Niza: un método preconizado
por el “ministro de atentados” del EI
El ataque perpetrado en
Niza (Alpes-Marítimos) este jueves a la noche concuerda, si es reivindicado por
la organización Estado Islámico, con la aplicación de una estrategia
preconizada por quien es apodado por los servicios de inteligencia
occidentales, el “ministro de atentados”: el sirio Abu Mohammed Al-Adnani, portavoz
oficial de la organización jihadista. Hacia la 0130 de la madrugada, la sección
antiterrorista de París se hizo cargo de la investigación.
Abu Mohammed Al-Adnani no
deja de exhortar a sus partidarios de pasar a la acción en sus países de origen.
En un largo mensaje de audio difundido en septiembre de 2014 por Al Furqan, el
principal medio del EI, se escucha: “Levántense, monoteístas, y defiendan
vuestro Estado desde su lugar de residencia, donde sea (...) Ataquen a los
soldados de los tiranos, a sus fuerzas de policía, a sus servicios de
inteligencia y sus colaboradores”. Al-Adnani alienta a aquellos que él llama
“los soldados del Califato” a utilizar cualquier arma disponible.
“Atropellen gente con sus
coches”
“Si no puedes hacer
estallar una bomba o disparar” les dice, “dense maña para encontrarse a solas
con un infiel francés o norteamericano y rómpanle el cráneo con una piedra,
mátenlo a cuchillazos, atropéllenlo con su coche, empújenlo desde un precipicio,
estrangúlenlo, envenénenlo”. “No consultes con nadie y no busques una fatwa de
alguien”, prosigue en el audio. Desde entonces ha sido compartido y difundido
por miles de sitios de internet. “Que el infiel sea combatiente o civil no
tiene importancia. Su sentencia es la misma: ambos son enemigos. Su sangre está
permitida”.
Aquel que los medios
jihadistas nombran “el sheik Adnani” a lo largo de los meses se volvió una figura
importante en el seno del EI, que podría estar encargado, además de motivar a
jihadistas aislados, en supervisar campañas de terror en occidente. Originario
de la región de Idlib, en el norte de Siria, es un veterano de la jihad
anti-norteamericana en Irak, a donde se dirigió en 2003.
Este mismo jueves, el
periodista David Thomson, especialista en jihadistas franceses, hizo notar en
su cuenta de Twitter que un combatiente que volvió a Francia exhortaba en un
video a los simpatizantes de la causa “a no unirse más al EI pero atacar en
Francia”.
Fuente: Le Parisien con AFP 14 de julio de 2016
Nice: une méthode prônée
par le «ministre des attentats» de l'EI
L'attaque perpétrée à Nice
(Alpes-Maritimes) ce jeudi soir semble correspondre, si elle est revendiquée
par l'organisation Etat islamique, à l'application d'une stratégie prônée par
celui qui est surnommé par les services de renseignements occidentaux, le
«ministre des attentats»: le syrien Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole
officiel de l'organisation djihadiste. Vers 1h30 du matin, la section
terroriste de Paris a été saisie de l'enquête.
Abou Mohammed Al-Adnani ne
cesse d'exhorter ses partisans à passer à l'action dans leurs pays d'origine.
Dans un long message audio diffusé en septembre 2014 par Al Furqan, le
principal média de l'EI, il lance: «Levez-vous, monothéistes, et défendez votre
Etat depuis votre lieu de résidence, où qu'il soit (...) Attaquez les soldats
des tyrans, leurs forces de police et de sécurité, leurs services de renseignements
et leurs collaborateurs». Al-Adnani encourage ceux qu'il nomme «les soldats du
califat» à utiliser n'importe quelle arme disponible.
«Renversez-le avec votre
voiture»
«Si vous ne pouvez pas
faire sauter une bombe ou tirer une balle», leur dit-il, «débrouillez vous pour
vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le
crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre
voiture, jetez-le d'une falaise, étranglez-le, empoisonnez-le». «Ne consultez personne
et ne cherchez de fatwa de personne», poursuit-il dans cet enregistrement, qui
a depuis été partagé et diffusé par des milliers de sites internet. «Que
l'infidèle soit combattant ou civil est sans importance. Leur sentence est la
même: ce sont tous deux des ennemis. Leur sang est permis».
Celui que les milieux
djihadistes nomment «le cheikh Adnani» est au fil des mois devenu une figure
importante au sein de l'EI, qui pourrait être chargée, en plus de motiver des
djihadistes isolés, de superviser des campagnes de terreur en Occident.
Originaire de la région d'Idlib, dans le Nord de la Syrie, c'est un vétéran du
djihad anti-américain en Irak, où il s'est rendu dès 2003.
Ce jeudi même, le
journaliste David Thomson, spécialiste des djihadistes français, notait sur son
compte Twitter qu'un combattant venu de l'Hexagone exhortait dans une vidéo les
sympathisants de la cause «à ne plus rejoindre l'EI mais à frapper en France».
Le Parisien avec AFP 14 juillet 2016