Arabia Saudita anuncia
haber lanzado una operación militar en Yemen
El embajador saudita en Estados
Unidos anunció el miércoles desde Washington que su país había lanzado una
operación militar en Yemen, presa de la violencia y cuya capital Sanaa es controlada
por los rebeldes chiítas huthis.
“La operación pretende
defender al gobierno legítimo” del presidente yemenita Abd Rabbo Mansur Hadi, apoyado
por Riyad, frente a los rebeldes chiítas apoyados por Irán, declaró el
embajador Adel al-Jubeir durante una conferencia de prensa.
Antes de anunciar su
intervención militar, Arabia Saudita había agrupado armas antiaéreas y otras
fuerzas en su frontera con Yemen, según funcionarios norteamericanos. Riyad está
inquieto ante el avance de los rebeldes chiítas huthis, apoyados por Irán, en
el país en plena crisis política desde hace meses. Las fuerzas sauditas
instaladas a lo largo de la frontera sur de Yemen incluyen sistemas antiaéreos
y de artillería, según estos funcionarios.
Las fuerzas aliadas a los
rebeldes chiítas en Yemen se apoderaron el miércoles del aeropuerto
internacional de Adén. Un ministro advirtió que una caída de la gran ciudad del
sur marcaría el “inicio” de una guerra civil.
El incremento de la
violencia en Yemen podría emparentarse con una guerra por poder entre la potencia
chiíta iraní, que apoya a los Huthis, y la Arabia Saudita sunnita, que apoya al
presidente Hadi.
Cuando Hadi huyó de su
residencia vigilada por los Huthis en Sanaa en febrero y reapareció en Adén,
Arabia Saudita fue el primer país en trasladar su embajada a esta ciudad, en un
claro gesto de apoyo al dirigente yemenita.
Pero los rebeldes huthis,
sospechados de lazos con Irán y con el ex presidente Ali Abdallah Saleh, forzado
a dejar el poder en 2012 después de 33 años en el mismo, continuaron su
progresión hasta cerca de la frontera saudita. Y Teherán denunció abiertamente
las iniciativas que pretendían hacer del puerto de Adén la nueva capital de
Yemen.
Arabia Saudita teme que los
Huthis le echen el ojo al estrecho de Bab-el-Mandeb, que separa Yemen de Djibuti,
y que ofrece un control estratégico sobre el canal de Suez. Lo que se agregaría
a la fuerte presencia de Teherán en el estrecho de Ormúz, por el cual pasa la
mayor parte del petróleo mundial.
Fuente: iTELE con AFP
25.03.2015
L'Arabie saoudite annonce
avoir lancé une opération militaire au Yémen
L'ambassadeur saoudien aux
Etats-Unis a annoncé mercredi depuis Washington que son pays avait lancé une
opération militaire au Yémen, en proie à des violences et dont la capitale
Sanaa est contrôlée par les rebelles chiites houthis.
“L'opération vise à défendre
le gouvernement légitime" du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi,
soutenu par Ryad, face aux rebelles chiites soutenus par l'Iran, a déclaré
l'ambassadeur Adel al-Jubeir lors d'une conférence de presse.
Avant d'annoncer son
intervention militaire, l'Arabie saoudite avait massé des armes anti-aériennes
et d'autres forces à sa frontière avec le Yémen, selon des responsables
américains. Riyad s'inquiéte de l'avancée des rebelles chiites houthis,
soutenus par l'Iran, dans le pays en pleine crise politique depuis des mois.
Les forces saoudiennes installées le long de la frontière sud du Yémen
comprennent des systèmes anti-aériens et de l'artillerie, selon ces
responsables.
Des forces alliées aux
rebelles chiites au Yémen se sont emparées mercredi de l'aéroport international
d'Aden. Un ministre a averti qu'une chute de la grande ville du sud marquerait
le "début" d'une guerre civile.
La montée des violences au
Yémen pourrait s'apparenter à une guerre par procuration entre la puissance
chiite iranienne, qui soutient les Houthis, et l'Arabie Saoudite sunnite, qui
soutient le président Hadi.
Quand Hadi a fui sa
résidence surveillée par les Houthis à Sanaa en février et refait surface à
Aden, l'Arabie Saoudite a été le premier pays à transférer son ambassade dans
cette ville, dans un clair geste de soutien au dirigeant yéménite.
Mais les rebelles houthis,
soupçonnés de liens avec l'Iran et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en
2012 au départ après 33 ans au pouvoir, ont poursuivi leur progression jusque
près de la frontière saoudienne. Et Téhéran a ouvertement dénoncé les
initiatives visant à faire du port d'Aden la nouvelle capitale du Yémen.
L'Arabie saoudite craint
que les Houthis ne lorgnent sur le détroit de Bab-el-Mandeb, qui sépare le Yémen
de Djibouti, et qui offre un contrôle stratégique sur le canal de Suez. Ce qui
s'ajouterait à la forte présence de Téhéran dans le détroit d'Ormuz, par lequel
passe le gros du pétrole mondial.
iTELE avec AFP 25.03.2015