Atentados de París. Al
menos otros dos kamikazes debían atacar
Dos jihadistas fueron
arrestados en Austria en diciembre. Uno de ellos reconoció que debía ser parte
de los kamikazes de París. Los investigadores buscan a otras personas
implicadas.
¿Los tres comandos de los
atentados del 13 de noviembre en París debían estar acompañados de un cuarto? Las
declaraciones de un hombre detenido en la isla de Leros el 3 de octubre lo
hacen pensar.
Adel Haddadi, un argelino
de 29 años, reconoció ante la policía austríaca haber sido encargado por el
grupo Estado Islámico a “ir a Francia, para allí cumplir una misión”, relatan
el Washington post y Le Monde.
Se presentaban como
solicitantes de asilo hasta el 12 de abril, fecha de sus confesiones, admitiendo
hoy que debían dirigirse a Francia para cometer allí un asesinato en masa.
Reclutado en Raqqa, en Siria, por un hombre llamado Abu Ahmad, con un pakistaní
de 22 años, Muhamad Usman, su detención en Grecia por tener pasaporte falso, lo
retrasó. Al contrario de los dos hermanos iraquíes que se hicieron explotar en
el Stade de France.
El rol clave de un tal Abu
Ahmad
Adel Haddadi mencionó el
rol clave de Abu Ahmad, quién desde Raqqa, jugó el rol de reclutador y de
administrador. Este último habría confiado a sus reclutados un teléfono
portable que disponía de números pre-registrados, como también pasaportes
falsos.
En total, 199 presuntos inmigrantes
pasaron por Leros ese día y los investigadores intentan saber si otros
presuntos comandos no se deslizaron entre ellos.
Adel Haddadi y Muhamad
Usman son liberados tres semanas más tarde y retoman su ruta hacia Europa. Para
nuevamente ser detenidos en un campo de refugiados en Austria, después de haber
atravesado Macedonia, Serbia, Croacia y Eslovenia con el flujo de inmigrantes.
¿Serán juzgados con
Abdeslam y Abrini?
Según Le Monde, que
detalla con más precisión la trayectoria de los dos hombres desde su partida de
Siria, “alcanzados en Austria por un procedimiento por pertenecer a un movimiento
terrorista, Adel Haddadi et Muhamad Usman deberán ser objeto de un pedido de arresto
europeo emitido por la justicia francesa a continuación de su detención”. Podrían
entonces comparecer con Salah Abdeslam y Mohamed Abrini.
Según RTL, los
investigadores se interesaron también en varias transferencias de dinero con
destino a presuntos cómplices de los dos individuos. Dos provenientes de dos
personas diferentes en Francia y una de Bélgica. Las tarjetas SIM de los
teléfonos móviles de los dos hombres, parcialmente encriptados, también son
analizados. Los números podrían corresponder a miembros de Daech que habrían
aprovechado el flujo de inmigrantes para alcanzar Europa.
La justicia de París no
ha, por ahora, reaccionado a estas informaciones.
Fuente: Ouest-France
publicado el 26/04/2016
Attentats de Paris. Au
moins deux autres kamikazes devaient frapper
Deux djihadistes ont été
arrêtés en Autriche en décembre. L'un d'eux a avoué qu'il devait faire partie
des kamikazes de Paris. Les enquêteurs cherchent d'autres personnes impliquées.
Les trois commandos des
attentats du 13 novembre à Paris devaient-ils être accompagnés d’un quatrième?
Les déclarations d’un homme interpellé sur l’île de Leros le 3 octobre le
laissent penser.
Adel Haddadi, Algérien de
29 ans, a avoué à la police autrichienne avoir été mandaté par le groupe État
islamique pour «aller en France, pour y accomplir une mission», relatent le
Washington post et Le Monde.
Se présentant comme un
demandeur d’asile jusqu’au 12 avril, date de ses aveux, il admet aujourd'hui qu’il
devait rallier la France pour y commettre une tuerie de masse. Recruté à Raqqa,
en Syrie, par un homme nommé Abu Ahmad, avec un Pakistanais de 22 ans, Muhamad
Usman, son arrestation en Grèce pour détention de faux passeport, l'a retardé.
À l’inverse des deux frères irakiens qui se sont fait exploser au Stade de
France.
Le rôle clef d'un certain
Abou Ahmad
Adel Haddadi a évoqué le
rôle clé d'Abou Ahmad, qui depuis Raqqa, a joué le rôle de recruteur et
d'intendant. Ce dernier aurait confié à ses recrues un téléphone portable
disposant de numéros préenregistrés, ainsi que des faux passeports.
Au total, 199 migrants
présumés sont passés à Leros ce jour-là et les enquêteurs cherchent à savoir si
d'autres commandos présumés ne se sont pas glissés parmi eux.
Adel Haddadi et Muhamad
Usman sont relâchés trois semaines plus tard et reprennent leur route vers
l'Europe. Pour finalement être à nouveau arrêtés dans un camp de réfugiés en
Autriche, après avoir traversé la Macédoine, la Serbie, la Croatie et la Slovénie
avec le flux de migrants.
Jugés avec Abdeslam et
Abrini?
Selon Le Monde, qui
détaille plus précisément le parcours des deux hommes depuis leur départ de
Syrie, «visés en Autriche par une procédure pour appartenance à un mouvement
terroriste, Adel Haddadi et Muhamad Usman devraient faire l’objet d’un mandat
d’arrêt européen émis par la justice française à l’issue de leur détention».
Ils pourraient alors comparaître avec Salah Abdeslam et Mohamed Abrini.
Selon RTL, les enquêteurs
s'intéressent aussi à plusieurs transferts d'argent à destination de complices
présumés des deux individus. Deux provenaient de deux personnes différentes en
France et un de Belgique. Les cartes SIM des téléphones portables des deux
hommes - partiellement cryptées - sont également analysées. Des numéros
pourraient correspondre à des membres de Daech qui auraient profité des flux de
migrants pour gagner l'Europe.
Le parquet de Paris n'a,
pour le moment, pas réagi à ces informations.
Ouest-France publié le
26/04/2016