jueves, 28 de junio de 2012

Se agrava el conflicto en el norte de Mali entre varias facciones radicalizadas.

Nord-Mali: los islamistas dicen controlar “completamente” la ciudad de Gao.

El Movimiento para la unidad y la jihad en África occidental (Mujao, islamista) afirmó el miércoles 27 de junio, controlar “completamente” la ciudad de Gao, en el nordeste de Mali, después de violentos combates con la rebelión tuareg del Movimiento nacional de liberación de Azawad (MNLA).
“Tomamos el palacio del gobernador [que estaba controlado por el MNLA] y la residencia de Bilal Ag Chérif, secretario general del MNLA, que huyó con sus soldados”, declaró Adnan Abou Walid Sahraoui, portavoz del Mujao. Añadió que unos cuarenta combatientes del MNLA habían sido tomados prisioneros por el Mujao.
El portavoz indicó que ha habido muertos durante los combates que comenzaron el miércoles por la mañana, sin poder precisar el número. Según varios testigos interrogados por la AFP por teléfono desde Bamako, por lo menos 20 personas, esencialmente combatientes, han resultado muertos en los combates, pero el balance podría ser mucho más alto.

Asesinato de un concejal el lunes.

Estos enfrentamientos entre rebeldes tuareg e islamistas ocurrieron al día siguiente de violentas manifestaciones de los habitantes de Gao indignados por el asesinato el lunes del concejal municipal, profesor y miembro del partido del presidente de la transición en Mali, Dioncounda Traoré.
Hombres armados dispararon sobre centenas de manifestantes, causando la muerte por lo menos de una persona e hiriendo una decena de otros. Testigos acusaron al MNLA de haber abierto fuego sobre la muchedumbre, lo que este movimiento desmintió categóricamente, hablando de una “manipulación” del Mujao.

Fuente: Le Monde con AFP 27.06.2012



Nord-Mali: les islamistes disent contrôler "complètement" la ville de Gao.

Le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao, islamiste) a affirmé, mercredi 27 juin, contrôler "complètement" la ville de Gao, dans le nord-est du Mali, après de violents combats avec la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
"Nous avons pris le palais du gouverneur [qui était contrôlé par le MNLA] et la résidence de Bilal Ag Chérif, secrétaire général du MNLA, qui a fui avec ses soldats", a déclaré Adnan Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. Il a ajouté qu'une quarantaine de combattants du MNLA avaient été faits prisonniers par le Mujao.
Le porte-parole a indiqué qu'il y a eu des morts pendant les combats qui avaient débuté mercredi matin, sans pouvoir en préciser le nombre. Selon plusieurs témoins interrogés par l'AFP au téléphone depuis Bamako, au moins 20 personnes, essentiellement des combattants, ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd.

Assassinat d´un conseiller municipal lundi.

Ces affrontements entre rebelles touareg et islamistes surviennent au lendemain de violentes manifestations à Gao par des habitants indignés par l'assassinat lundi du conseiller municipal Idrissa Oumarou, enseignant et membre du parti du président malien de transition, Dioncounda Traoré.
Des hommes en armes ont tiré sur des centaines de manifestants, causant la mort d'au moins une personne et blessant une dizaine d'autres. Des témoins ont accusé le MNLA d'avoir ouvert le feu sur la foule, ce que ce mouvement a catégoriquement démenti, parlant d'une "manipulation" du Mujao.

Le Monde avec AFP 27.06.2012