Los palestinos se
manifiestan en apoyo a los presos en huelga de hambre
Es una de las más
importantes huelgas de hambre de presos palestinos que se ha visto desde hace
veinte años. Serían más de 1.000 según la administración penitenciaria israelí,
1.500 según las asociaciones de defensa de los presos, los que han iniciado
este movimiento colectivo este lunes 17 de abril, respondiendo así al
llamamiento de Marwan Barghouti, emblemático dirigente de Fatah, condenado a
prisión perpetua. El objetivo de esta huelga de hambre ilimitada es denunciar
las condiciones de detención de los 6.300 palestinos encarcelados en Israel. Numerosas
manifestaciones de apoyo eran organizadas hoy en Cisjordania. En Ramallah, la
sede de la Autoridad Palestina, 300 a 400 personas se reunieron, entre ellos
familiares de detenidos, preocupados pero determinados.
Retratos de presos son
levantados en alto por las familias de los detenidos reunidos en Ramallah.
Mahmoud Zayeh, aprisiona la foto de su hijo contra el pecho, “Él fue detenido
hace 15 años, aquí en Ramallah, se llama Majd Zayeh”, detalla su padre.
Con voz temblorosa, Fadwa
Barghouti toma el micrófono para denunciar las condiciones de detención de los
6.300 palestinos encarcelados en Israel. La mujer de Marwan Barghouti, el
emblemático dirigente de Fatah condenado a prisión perpetua, quien lanzó este
movimiento, sin embargo, no esconde sus temores. “Estoy inquieta, muy inquieta,
no solamente por mi marido sino por todos los presos, explica. Pero las familias
de los detenidos se apoyan en mí, hace falta que sea fuerte”.
“Último recurso”
Esta huelga de hambre es
necesaria, según Majed Bamya, diplomático palestino encargado del asunto de los
presos políticos. “Es el último recurso para hacerse entender y pedir al mundo
que intervenga sobre la potencia ocupante para que detenga estas violaciones de
derechos de los presos, que son personas protegidas en virtud de la Convención
de Ginebra”, afirma.
La huelga podría
prolongarse en el tiempo. La administración penitenciaria israelí ya anunció
que no negociará con los presos.
Fuente: RFI por Marine
VlahovicI, corresponsal en Ramallah, publicado el 17-04-2017
Les Palestiniens
manifestent en soutien aux prisonniers en grève de la faim
C'est l'une des plus
importantes grèves de la faim de prisonniers palestiniens que l'on ait vues
depuis vingt ans. Ils seraient plus de 1 000 selon l'administration
pénitentiaire israélienne, 1 500 selon les associations de défense des
prisonniers, à avoir entamé ce mouvement collectif ce lundi 17 avril, répondant
ainsi à l'appel de Marwan Barghouti, dirigeant emblématique du Fatah, condamné
à la prison à vie. L’objectif de cette grève de la faim illimitée est de
dénoncer les conditions de détention des 6 300 palestiniens incarcérés en
Israël. De nombreuses manifestations de soutien étaient organisées aujourd'hui
en Cisjordanie. A Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne, 300 à 400
personnes étaient rassemblées, dont des familles de détenus, inquiètes mais
déterminées.
Des portraits de
prisonniers sont brandis haut dans le ciel par les familles de détenus
rassemblées à Ramallah. Mahmoud Zayeh lui, presse la photo de son fils contre
sa poitrine. «Il a été arrêté il y a 15 ans, ici à Ramallah, il s'appelle Majd
Zayeh», détaille-t-il.
D'une voix chevrotante,
Fadwa Barghouti prend le micro pour dénoncer les conditions de détention des 6
300 palestiniens incarcérés en Israël. La femme de Marwan Barghouti, le
dirigeant emblématique du Fatah condamné à la prison à vie qui a lancé ce
mouvement ne cache pourtant pas ses craintes. «Je suis inquiète, très inquiète,
pas seulement pour mon mari mais pour tous les prisonniers, explique-t-elle.
Mais les familles des détenus se reposent sur moi, il faut que je sois forte».
«L'ultime recours»
Cette grève de la faim est
nécessaire, selon Majed Bamya, diplomate palestinien en charge du dossier des
prisonniers politiques. «C’est l’ultime recours pour se faire entendre et
appeler le monde à intervenir auprès de la puissance occupante pour qu’elle
arrête ces violations des droits des prisonniers qui sont des personnes
protégées en vertu des conventions de Genève», affirme-t-il.
La grève pourrait bien
durer. L'administration pénitentiaire israélienne a déjà annoncé qu'elle ne
négocierait pas avec les prisonniers.
RFI par Marine VlahovicI,
correspondante à Ramallah, publié le 17-04-2017