sábado, 16 de noviembre de 2013

Han pasado más de dos años desde la caída de Kadhafi y la situación sigue degradándose en varias zonas de Libia.


Libia: una milicia armada hace varios muertos y heridos en Trípoli. (Actualizado)

Una milicia abrió el fuego, el viernes, al sur de Trípoli, contra cientos de manifestantes que reclamaban su salida de la capital libia. El balance provisorio habla al menos de 15 personas muertas y otras 95 heridas.

La anarquía reina en Trípoli. Una milicia armada tiró, el viernes 15 de noviembre, contra cientos de manifestantes que le pedían su salida del barrio de Gharghour, al sur de la capital.
“Quince muertos y 95 heridos, entre ellos varios gravemente alcanzados, han sido admitidos en los hospitales de Trípoli estas últimas horas”, declaró un portavoz del ministerio de Salud, que no podía distinguir entre las víctimas muertas por la milicia Ghargour durante la manifestación pacífica, y los muertos en el ataque de su cuartel general en represalia por los primeros disparos. “Es una confusión total”, dijo, precisando que el balance corría peligro de agravarse. “Los heridos continúan llegando a los hospitales”, indicó.
Otro balance citado por la agencia libia Lana, citando fuentes médicas, tenía en cuenta anteriormente 7 muertos y 75 heridos, la mayoría gravemente heridos de bala.

“El margen de maniobra se reduce”

Luego del mediodía, cientos de manifestantes se acercaron al cuartel general de esta milicia originaria de Misrata (al este de Trípoli), en el barrio de Gharghour. Los miembros de la milicia entonces dispararon ráfagas al aire con ametralladoras y cañones antiaéreos para intentar dispersarlos. Pero frente a la perseverancia de los manifestantes, los hombres armados dispararon sobre la muchedumbre. Un jefe de esta milicia señaló a la cadena privada al-Naba que los manifestantes habían tirado primero sobre el cuartel.
”Tripolitanos armados entraron en el barrio de Gharghour. Incendiaron las casas que ocupaban para que no vuelvan. La mayoría de los miembros de la milicia se parapetaron en un solo sitio. Pero el margen de maniobra se reduce alrededor de ellos”, había señalado a la AFP Ibrahim, un testigo en el lugar. Más tarde, este testigo precisó que la última casa había sido abandonada por sus ocupantes, varios de ellos se dieron a la fuga. Algunos de los miembros de la milicia resultaron heridos y otros detenidos. Al anochecer, los combates en las calles continuaban alrededor de este barrio residencial, según los testigos.

Llamada a manifestar de los imanes.

El viernes, en sus predicas, los imanes habían llamado a los tripolitanos a manifestar contra las milicias, retransmitiendo los pedidos en este sentido del muftí (la más alta autoridad religiosa del país) así como del Consejo local de la ciudad.
Los tripolitanos protestan regularmente contra la presencia de facciones armadas, venidas de otras localidades, que no dejaron la capital después de su liberación del régimen Kadhafi en agosto de 2011. Las autoridades de transición intimaron varias veces a estas milicias para que abandonen la capital, en vano.

Fuente: Jeune Afrique con AFP 15/11/2013


Al menos 31 personas fueron asesinadas y 285 heridas en los enfrentamientos en Trípoli. Una manifestación pacífica se habría degenerado cuando el cortejo se aproximó demasiado al cuartel general de una milicia.



Libye: une milice armée fait plusieurs morts et des blessés à Tripoli. (Actualisé)

Une milice a ouvert le feu, vendredi, dans le sud de Tripoli, contre des centaines de manifestants qui réclamaient son départ de la capitale libyenne. Le bilan provisoire fait état d'au moins 15 personnes tuées et 95 autres blessés.

L'anarchie règne à Tripoli. Une milice armée a tiré, vendredi 15 novembre, contre des centaines de manifestants qui demandaient son départ du quartier de Gharghour, au sud de la capitale.
"Quinze morts et 95 blessés, dont plusieurs grièvement atteints, ont été admis dans les hôpitaux de Tripoli ces dernières heures", a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé, qui n'était pas en mesure de distinguer les victimes tuées par la milice Ghargour lors de la manifestation pacifique, de celles mortes dans l'attaque de son QG en représailles aux premiers tirs. "C'est la confusion totale", a-t-il dit, précisant que le bilan risquait de s'aggraver. "Des blessés continuent d'affluer dans les hôpitaux", a-t-il indiqué.
Un autre bilan cité par l'agence libyenne Lana, qui citait des sources médicales, faisait précédemment état de 7 morts et 75 blessés, la plupart grièvement touchés.

"L'étau se ressere"

En début d'après-midi, des centaines de manifestants se sont approchés du QG de cette milice originaire de Misrata (à l'est de Tripoli), dans le quartier de Gharghour. Des membres de la milice ont alors tiré des rafales en l'air à la mitraillette et aux canons anti-aérien pour tenter de les disperser. Mais devant la persévérance des protestataires, les hommes armés ont tiré sur la foule. Un chef de cette milice a indiqué à la chaîne privée al-Naba que des manifestants avaient tiré en premier sur le QG.
"Des Tripolitains armés sont entrés dans le quartier de Gharghour. Ils ont incendié les villas qu'ils occupaient pour qu'ils n'y reviennent pas. La plupart des membres de la milice se sont barricadés dans une seule villa. Mais l'étau se resserre autour d'eux", avait indiqué à l'AFP Ibrahim, un témoin sur place. Plus tard, ce témoin a précisé que la dernière villa avait été abandonnée par ses occupants, dont plusieurs ont pris la fuite. Certains des membres de la milice ont été blessés et d'autre arrêtés. En début de soirée, des combats de rues étaient toujours en cours autour de ce quartier résidentiel, selon des témoins.

Appel à manifester des imams

Vendredi, dans leurs prêches, les imams avaient appelé les Tripolitains à manifester contre les milices, relayant les appels en ce sens du mufti (la plus haute autorité religieuse du pays) ainsi que du Conseil local de la ville.
Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées, venues d'autres localités, qui n'ont pas quitté la capitale après sa libération du régime Kaddafi en août 2011. Les autorités de transition ont sommé à plusieurs reprises ces milices de quitter la capitale, en vain.

Jeune Afrique avec AFP 15/11/2013


Au moins 31 personnes ont été tuées et 285 blessées dans des affrontements à Tripoli. Une manifestation pacifique aurait dégénéré quand le cortège s'est approché trop près du QG d'une milice.