Irak: el ejército iraquí
lanza el asalto sobre la ciudad vieja de Mosul para expulsar a Daech de su
último emplazamiento
Una reconquista de esta
zona, donde están atrapados según la ONU alrededor de 100.000 civiles, es
crucial para expulsar al EI de la totalidad de Mosul.
El objetivo es recuperar
el control de la totalidad de la segunda ciudad de Irak. Las fuerzas iraquíes
lanzaron este domingo el asalto para expulsar a la organización Estado Islámico
(EI) de la ciudad vieja de Mosul.
“Las fuerzas del ejército,
del contraterrorismo y de la policía federal lanzaron el asalto sobre la ciudad
vieja”, anunció el jefe de las operaciones, el general Abdelamir Yarallah, en
un comunicado.
Ataques aéreos y
operaciones terrestres
Otro comandante de las
fuerzas de elite del contraterrorismo, el general Abdel Wahab al-Saadi,
confirmó a la AFP “el comienzo del asalto contra la ciudad vieja”.
“Los ataques aéreos
comenzaron justo después de medianoche. Las operaciones terrestres contra
sectores de la ciudad vieja comenzaron al alba”, por su parte precisó un
oficial del comando de operaciones.
Una reconquista de esta
zona, donde están atrapados según la ONU alrededor de 100.000 civiles, es
crucial para expulsar al EI de la totalidad de Mosul, su último gran feudo urbano
en Irak.
A la conquista de la parte
occidental de la ciudad
Apoyadas por una coalición
internacional liderada por Estados Unidos, las fuerzas iraquíes realizan desde
octubre de 2017 una vasta ofensiva para expulsar al EI de Mosul, ciudad al
norte del país, la cual habían tomado en junio de 2014.
Las fuerzas iraquíes
recuperaron a fines de enero la parte oriental y buscan controlar a
continuación la parte occidental donde se encuentra la ciudad vieja, un sector
difícil de recuperar.
Según el ejército iraquí,
la gran mayoría de los jihadistas están atrincherados en la ciudad vieja que
las fuerzas armadas buscan cercar estos últimos meses.
Situada sobre la ribera
occidental del Tigris, río que corta la ciudad en dos, la ciudad vieja es un
laberinto de pequeñas calles densamente pobladas, poco propicias para el avance
de los blindados y donde el uso de armas pesadas genera el riesgo de poner en
peligro a la población civil.
“Penuria y pánico”
“Más de 100.000 civiles
podrían estar retenidos aún en la ciudad vieja. Estos civiles son de hecho
esencialmente retenidos como escudos humanos”, declaró el viernes el
representante del Alto Comisariado de la ONU para los refugiados en Irak, Bruno
Geddo.
Él explico que el EI capturó
civiles al exterior de Mosul y los hizo venir a la fuerza a la ciudad vieja. “Sabemos
que el EI los capturó y los retiene con ellos” mientras huían de los combates.
Sin agua ni alimentos y
privados de electricidad, estos civiles “viven en una situación creciente de
penuria y pánico”, dijo, precisando que francotiradores tratan de matar a
aquellos que intentan escapar de la zona bajo control de los jihadistas.
Desde el comienzo de la
ofensiva, 862.000 personas han sido desplazadas de Mosul. 195.000 de entre
ellas sin embargo volvieron a la ciudad, principalmente al Este. En total,
667.000 civiles aún están desplazados y viven con familias de acogida o en los
13 campos levantados por el HCR.
Fuente: 20 Minutes con AFP
publicado el 18.06.2017
Irak: L'armée irakienne
lance l'assaut sur la vieille ville de Mossoul pour chasser Daesh de son
dernier carré
Une reconquête de cette
zone où sont pris au piège selon l’ONU quelque 100.000 civils est cruciale pour
la reprise à l’EI de la totalité de Mossoul.
L’objectif est de
reprendre le contrôle de la totalité de la deuxième cité d’Irak. Les forces
irakiennes ont lancé ce dimanche l’assaut pour chasser l’organisation de l’Etat
islamique (EI) de la vieille ville de Mossoul.
«Les forces de l’armée, du
contre-terrorisme et de la police fédérale ont lancé l’assaut sur la vieille ville»,
a annoncé le chef des opérations, le général Abdelamir Yarallah, dans un
communiqué.
Frappes aériennes et
opérations terrestres
Un autre commandant des
forces d’élite du contre-terrorisme, le général Abdel Wahab al-Saadi, a
confirmé à l’AFP «le début de l’assaut contre la vieille ville».
«Les frappes aériennes ont
commencé juste après minuit. Les opérations terrestres contre des parties de la
vieille ville ont elle débuté à l’aube», a pour sa part précisé un officier du
commandement des opérations.
Une reconquête de cette
zone où sont pris au piège selon l’ONU quelque 100.000 civils est cruciale pour
la reprise à l’EI de la totalité de Mossoul, son dernier grand fief urbain en
Irak.
A la conquête de la partie
occidentale de la ville
Appuyées par une coalition
internationale conduite par les Etats-Unis, les forces irakiennes mènent depuis
octobre 2017 une vaste offensive pour chasser l’EI de Mossoul, ville du nord du
pays dont il s’était emparé en juin 2014.
Elles ont reconquis fin
janvier la partie orientale et cherchent à contrôler désormais la partie
occidentale où se trouve la vieille ville, un secteur difficile à reprendre.
Selon l’armée irakienne,
la grande majorité des djihadistes sont retranchés dans la vieille ville que
les forces armées ont cherché à encercler ces derniers mois.
Située sur la rive
occidentale du Tigre, fleuve qui coupe la cité en deux, la vieille ville est un
dédale de petites rues fortement peuplé, guère propice à l’avancée des blindés
et où l’usage d’armes lourdes risque de mettre en péril la population civile.
«Pénurie et terreur»
«Plus de 100.000 civils
pourraient être encore retenus dans la vieille ville. Ces civils sont en fait
essentiellement retenus comme boucliers humains», a déclaré vendredi le
représentant du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés en Irak, Bruno
Geddo.
Il a expliqué que l’EI a
capturé des civils à l’extérieur de Mossoul et les a fait venir de force dans
la vieille ville. «Nous savons que l’EI les a pris avec eux» alors qu’ils
fuyaient des combats.
Sans eau ni nourriture et
privés d’électricité, ces civils «vivent dans une situation croissante de
pénurie et de terreur», a-t-il dit, précisant que des snipers tentent de tuer
ceux qui essaient de quitter la zone sous contrôle des jihadistes.
Depuis le début de
l’offensive, 862.000 personnes ont été déplacées de Mossoul. 195.000 d’entre
elles sont toutefois revenus dans la ville, essentiellement dans l’est. Au
total, 667.000 civils sont toujours déplacés et vivent dans des familles
d’accueil ou dans les 13 camps érigés par le HCR.
20 Minutes avec AFP publié
le 18.06.2017