Líbano: el presidente señala al Hezbollah.
El presidente libanés Michel Sleimane se la agarró esta
tarde, sin nombrarlo, con el movimiento chiíta Hezbollah que combate en la
vecina Siria junto a las tropas de Bachar el-Assad, considerando que “pone en
peligro la unidad del país”. Sleimane se expresaba en ocasión del 70º
aniversario de la independencia del Líbano, en un discurso retransmitido en
directo por las televisoras.
“No podemos hablar de independencia si algunos partidos o
grupos ignoran al Estado (...) y toman decisiones que les permiten (...)
implicarse en un conflicto armado sobre el suelo de un país hermano, y ponen en
peligro la unidad nacional y la paz civil”, dijo. Sleimane no nombró al
Hezbollah pero hacía claramente referencia a este movimiento, que se ha
comprometido con el ejército de Bachar el-Assad para combatir a los rebeldes en
Siria.
“Los últimos atentados prueban que el país está bajo la
amenaza de disensiones y de terrorismo” que viene del extranjero, añadió,
particularmente en referencia al doble atentado suicida perpetrado el martes
contra la embajada de Irán, aliado del régimen sirio, en las afueras de Beirut,
que provocó 25 muertos. Los adversarios del Hezbollah lo acusan de ser en parte
responsable de estos ataques, a causa de su implicación en el conflicto sirio.
Sleimane además expresó su temor a que las elecciones
presidenciales previstas para mayo de 2014 no puedan realizarse, pidiendo a los
partidos políticos evitar arrastrar al país a un “vacío” político. El Líbano
está profundamente dividido entre los partidarios del régimen sirio, principalmente
el Hezbollah, y aquellos, en su mayoría sunnitas, que apoyan a los rebeldes.
Fuente: Le Figaro con AFP publicado el 22/11/2013
Liban: le président pointe le Hezbollah du doigt.
Le président libanais Michel Sleimane s'en est pris ce soir,
sans le nommer, au mouvement chiite Hezbollah qui combat dans la Syrie voisine aux côtés des
troupes de Bachar el-Assad, estimant qu'il "met en danger l'unité du
pays". Sleimane s'exprimait à
l'occasion du 70e anniversaire de l'indépendance du Liban, un discours
retransmis en direct par les télévisions.
"On ne peut parler d'indépendance si certaines parties
ou groupes ignorent l'Etat(...) et prennent des décisions qui (leur) permettent
(...) de s'impliquer dans un conflit armé sur le sol d'un pays frère, et de
mettre en danger l'unité nationale et la paix civile", a-t-il dit.
Sleimane n'a pas nommé le Hezbollah mais faisait clairement référence à ce
mouvement, qui est engagé auprès de l'armée de Bachar el-Assad pour combattre
les rebelles en Syrie.
"Les derniers attentats prouvent que le pays est sous
la menace de dissensions et de terrorisme" venant de l'étranger, a-t-il
ajouté, notamment en référence au double attentat suicide perpétré mardi contre
l'ambassade d'Iran, allié du régime syrien, dans la banlieue de Beyrouth, qui a
fait 25 morts. Les adversaires du Hezbollah l'ont accusé d'être en partie
responsable de ces attaques, à cause de son implication dans le conflit syrien.
Sleimane a encore exprimé sa crainte que les élections
présidentielles prévues en mai 2014 ne puissent avoir lieu, appelant les partis
politiques à éviter d'entraîner le pays dans un "vide" politique. Le
Liban est profondément divisé entre les partisans du régime syrien, notamment
le Hezbollah, et ceux, en majorité sunnites, qui soutiennent les rebelles.
Le Figaro avec AFP publié le 22/11/2013