viernes, 1 de abril de 2011

La violencia reaparece en el norte de Afganistán con un ataque a un edificio de la ONU.

Varios empleados resultaron muertos en el ataque de un edificio de la ONU en Afganistán.

Una manifestación degeneró en un ataque a un edificio de la ONU en Mazar-e-Sharif, gran ciudad en el norte de Afganistán, el viernes 1 de abril. El ataque habría provocado doce muertos, entre los que estarían por lo menos siete empleados de la ONU. Otras fuentes habían tenido en cuenta anteriormente diez y luego once muertos. Un portavoz de la ONU en Nueva York confirmó el ataque y el hecho de que había "muertos" dentro del personal de la ONU, sin precisar el número. Mazar-e-Sharif, reputada relativamente segura, es una de las siete zonas elegidas por el presidente Hamid Karzaï y la coalición internacional para inaugurar el proceso llamado “de transición". Las fuerzas extranjeras, tradicionalmente poco visibles en la ciudad, deben traspasar la responsabilidad de la seguridad desde el 01 de julio a las fuerzas afganas.

Manifestantes en armas.

La manifestación comenzó a principios de tarde, después de la oración tradicional del viernes, para protestar contra la quema de un Corán en los Estados Unidos. Los manifestantes atacaron la sede de Unama (Misión hospicio de la ONU en Afganistán) en medio de la tarde, antes de ingresar allí. Según el corresponsal de la AFP, los manifestantes eran cerca de medio millar. "Algunos ya llevaban armas, otras las tomaron de los guardias de seguridad de la oficina de la Unama", explicó el portavoz de la policía de la ciudad, Lal Mohammad Ahamdzai, afirmando que “insurgentes talibanes se habían infiltrado entre los manifestantes". "En resumen, once personas han resultado muertas, tres miembros extranjeros de la ONU, cinco guardias nepaleses de las Naciones Unidas y tres manifestantes afganos”, declaró el general Mohammad Daud Daud, jefe de la policía en el norte de Afganistán. Pero un poco más tarde, Atta Mohammad Nour, el gobernador de la provincia de Balkh, cuya capital es Mazar-e-Sharif afirmó que "siete empleados de la Unama habían muerto, cinco nepaleses y dos europeos, una mujer y un hombre". "Cinco manifestantes han resultado muertos y veinte heridos", añadió, afirmando que "más de veinte insurgentes implicados en el ataque habían sido detenidos". El secretario general de las Naciones Unidas, Ban Ki-Moon, condenó poco después "en los términos más fuertes", "es un ataque escandaloso y cobarde contra el personal de la ONU, que no puede justificarse de ninguna manera". Barack Obama también condenó firmemente el atentado.

Manifestación en calma en Kabul.

El mismo día, doscientos manifestantes desfilaron por las mismas razones, pero sin incidentes, hacia la embajada norteamericana en Kabul. Los manifestantes fueron hacia una mezquita de la capital al finalizar la oración del viernes. "En la mezquita, el mullah nos alentó a ir a protestar, porque un Corán fue quemado en los Estados Unidos y contra la instalación de bases norteamericanas en Afganistán", ha explicado uno de los manifestantes. Banderas y pancartas impresas eran visibles en la comitiva, no obstante daba a pensar que la manifestación no era espontánea.

Fuente: Le Monde con AFP y Reuters 01.04.2011


Plusieurs employés tués dans l'attaque d'un bâtiment de l'ONU en Afghanistan.

Un rassemblement a dégénéré en attaque d'un bâtiment de l'ONU à Mazar-e-Charif, grande ville du nord de l'Afghanistan, vendredi 1er avril. L'attaque aurait fait douze morts, dont au moins sept employés de l'ONU. D'autres sources avaient précédemment fait état de dix, puis onze morts. Un porte-parole de l'ONU à New York a confirmé l'attaque et le fait qu'il y avait "des morts" dans les rangs de l'ONU, sans en préciser le nombre. Mazar-e-Charif, réputée relativement sûre, est l'une des sept zones choisies par le président Hamid Karzaï et la coalition internationale pour inaugurer le processus dit de "transition". Les forces étrangères, traditionnellement peu visibles dans la ville, doivent y transmettre la responsabilité de la sécurité dès le 1er juillet aux forces afghanes.

Des manifestants en armes.

La manifestation a commencé en début d'après-midi, après la traditionnelle prière du vendredi, pour protester contre le récent autodafé d'un coran aux Etats-Unis. Les manifestants ont attaqué le siège de l'Unama (United Nations Assistance Mission in Afghanistan) en milieu d'après-midi, avant d'y pénétrer. Selon le correspondant de l'AFP, les manifestants étaient environ un demi-millier. "Certains portaient déjà des armes, d'autres en ont récupéré sur les gardes de sécurité du bureau de l'Unama", a expliqué le porte-parole de la police de la ville, Lal Mohammad Ahamdzai, affirmant que des insurgés "talibans avaient infiltré les manifestants". "Au total, onze personnes ont été tuées, trois membres étrangers de l'ONU, cinq gardes népalais des Nations-unies et trois manifestants" afghans, a déclaré le général Mohammad Daud Daud, chef de la police pour le nord de l'Afghanistan. Mais un peu plus tard, Atta Mohammad Nour, le gouverneur de la province de Balkh, dont Mazar-e-Sharif est la capitale, a affirmé que "sept employés de l'Unama ont été tués, cinq sont népalais et deux sont européens, une femme et un homme". "Cinq manifestants ont été tués et vingt blessés", a-t-il ajouté, affirmant que "plus de vingt insurgés impliqués dans l'attaque avaient été arrêtés". Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a condamné peu après "dans les termes les plus forts", "une attaque révoltante et lâche contre des personnels de l'ONU, qui ne peut se justifier d'aucune manière". Barack Obama a également condamné fermement l'attentat.

Manifestation dans la calme à Kaboul.

Le même jour, deux cents manifestants ont défilé pour les mêmes raisons, mais sans incident, vers l'ambassade américaine à Kaboul. Les manifestants sont partis d'une mosquée de la capitale à l'issue de la prière du vendredi. "A la mosquée, le mollah nous a encouragés à aller protester, parce qu'un coran a été brûlé aux Etats-Unis et contre l'installation de bases américaines en Afghanistan", a, de son côté, expliqué un des manifestants. Des banderoles imprimées étaient visibles dans le cortège, laissant toutefois penser que la manifestation n'était pas spontanée.

Le Monde avec AFP et Reuters 01.04.2011