España: desmantelamiento
de una red de reclutamiento de mujeres para el EI
España anunció el martes
haber desmantelado una red de reclutamiento de jihadistas y mujeres jóvenes para
el grupo Estado islámico (EI), particularmente a través de Facebook, y detuvo a
cuatro personas.
Esta nueva redada ocurre
mientras los países europeos luchan contra la radicalización de los jóvenes,
entre ellos muchachas menores de edad, que pretenden unirse al grupo EI en
Siria o en Irak. La partida de tres menores la semana pasada dejó a Inglaterra en
estado de shock.
Dos personas detenidas en
Melilla, enclave español en Marruecos, “son las responsables de la creación y
la gestión de varias plataformas en internet a través de las cuales difundían
todo tipo de material de propaganda” en particular para el grupo Estado
islámico, afirma el ministerio del Interior.
“En la línea recta de la estrategia
del grupo terrorista Daech (grupo Estado islámico), se concentraban en el
reclutamiento de mujeres que, después del proceso de adoctrinamiento,
terminaban por sumarse a este grupo terrorista en las zonas de conflicto” en
Siria y en Iraq, añade el ministerio en un comunicado.
Según él, estos reclutadores
también organizaban “reuniones privadas a domicilio” para reclutar voluntarios,
añadiendo que algunos de los jóvenes contactados “ya habían lanzado los
preparativos” para dirigirse a las zonas de conflicto, sin precisar cuántos.
“Uno de los detenidos
administraba una comunidad virtual que editaba material de propaganda” para el EI
y tenía “más de un millar de abonados y un gran impacto en zonas de España con
una fuerte tasa de radicalización”, añade esta fuente.
“En Facebook también, disponían
de una multitud de abonados fuera de España, más precisamente en América latina,
y en otros países como Bélgica, Francia, Pakistán, Marruecos, Arabia Saudita, Estados
Unidos, Turquía y Túnez”.
La guardia civil intenta
establecer los lazos entre estas dos personas y otros dos, detenidas en las
provincias de Gerona y Barcelona (noreste).
Uno de estos dos últimos
sospechosos, “que se había presentado en un reportaje de la cadena norteamericana
CNN como simpatizante del Estado Islámico”, es descrito como alguien con “un
perfil típico del actor solitario, que pasó del consumo de propaganda pro-terrorista
al proselitismo intenso”.
El otro difundía material en
vídeo para reclutar nuevos jihadistas, según el ministerio.
El hombre detenido en Sant
Vicenç dels Horts, a 20 km de Barcelona, es un joven marroquí de 36 años que
vive en España desde los ocho años, según pudieron saber periodistas de la AFP.
“No es terrorista. Para
él, el Islam es la paz”, declaró su hermano Hicham Belkadar, de 33 años, que
afirma que éste publicó fotos sobre el Islam “que no tienen nada que ver con el
terrorismo”.
España desmanteló varias
redes de este tipo en los últimos meses, en particular en los enclaves
españoles en Marruecos de Melilla y Ceuta, las únicas fronteras terrestres
entre Europa y África.
Según las autoridades una
centena de españoles se habría unido a las filas de “milicias jihadistas” en
Irak o en Siria, una cifra relativamente baja comparada con los miles de
franceses, británicos o alemanes que partieron.
Un total de 550 jóvenes se
unieron al EI, según una estimación del Instituto para el diálogo estratégico de
Londres publicado en enero.
Francia anunció el lunes,
por primera vez, haber prohibido la salida del territorio a seis personas
sospechadas de querer unirse a grupos jihadistas en Siria o en Irak y que está
a punto de tomar la misma medida sobre “una cuarentena” de sus ciudadanos.
Fuente: AFP 24.02.2015
Espagne: démantèlement
d'un réseau de recrutement de femmes pour l'EI
L'Espagne a annoncé mardi
avoir démantelé un réseau de recrutement de jihadistes et de jeunes femmes pour
le compte du groupe Etat islamique (EI), notamment via Facebook, et arrêté
quatre personnes.
Ce nouveau coup de filet
intervient au moment où les pays européens luttent contre la radicalisation de
jeunes, dont des jeunes filles mineures, qui entendent rejoindre le groupe EI
en Syrie ou en Irak. Le départ la semaine précédente de trois mineures a laissé
l'Angleterre sous le choc.
Deux personnes arrêtées à
Melilla, enclave espagnole au Maroc, "sont les responsables de la création
et la gestion de plusieurs plateformes internet par le biais desquelles elles
diffusaient tout type de matériel de propagande" en particulier pour le
groupe Etat islamique, affirme le ministère de l'Intérieur.
"Dans la droite ligne
de la stratégie du groupe terroriste Daesh (groupe Etat islamique), ils se concentraient
sur le recrutement de femmes qui, après le processus d'endoctrinement,
finissaient par rejoindre ce groupe terroriste dans les zones de conflit"
en Syrie et en Irak, ajoute le ministère dans un communiqué.
Selon lui, ces recruteurs
organisaient également "des réunions privées à domicile" pour
recruter des volontaires, ajoutant que certains des jeunes contactés
"avaient déjà lancé les préparatifs" pour se rendre en zones de
conflit, sans préciser combien.
"L'un des détenus
administrait une communauté virtuelle qui éditait du matériel de
propagande" pour EI et avait "plus d'un millier d'abonnés et un grand
impact dans des zones d'Espagne avec un fort taux de radicalisation",
ajoute cette source.
"Sur Facebook aussi,
il disposaient d'une multitude d'abonnés à l'extérieur de l'Espagne, plus
précisément en Amérique latine, et dans d'autres pays comme la Belgique, la
France, le Pakistan, le Maroc, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis, la Turquie et
la Tunisie".
La garde civile tente
d'établir les liens entre ces deux personnes et deux autres, arrêtées dans les
provinces de Gérone et Barcelone (nord-est).
L'un de ces deux derniers
suspects, "qui s'était présenté dans un reportage de la chaîne américaine
CNN comme un sympathisant de l'Etat islamique", est décrit comme offrant
"un profil typique de l'acteur solitaire, passé de la consommation de la
propagande pro-terroriste au prosélytisme intense".
L'autre diffusait du
matériel vidéo pour recruter de nouveaux jihadistes, selon le ministère.
L'homme arrêté à Sant
Vicenç dels Horts, à 20 km de Barcelone, est un jeune marocain de 36 ans vivant
en Espagne depuis l'âge de huit ans, ont appris des journalistes de l'AFP.
"Il n'est pas
terroriste. Pour lui, l'islam c'est la paix", a déclaré son frère Hicham
Belkadar, 33 ans, affirmant que celui-ci a publié des photos sur l'islam
"qui n'ont rien à voir avec le terrorisme".
L'Espagne a démantelé
plusieurs réseaux de ce type ces derniers mois, en particulier dans les
enclaves espagnoles au Maroc de Melilla et de Ceuta, seules frontières
terrestres entre l'Europe et l'Afrique.
Selon les autorités une
centaine d'Espagnols auraient rejoint les rangs de "milices
jihadistes" en Irak ou en Syrie, un chiffre relativement faible par
rapport aux milliers de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis.
Un total de 550 jeunes
femmes ont rejoint l'EI, selon une estimation de l'Institut pour le dialogue
stratégique à Londres publié en janvier.
La France a annoncé lundi
avoir, pour la première fois, interdit de sortie de territoire six personnes
suspectées de vouloir rejoindre des groupes jihadistes en Syrie ou en Irak et
qu'elle s'apprêtait à prendre la même mesure pour "une quarantaine"
de ses ressortissants.