Mali: Ansar Dine acepta negociar, la mediación no quiere al Aqmi.
El grupo islamista Ansar Dine, que controla con otros movimientos armados el norte de Mali, se ha dicho estar listo para negociar con la mediación conducida por Burkina Faso, que le pidió romper con los "terroristas" de Al-Qaeda en el Magreb islámico (Aqmi).
"Aceptamos la mediación de Burkina Faso, nos aprestamos a esta vía de negociación", afirmó frente a la prensa el Sheick Ag Wissa, portavoz de una delegación de Ansar Dine, según sus declaraciones en tamasheq (lengua tuareg) traducidas por un consejero del presidente de Burkina Faso.
Él se expresaba al final del primer encuentro entre Ansar Dine y el presidente Compaoré, mediador de la Comunidad Económica de los Estados de África del oeste (Cedeao), en el palacio presidencial en Ouagadougou.
"La delegación de Ansar Dine manifestó su disponibilidad de comprometerse en la búsqueda de una solución política negociada a esta crisis, a través de una mediación" de Blaise Compaoré, confirmó el ministro de Asuntos Exteriores de Burkina Faso Djibrill Bassolé.
Pero el ministro consideró que el grupo islamista, que quiere imponer la sharia (ley islámica) en todo Mali y es fuerte en el norte con su aliado jihadista Al-Qaeda en el Magreb islámico (Aqmi), debía "aclarar sus posiciones".
Hace falta que este grupo "inscriba su acción en la reivindicación tuareg, (...) por supuesto excluyendo cualquier alianza operacional con grupos terroristas", señaló Bassolé.
"Hoy tenemos el deber de aclarar las cosas. En todo estado de una causa, todos tenemos el deber de dirigirnos hacia una solución global negociada de paz", insistió.
El presidente Compaoré se había reunido el 9 de junio con una delegación de rebeldes tuareg del Movimiento nacional de liberación de Azawad (MNLA), que había declarado también estar "disponible" para negociaciones de paz.
Durante los acontecimientos del putch del 22 de marzo en Bamako, la inmensa región desértica del norte de Mali cayó en manos del MNLA y sobre todo de Ansar Dine y del Aqmi, grupos de influencia jihadista que comete secuestros, en particular de occidentales, en el Sahel.
Fuente: France Soir y AFP 18.06.2012
Mali: Ansar Dine accepte de négocier, la médiation ne veut pas d'Aqmi.
Le groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôle avec d'autres mouvements armés le nord du Mali, s'est dit lundi prêt à négocier avec la médiation conduite par le Burkina Faso, qui lui a demandé de rompre avec les "terroristes" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Nous acceptons la médiation du Burkina Faso, nous empruntons la voie de cette négociation", a affirmé devant la presse Cheick Ag Wissa, porte-parole d'une délégation d'Ansar Dine, selon ses propos en tamasheq (langue touareg) traduits par un conseiller du président burkinabè.
Il s'exprimait à l'issue du premier entretien entre Ansar Dine et le président Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), au palais présidentiel à Ouagadougou.
"La délégation d'Ansar Dine a manifesté sa disponibilité à s'engager dans la voie de recherche (d'une) solution politique négociée à cette crise, sous la médiation" de Blaise Compaoré, a confirmé le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé.
Mais le ministre a estimé que le groupe islamiste, qui veut imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali et est en position de force dans le Nord avec son allié jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), doit "clarifier (ses) positions".
Il faut que ce groupe "inscrive son action dans la revendication touareg, (...) bien sûr à l'exclusion de toute alliance opérationnelle avec des groupes terroristes", a souligné M. Bassolé.
"Nous avons aujourd'hui le devoir de clarifier les choses. En tout état de cause, nous avons le devoir de nous acheminer tous ensemble vers une solution globale négociée de paix", a-t-il insisté.
M. Compaoré avait rencontré le 9 juin une délégation de rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui s'était aussi déclarée "disponible" pour des négociations de paix.
Dans la foulée d'un putsch le 22 mars à Bamako, l'immense région désertique du nord du Mali est tombée aux mains du MNLA et surtout d'Ansar Dine et d'Aqmi, mouvance jihadiste qui commet des rapts, en particulier d'Occidentaux, dans le Sahel.
France Soir et AFP 18.06.2012