martes, 24 de febrero de 2015

La cuestión del reclutamiento de jóvenes para unirse a las filas del grupo Daech/EI pone en alerta máxima a varios países de Europa


España: desmantelamiento de una red de reclutamiento de mujeres para el EI

España anunció el martes haber desmantelado una red de reclutamiento de jihadistas y mujeres jóvenes para el grupo Estado islámico (EI), particularmente a través de Facebook, y detuvo a cuatro personas.
Esta nueva redada ocurre mientras los países europeos luchan contra la radicalización de los jóvenes, entre ellos muchachas menores de edad, que pretenden unirse al grupo EI en Siria o en Irak. La partida de tres menores la semana pasada dejó a Inglaterra en estado de shock.
Dos personas detenidas en Melilla, enclave español en Marruecos, “son las responsables de la creación y la gestión de varias plataformas en internet a través de las cuales difundían todo tipo de material de propaganda” en particular para el grupo Estado islámico, afirma el ministerio del Interior.
“En la línea recta de la estrategia del grupo terrorista Daech (grupo Estado islámico), se concentraban en el reclutamiento de mujeres que, después del proceso de adoctrinamiento, terminaban por sumarse a este grupo terrorista en las zonas de conflicto” en Siria y en Iraq, añade el ministerio en un comunicado.
Según él, estos reclutadores también organizaban “reuniones privadas a domicilio” para reclutar voluntarios, añadiendo que algunos de los jóvenes contactados “ya habían lanzado los preparativos” para dirigirse a las zonas de conflicto, sin precisar cuántos.
“Uno de los detenidos administraba una comunidad virtual que editaba material de propaganda” para el EI y tenía “más de un millar de abonados y un gran impacto en zonas de España con una fuerte tasa de radicalización”, añade esta fuente.
“En Facebook también, disponían de una multitud de abonados fuera de España, más precisamente en América latina, y en otros países como Bélgica, Francia, Pakistán, Marruecos, Arabia Saudita, Estados Unidos, Turquía y Túnez”.
La guardia civil intenta establecer los lazos entre estas dos personas y otros dos, detenidas en las provincias de Gerona y Barcelona (noreste).
Uno de estos dos últimos sospechosos, “que se había presentado en un reportaje de la cadena norteamericana CNN como simpatizante del Estado Islámico”, es descrito como alguien con “un perfil típico del actor solitario, que pasó del consumo de propaganda pro-terrorista al proselitismo intenso”.
El otro difundía material en vídeo para reclutar nuevos jihadistas, según el ministerio.
El hombre detenido en Sant Vicenç dels Horts, a 20 km de Barcelona, es un joven marroquí de 36 años que vive en España desde los ocho años, según pudieron saber periodistas de la AFP.
“No es terrorista. Para él, el Islam es la paz”, declaró su hermano Hicham Belkadar, de 33 años, que afirma que éste publicó fotos sobre el Islam “que no tienen nada que ver con el terrorismo”.
España desmanteló varias redes de este tipo en los últimos meses, en particular en los enclaves españoles en Marruecos de Melilla y Ceuta, las únicas fronteras terrestres entre Europa y África.
Según las autoridades una centena de españoles se habría unido a las filas de “milicias jihadistas” en Irak o en Siria, una cifra relativamente baja comparada con los miles de franceses, británicos o alemanes que partieron.
Un total de 550 jóvenes se unieron al EI, según una estimación del Instituto para el diálogo estratégico de Londres publicado en enero.
Francia anunció el lunes, por primera vez, haber prohibido la salida del territorio a seis personas sospechadas de querer unirse a grupos jihadistas en Siria o en Irak y que está a punto de tomar la misma medida sobre “una cuarentena” de sus ciudadanos.

Fuente: AFP 24.02.2015



Espagne: démantèlement d'un réseau de recrutement de femmes pour l'EI

L'Espagne a annoncé mardi avoir démantelé un réseau de recrutement de jihadistes et de jeunes femmes pour le compte du groupe Etat islamique (EI), notamment via Facebook, et arrêté quatre personnes.
Ce nouveau coup de filet intervient au moment où les pays européens luttent contre la radicalisation de jeunes, dont des jeunes filles mineures, qui entendent rejoindre le groupe EI en Syrie ou en Irak. Le départ la semaine précédente de trois mineures a laissé l'Angleterre sous le choc.
Deux personnes arrêtées à Melilla, enclave espagnole au Maroc, "sont les responsables de la création et la gestion de plusieurs plateformes internet par le biais desquelles elles diffusaient tout type de matériel de propagande" en particulier pour le groupe Etat islamique, affirme le ministère de l'Intérieur.
"Dans la droite ligne de la stratégie du groupe terroriste Daesh (groupe Etat islamique), ils se concentraient sur le recrutement de femmes qui, après le processus d'endoctrinement, finissaient par rejoindre ce groupe terroriste dans les zones de conflit" en Syrie et en Irak, ajoute le ministère dans un communiqué.
Selon lui, ces recruteurs organisaient également "des réunions privées à domicile" pour recruter des volontaires, ajoutant que certains des jeunes contactés "avaient déjà lancé les préparatifs" pour se rendre en zones de conflit, sans préciser combien.
"L'un des détenus administrait une communauté virtuelle qui éditait du matériel de propagande" pour EI et avait "plus d'un millier d'abonnés et un grand impact dans des zones d'Espagne avec un fort taux de radicalisation", ajoute cette source.
"Sur Facebook aussi, il disposaient d'une multitude d'abonnés à l'extérieur de l'Espagne, plus précisément en Amérique latine, et dans d'autres pays comme la Belgique, la France, le Pakistan, le Maroc, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis, la Turquie et la Tunisie".
La garde civile tente d'établir les liens entre ces deux personnes et deux autres, arrêtées dans les provinces de Gérone et Barcelone (nord-est).
L'un de ces deux derniers suspects, "qui s'était présenté dans un reportage de la chaîne américaine CNN comme un sympathisant de l'Etat islamique", est décrit comme offrant "un profil typique de l'acteur solitaire, passé de la consommation de la propagande pro-terroriste au prosélytisme intense".
L'autre diffusait du matériel vidéo pour recruter de nouveaux jihadistes, selon le ministère.
L'homme arrêté à Sant Vicenç dels Horts, à 20 km de Barcelone, est un jeune marocain de 36 ans vivant en Espagne depuis l'âge de huit ans, ont appris des journalistes de l'AFP.
"Il n'est pas terroriste. Pour lui, l'islam c'est la paix", a déclaré son frère Hicham Belkadar, 33 ans, affirmant que celui-ci a publié des photos sur l'islam "qui n'ont rien à voir avec le terrorisme".
L'Espagne a démantelé plusieurs réseaux de ce type ces derniers mois, en particulier dans les enclaves espagnoles au Maroc de Melilla et de Ceuta, seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique.
Selon les autorités une centaine d'Espagnols auraient rejoint les rangs de "milices jihadistes" en Irak ou en Syrie, un chiffre relativement faible par rapport aux milliers de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis.
Un total de 550 jeunes femmes ont rejoint l'EI, selon une estimation de l'Institut pour le dialogue stratégique à Londres publié en janvier.
La France a annoncé lundi avoir, pour la première fois, interdit de sortie de territoire six personnes suspectées de vouloir rejoindre des groupes jihadistes en Syrie ou en Irak et qu'elle s'apprêtait à prendre la même mesure pour "une quarantaine" de ses ressortissants.

AFP 24.02.2015