martes, 20 de marzo de 2012

Antes de las exequias a los paracaidistas asesinados se elevan las medidas de seguridad en varias unidades francesas.

Toulouse: cómo el ejército sigue el rastro de sus soldados perdidos. (Actualizado)

Los servicios de inteligencia del ejército buscan en sus expedientes los perfiles que pueden corresponder al asesino de los paracaidistas.
La Dirección de Protección y Seguridad de la Defensa (DPSD), este servicio de inteligencia del ejército, hurga desde hace varios días en sus archivos, en busca de expedientes que pueden eventualmente corresponder al perfil del asesino.
Porque éste domina perfectamente el manejo de armas de fuego, la institución reconoce que el asesino puede haber formado parte de sus filas. «El ejército no tiene la intención de hacer la política del avestruz. Estamos haciendo todo para ayudar a identificar al responsable y descubrir si es o ha estado en las filas militares, lo que está aún lejos de poder confirmarlo» afirma un oficial. Él admite que su unidad alberga a veces a personas "vulnerables" y confiesa la existencia «de fragilidades en algunos regimientos». En general, esta serie de hechos complicados afectan más a los legionarios y a los paracaidistas. A los primeros porque son extranjeros, desarraigados de su medio de origen y no han tenido trayectorias de vida muy derechas. A los segundos porque a menudo están en contacto con la guerra. Las unidades de paracaidistas como el 17º Regimiento de ingenieros paracaidistas (RGP) de Montauban frecuentaron los frentes de batallas más duros y algunos dejaron allí su vida.

Medidas de seguridad.

«Por lo general, los que se desvían son rápidamente rechazados por la institución, que, cuando considera que son peligrosos, los demanda ante la justicia. Estas derivas nunca perduran mucho tiempo. Sobre todo en el ejército de tierra, donde los soldados son muy controlados por sus jefes» prosigue un cuadro. La DPSD guarda en sus archivos el rastro «de toda su gente».
La pista de los militares del 17º Regimiento de ingenieros paracaidistas (RGP) de Montauban sancionados por actividades neonazis en el 2008, ha sido descartada sin embargo este martes. Los tres soldados han sido apartados de la causa luego de que justificaran sus horarios ante los investigadores.
Los militares que trabajan en el expediente tampoco creen que el tema esté ligado a Afganistán. Por cierto, uno de los tres militares asesinados en Montauban había pasado una temporada en Afganistán ya que el 17º RGP proporciona regularmente hombres a la misión de la ISAF, la fuerza internacional. «Pero sin reivindicación, tenemos dificultades para creer que los dos asuntos estén ligados» comenta uno de ellos.
Hasta que el culpable sea identificado, han sido tomadas medidas de seguridad en los cuarteles. «Se trata de medidas de sentido común, porque tampoco hay que ceder a la paranoïa» explica un militar. El Ministro de Defensa, Gérard Longuet, reunió el martes por la mañana «a todos los jefes de unidades» del gran Sudoeste para darles «instrucciones precisas» sobre las medidas que hay que tomar.

Fuente: Le Figaro por Isabelle Lasserre 20.03.2012




21.03.2012

El asesino, «muy, muy tranquilo, ni nervioso ni excitado», precisó que «estaba ligado a Al-Qaeda», que su accionar tenía como objetivo «vengarse contra la ley que prohibía el uso del velo integral, la participación de Francia en la guerra de Afganistán y protestar contra la situación en Palestina». Él explicó que los militares asesinados habían sido elegidos al azar y que ignoraba que eran musulmanes pero que toda persona que trabaja para el Estado y que aplica la política de Sarkozy en Irak era un blanco legítimo. Por el ataque a la escuela judía, «era para vengar a nuestros pequeños hermanos y hermanas palestinas». Él aportó precisiones sobre las circunstancias de los asesinatos.

22.03.2012

Mohamed Merah, el presunto autor de las matanzas de Montauban y Toulouse, murió de un disparo en la cabeza el jueves, durante el asalto realizado por el grupo RAID al edificio donde se atrincheraba desde hacía un día y medio.



