La ISAF incierta sobre el rol del talibán en la muerte de los franceses.
Nada indica que el talibán esté llevando a cabo una campaña de infiltración sistemática en las filas del ejército afgano, declaró el martes la Fuerza Internacional de Asistencia a la Seguridad (ISAF) cuatro días más tarde de la muerte de cuatro soldados franceses en una base del este afgano.
Los cuatro militares fueron abatidos el viernes pasado en la base de Gwam, en la provincia de Kapisa, por un soldado que el talibán afirma haber reclutado.
Francia tomará esta semana, luego de la visita del presidente afgano Hamid Karzaï el viernes, una decisión sobre un eventual retorno anticipado de su contingente, cuya retirada, por el momento, se extendería hasta fines del 2014, dio a conocer el ministro de Asuntos Exteriores Alain Juppé.
"No existen elementos que sugieren una infiltración sistemática en el seno de las fuerzas de seguridad afganas. A decir verdad, es algo que examinamos muy minuciosamente cada día", declaró a la prensa el general Carsten Jacobsen, el portavoz de la ISAF en Kabul.
La fuerza bajo el mando de la OTAN considera así que es prematuro concluir en la implicancia del talibán en la muerte de los soldados franceses, sobre la cual una investigación está actualmente en curso.
"Por el momento es demasiado temprano para afirmar que haya estado implicado el talibán en general, o sobre este acontecimiento en particular", añadió el general Jacobsen.
Incidentes similares en el pasado mostraron que los militares afganos que llevaron sus armas contra los soldados extranjeros estaban motivados por múltiples razones, agregó.
"Mantener la sangre fría"
El ministro de Defensa francés Gérard Longuet, que estuvo este fin de semana en Kabul, declaró que el asesino era "manifiestamente un talibán infiltrado desde hace tiempo", pero la ISAF indicó que sus declaraciones no estaban completamente ajustadas a la información prestada.
Francia, que cuenta con unos 3.600 hombres en Afganistán, suspendió todas sus operaciones de apoyo al ENA para darse el tiempo de evaluar las condiciones de seguridad de sus tropas.
El presidente Nicolás Sarkozy dio a entender que París podría acelerar su retirada si el informe de Gérard Longuet concluyera que las condiciones no estaban dadas para garantizar la seguridad del contingente francés.
"El presidente Karzaï estará en París el próximo viernes, vamos a hablar con él y decidiremos en ese momento si hay que acelerar o no (la retirada francesa), obviamente acordando con nuestros compañeros", precisó el martes Alain Juppé en Canal +.
"Lo que cuenta, es mantener la sangre fría y no dejarse llevar por el pánico, porque esto sería peligroso para nuestras propias tropas, añadió el jefe de la diplomacia francesa. Vamos a ver si hay que adaptar este plan de retirada, el presidente de la República y el Primer ministro decidirán en la semana".
El secretario general de la OTAN, Anders Fogh Rasmussen, quiere creer que Francia mantendrá el actual calendario, haciendo notar que Gérard Longuet "había indicado que el mejor modo de defender la memoria de los soldados asesinados era continuar con la misión hasta que finalice con éxito".
"Debemos reexaminar la cuestión del reclutamiento de estos soldados (afganos) y tomar, llegado el caso, nuevas medidas", dijo en una entrevista a Le Monde el miércoles.
Anders Fogh Rasmussen asegura que la muerte de los cuatro soldados franceses constituye un "acto aislado" sobre los 300.000 hombres del ejército afgano y qué las medidas - datos biométricos y padrinazgo de los reclutas por antiguos de sus pueblos - fueron tomadas desde este momento.
Fuente: Reuters por Rob Taylor y Jean-Stéphane Brosse 24 de enero de 2012
L'Isaf incertaine du rôle des taliban dans la mort des Français.
Rien n'indique que les taliban mènent une campagne d'infiltration systématique dans les rangs de l'armée afghane, a déclaré mardi la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) quatre jours après la mort de quatre soldats français sur une base de l'Est afghan.
Les quatre militaires ont été abattus vendredi dernier sur la base de Gwam, dans la province de Kapisa, par un soldat que les taliban affirment avoir recruté.
La France prendra cette semaine, après une visite du président afghan Hamid Karzaï vendredi, une décision sur un éventuel retour anticipé de son contingent, dont le retrait doit pour l'instant s'étaler jusqu'à fin 2014, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.
"Il n'existe pas d'éléments suggérant une infiltration systématique au sein des forces de sécurité nationales afghanes. A vrai dire, c'est quelque chose que nous examinons très minutieusement chaque jour", a déclaré à la presse le général Carsten Jacobsen, porte-parole de l'Isaf à Kaboul.
La force sous commandement de l'Otan estime ainsi qu'il est prématuré de conclure à l'implication des taliban dans la mort des soldats français, sur laquelle une enquête est toujours en cours.
"Il est pour l'instant bien trop tôt pour affirmer quoi que ce soit sur l'implication des taliban en général, ou sur cet événement en particulier", a ajouté le général Jacobsen.
Des incidents similaires par le passé ont montré que les militaires afghans qui retournent leurs armes contre les soldats étrangers étaient motivés par de multiples raisons, a-t-il dit.
"Garder son sang-froid"
Le ministre français de la Défense Gérard Longuet, qui s'est rendu ce week-end à Kaboul, a déclaré que le tueur était "manifestement un taliban infiltré depuis longtemps", mais l'Isaf a indiqué que ses propos n'étaient pas tout à fait ceux qu'on lui a prêtés.
La France, qui compte quelque 3.600 hommes en Afghanistan, a suspendu toutes ses opérations d'appui à l'ANA pour se donner le temps d'évaluer les conditions de sécurité de ses troupes.
Le président Nicolas Sarkozy a laissé entendre que Paris pourrait accélérer son retrait si le rapport de Gérard Longuet concluait que les conditions n'étaient pas réunies pour assurer la sécurité du contingent français.
"Le président Karzaï sera à Paris vendredi prochain, nous allons parler avec lui et nous déciderons à ce moment-là s'il faut accélérer ou pas (le retrait français), en liaison bien sûr avec nos partenaires", a précisé mardi Alain Juppé sur Canal+.
"Ce qui compte, c'est de garder son sang-froid et ne pas partir dans la panique parce que cela serait dangereux pour nos propres troupes, a ajouté le chef de la diplomatie française. Nous allons voir s'il faut adapter ce plan de retrait, le président de la République et le Premier ministre décideront dans la semaine".
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, veut croire que la France s'en tiendra au calendrier actuel, relevant que Gérard Longuet avait "indiqué que la meilleure façon de défendre la mémoire des soldats tués était de poursuivre la mission jusqu'à ce qu'elle s'achève sur un succès".
"Nous devons réexaminer la question du recrutement de ces soldats (afghans) et prendre, le cas échéant, de nouvelles mesures", a-t-il dans une interview au Monde daté de mercredi.
Anders Fogh Rasmussen assure que la mort des quatre soldats français constitue un "acte isolé" dans les 300.000 hommes de l'armée afghane et que des mesures - données biométriques et parrainage des recrues par des anciens de leurs villages - étaient d'ores et déjà mises en oeuvre.
Reuters par Rob Taylor et Jean-Stéphane Brosse pour le service français 24 janvier 2012