente Erdogan. Sin olvidar la amenaza del
terrorismo islamista.
Alrededor de 20.000 policías
llegados desde todos los rincones de Alemania serán desplegados. Un hogar de
recibimiento de refugiados, situado sobre la otra ribera del Elba, fue
transformado en una prisión de alta seguridad pudiendo albergar hasta 400
personas. Y un equipo de 9 magistrados instalado en la cercanía podrán dictar
penas inmedaitamente.
A diferencia de un G7, el
G20 exige la logística de una gran ciudad, explica el portavoz del gobierno. Hace
falta poder albergar y ofrecer un espacio de trabajo a alrededor de 10.000
invitados. En Alemania, sólo Hamburgo, Munich o Berlín ofrecen tales posibilidades.
Hamburgo también es un
símbolo, el de apertura al mundo, un símbolo importante para Angela Merkel. Pero
Hamburgo también es, tradicionalmente, uno de los lugares más importante del
activismo de extrema izquierda en el país.
La ciudad cuenta con unos
1.000 militantes, de los cuales 600 a 700 estarían listos para recurrir a la
violencia. Organizar el G20 bajo las ventanas de su punto de encuentro, el
centro cultural Rote Flora, es percibido como una verdadera provocación por los
independientes.
Los choques con las
fuerzas del orden comenzaron desde el inicio de la semana. Por eso está
previsto un dispositivo excepcional para el evento. Queda como testimonio el
hecho de que un equipo de nueve magistrados instalados en la cercanía de la
prisión temporaria podrá dictar penas de inmediato.
Fuente: RFI por la
corresponsal en Berlin Nathalie Versieux, publicado el 06-07-2017
G20: Hambourg, bastion de
l'anticapitalisme, transformée en forteresse
L’Allemagne exerce cette
année la présidence tournante du G20, et Angela Merkel a choisi sa ville
natale, Hambourg, pour y recevoir les 35 délégations du sommet, qui aura lieu
vendredi 7 et samedi 8 juillet. Le choix de la capitale du Nord de l’Allemagne
pose un défi logistique et sécuritaire considérable. La ville va connaître trois
jours de quasi-état d'urgence.
Trente manifestations sont
annoncées pendant la durée du sommet. L’un des principaux regroupements,
organisé par l’extrême gauche et baptisé « Bienvenue en enfer », est prévu ce
jeudi soir.
Hambourg redoute surtout
les échauffourées de l’extrême gauche - 7 000 à 8 000 militants sont attendus
dans la ville -, mais également des heurts entre Kurdes et Turcs liés à la
venue du président Erdogan. Sans oublier la menace du terrorisme islamiste.
Trente manifestations sont
annoncées pendant la durée du sommet. L’un des principaux regroupements,
organisé par l’extrême gauche et baptisé « Bienvenue en enfer », est prévu ce
jeudi soir.
Hambourg redoute surtout
les échauffourées de l’extrême gauche - 7 000 à 8 000 militants sont attendus
dans la ville -, mais également des heurts entre Kurdes et Turcs liés à la
venue du président Erdogan. Sans oublier la menace du terrorisme islamiste.
Quelque 20 000 policiers
venus de toute l’Allemagne seront déployés. Un foyer d’accueil des réfugiés, situé
sur l’autre rive de l’Elbe, a été transformé en prison de haute sécurité
pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes. Et une équipe de 9 magistrats
installée à proximité pourra prononcer des peines sur le champ.
A la différence d’un G7,
le G20 demande la logistique d’une grande ville, explique le porte-parole du
gouvernement. Il faut pouvoir loger et offrir un espace de travail à quelque 10
000 invités. En Allemagne, seules Hambourg, Munich ou Berlin offrent de telles
possibilités.
Hambourg est aussi un symbole,
celui de l'ouverture sur le monde, un symbole important pour Angela Merkel.
Mais Hambourg est également, traditionnellement, un des hauts lieux de
l’activisme d’extrême gauche dans le pays.
La ville compte quelque
1000 militants, dont 600 à 700 seraient prêts à recourir à la violence.
Organiser le G20 sous les fenêtres de leur point de ralliement, le centre
culturel Rote Flora, est perçu comme une véritable provocation par les
autonomes.
Les heurts avec les forces
de l’ordre ont commencé dès le début de la semaine. D'où le dispositif
exceptionnel prévu pour l'évènement. En témoigne le fait qu'une équipe de neuf
magistrats installée à proximité de la prison temporaire pourra prononcer des
peines sur-le-champ.