No hay ley sobre el genocidio armenio, según el ministro Fabius.
El gobierno francés no intentará reingresar la ley sobre el genocidio armenio, contrariamente a la promesa hecha por François Hollande durante su campaña presidencial. Es lo que se puede comprender de las palabras del ministro de Asuntos Exteriores Laurent Fabius, al final de una reunión con su homólogo turco Ahmet Davutoğlu, el jueves 5 de julio.
Durante una conferencia de prensa, Laurent Fabius recordó que esta ley, cuya mayoría parlamentaria precedente había tomado la iniciativa, había sido juzgada contraria a la Constitución por el Consejo constitucional. Y agregó: “Pues no es posible retomar el mismo camino, si no el resultado será evidentemente el mismo”.
Una tentativa de apaciguamiento de las relaciones diplomáticas.
“Queremos que este asunto, que ha sido vivido con mucha dificultad en Turquía y en Francia, pueda ser superado de buena fe”, explicó el jefe de la diplomacia francesa. Fue en cambio muy prudente sobre las negociaciones de adhesión de Turquía a la Unión Europea.
El voto de una ley que penalizaba la negación de los genocidios había provocado una grave crisis diplomática entre Francia y Turquía a fines de 2011. Esta última ha discutido siempre la calificación de “genocidio” de las matanzas de armenios en 1915. Hizo volver a su embajador y tomó medidas de represalias.
La comunidad armenia de Francia cuenta con alrededor de 500.000 personas.
Durante la pasada campaña presidencial, François Hollande, como su predecesor y rival Nicolás Sarkozy, había prometido hacer votar rápido una nueva ley sobre este tema.
Fuente: FTVi con AFP publicado el 06.07.2012
Pas de nouvelle loi sur le génocide arménien, selon Fabius.
Le gouvernement français ne tentera pas de refaire passer la loi sur le génocide arménien, contrairement à la promesse faite par François Hollande au cours de la campagne présidentielle. C'est ce que l'on peut comprendre des paroles du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, à l'issue d'un entretien avec son homologue turc Ahmet Davutoğlu, jeudi 5 juillet.
Lors d'une conférence de presse, Laurent Fabius a rappelé que cette loi, dont la majorité parlementaire précédente avait pris l'initiative, a été jugée contraire à la Constitution par le Conseil constitutionnel. Et d'ajouter: "Donc il n'est pas possible de reprendre le même chemin, sinon le résultat sera évidemment le même."
Une tentative d'apaisement des relations diplomatiques.
"Nous voulons que cet élément, qui a été vécu avec beaucoup de difficultés en Turquie et en France, puisse être dépassé de bonne foi", a expliqué le chef de la diplomatie française. Il est en revanche resté très prudent sur les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Le vote d'une loi pénalisant la négation des génocides avait provoqué une grave crise diplomatique entre la France et la Turquie fin 2011. Cette dernière contestant toujours la qualification de "génocide" des massacres d'Arméniens de 1915. Elle avait rappelé son ambassadeur et pris des mesures de représailles.
La communauté arménienne de France compte environ 500 000 personnes.
Pendant la dernière campagne présidentielle, François Hollande, comme son prédécesseur et rival Nicolas Sarkozy, avait promis de faire voter rapidement une nouvelle loi à ce sujet.
FTVi avec AFP publié le 06/07/2012