Toulouse: comment l'armée piste ses soldats perdus. (Actualisé)

Les services de renseignements de l'armée cherchent dans leurs dossiers les profils pouvant correspondre à celui du tueur de parachutistes.
La Direction de la Protection et de la sécurité de la Défense (DPSD), ce service de renseignements de l'armée, fouille depuis plusieurs jours dans ses archives, à la recherche de dossiers pouvant éventuellement correspondre au profil du tueur.
Parce que celui-ci maîtrise parfaitement le maniement des armes, l'institution reconnaît que le meurtrier peut être issu de ses rangs. «L'armée n'a pas l'intention de faire la politique de l'autruche. Nous mettons tout en œuvre pour aider à identifier le responsable et à découvrir s'il est ou non issu des rangs militaires, ce qui est loin d'être acquis» affirme un officier général. Il admet que sa maison héberge parfois des personnes «vulnérables» et confesse l'existence de «fragilités dans certains régiments». En général, les affaires de faits divers touchent davantage les légionnaires et les parachutistes. Les premiers parce qu'ils sont étrangers, coupés de leur milieu d'origine et n'ont pas tous eu des trajectoires de vie très droites. Les seconds parce qu'ils sont souvent en contact avec la guerre. Les unités de parachutistes comme le 17è Régiment de génie parachutiste (RGP) de Montauban ont fréquenté les fronts les plus durs et certains y ont laissé leur vie.

Mesures de sécurité.

«Mais en général, ceux qui dévient sont très vite rejetés par l'institution, qui, lorsqu'elle considère qu'ils sont dangereux, les traduit en justice. Ces dérives ne perdurent jamais très longtemps. Surtout dans l'armée de terre, où les soldats sont très encadrés par leurs chefs» poursuit le gradé. La DPSD garde en mémoire la trace de «tous ces gens là».
La piste des militaires du 17è Régiment de génie parachutiste (RGP) de Montauban sanctionnés pour activités néonazies, en 2008, a pourtant été écartée mardi. Les trois soldats ont été mis hors de cause après avoir justifié de leur emploi du temps auprès des enquêteurs.
Les militaires qui travaillent sur le dossier ne croient guère non plus que l'affaire soit liée à l'Afghanistan. Certes, un des trois militaires tués à Montauban avait fait un séjour en Afghanistan et le 17è RGP fournissait régulièrement des hommes à la mission de l'Isaf, la force internationale. «Mais sans revendication, on a du mal à croire que les deux affaires soient liées» commente l'un d'eux.
En attendant que le coupable soit identifié, des mesures de sécurité ont été prises dans les casernes. «Il s'agit davantage de mesures de bon sens, car il ne faut pas non plus céder à la paranoïa» explique un militaire. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a réuni mardi matin «tous les chefs de corps» du grand Sud-Ouest pour leur donner des «instructions précises» sur les mesures à prendre.

Le Figaro par Isabelle Lasserre 20/03/2012



21.03.2012

Le tueur, «très, très calme, pas du tout énervé ni excité», a précisé qu'il était «lié à Al-Qaïda», que son geste avait pour but de «se venger contre la loi interdisant le port du voile, la participation de la France à la guerre d'Afghanistan et protester contre la situation en Palestine». Il a expliqué que les militaires assassinés avaient été choisis au hasard et qu'il ignorait qu'ils étaient musulmans mais que toute personne qui travaillait pour l'Etat et qui appliquait la politique de Sarkozy en Irak était une cible légitime. Pour l'attaque de l'école juive, «c'était pour venger nos petits frères et nos petites sœurs palestiniens». Il a apporté des précisions sur les circonstances des tueries.

22.03.2012

Mohamed Merah, l'auteur présumé des tueries de Montauban et Toulouse, est mort d'une balle dans la tête jeudi, lors d'un assaut donné par les policiers à l'immeuble où il se retranchait depuis un jour et demi.