Al menos 119 personas fueron asesinadas y otras 140 resultaron heridas, el domingo 3 de julio, en un atentado suicida ocurrido antes del alba en Bagdad, y reivindicado por el grupo jihadista Estado Islámico (EI).
Se trata del atentado más mortífero perpetrado en la capital iraquí este año. El ataque golpeó una calle comercial repleta del barrio de mayoría chiita de Karrada, donde numerosos habitantes van a hacer sus compras antes de la fiesta que marca el fin del ramadan, el mes sagrado para los musulmanes. Después de la deflagración, varios edificios del barrio, así como tiendas, quedaron devastadas por las llamas.
El primer ministro iraquí Haider Al-Abadi se dirigió al lugar y prometió “castigar” a los responsables del ataq ue.
En el exterior, François Hollande denunció la “obra de criminales abyectos”. “El presidente francés repite su determinación absoluta a combatirlos donde sea y dirige sus condolencias a las autoridades y al pueblo iraquí”, según un comunicado del Elíseo.
Una segunda explosión se produjo casi al mismo momento en el barrio chiita de Al Chaab, en el norte de la capital iraquí. Una mina explotó, dejando un muerto y cuatro heridos, pero su origen está sujeto a controversias.
El EI pierde terreno
Este atentado se suma a los frecuentes ataques que golpean la capital iraquí desde el inicio del año, reivindicados casi en su totalidad por el EI. Su último ataque de envergadura en Bagdad se remonta al 17 de mayo, un doble atentado contra dos barrios había provocado cerca de 50 muertos.
La organización se había apoderado en 2014 de amplias franjas del territorio, pero luego perdió terreno frente a las fuerzas gubernamentales.
Estos ataques ocurren una semana después de la pérdida de su feudo de Fallujah, a 50 km al oeste de Bagdad, que cayó el 26 de junio en manos de las tropas pro-gubernamentales apoyadas por la coalición internacional dirigida por Estados Unidos, después de una ofensiva de varias semanas. La única gran ciudad de Irak que el grupo jihadista controla aún es la de Mosul, segunda ciudad del país situada en el norte. Varias ofensivas fueron lanzadas o están en preparación para intentar recuperarla.
Fuente: Le Monde con AFP 03.07.2016
Actualización:
Según un último balance divulgado este lunes a la mañana, al menos 213 personas murieron y más de 200 resultaron heridas.
Según un último balance divulgado este lunes a la mañana, al menos 213 personas murieron y más de 200 resultaron heridas.
Bagdad: au moins 119 morts dans un attentat revendiqué par l’EI [Actualisé]
Au moins 119 personnes ont été tuées et 140 autres blessées, dimanche 3 juillet, dans un attentat suicide survenu avant l’aube à Bagdad, et revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier perpétré dans la capitale irakienne cette année. L’attaque a frappé une rue commerçante bondée du quartier à majorité chiite de Karrada, où de nombreux habitants vont faire leurs courses avant la fête marquant la fin du ramadan, le mois sacré pour les musulmans. Après la déflagration, plusieurs bâtiments du quartier, ainsi que des échoppes, ont été ravagés par les flammes.
Le premier ministre irakien Haider Al-Abadi s’est rendu sur place et a promis de «punir» les responsables de l’attaque.
A l’étranger, François Hollande a dénoncé «l’œuvre de criminels abjects». «Le président de la République redit sa détermination absolue à les combattre partout et adresse ses condoléances aux autorités et au peuple irakien», selon un communiqué de l’Elysée.
Une deuxième explosion s’est produite quasiment au même moment dans le quartier chiite d’Al Chaab, dans le nord de la capitale irakienne. Une mine a explosé, faisant un mort et quatre blessés, mais son origine est sujet à controverse.
L’EI perd du terrain
Cet attentat vient s’ajouter aux fréquentes attaques qui ont visé la capitale irakienne depuis le début de l’année, revendiquées dans leur quasi-totalité par l’EI. Leur dernière attaque majeure à Bagdad remonte au 17 mai un double attentat contre deux quartiers avaient fait près de 50 morts.
L’organisation s’est emparée en 2014 de larges pans du territoire, mais depuis, elle a perdu du terrain au profit des forces gouvernementales.
Ces attaques surviennent une semaine après la perte de son fief de Fallouja, à 50 km à l’ouest de Bagdad, tombé le 26 juin aux mains des troupes progouvernementales soutenues par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, après une offensive de plusieurs semaines. La seule grande ville d’Irak que le groupe djihadiste contrôle encore est celle de Mossoul, deuxième ville du pays située dans le Nord. Plusieurs offensives ont été lancées ou sont en préparation pour tenter de la reprendre.
Le Monde avec AFP 03.07.2016
Actualisation:
Selon un dernier bilan divulgué ce lundi matin, au moins 213 personnes sont mortes et plus de 200 ont été blessées.
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Selon un dernier bilan divulgué ce lundi matin, au moins 213 personnes sont mortes et plus de 200 ont été blessées.