Cerca de 77.000 iraquíes han muerto entre enero de 2004 y agosto de 2008, es decir, el período más sangriento en siete años de guerra, según un balance establecido por el ejército norteamericano.
Este nuevo balance norteamericano fue discretamente publicado a fines de julio en el sitio del Comando central del ejército norteamericano (Centcom). Él proporciona los datos norteamericanos más detallados al día de hoy sobre los muertos en Irak.
Según estos datos, 63.185 civiles iraquíes y 13.754 miembros iraquíes de las fuerzas de seguridad han muerto durante el período concernido.
Por lo menos 121.649 iraquíes también han sido heridos, mientras que 3.592 soldados de la coalición han muerto y 30.068 resultaron heridos en el curso del mismo período.
Un portavoz del Departamento de Defensa declaró que no sabía si los insurgentes muertos en Irak están contabilizados en este balance, precisando que estas defunciones podían haber sido causadas por las fuerzas de la coalición o por al-Qaeda y otros grupos insurgentes.
La evaluación del número de víctimas iraquíes desde la invasión lanzada por los Estados Unidos en marzo de 2003 es el objeto de controversias y varía considerablemente según las fuentes, yendo de menos de 100.000 a varias centenas de miles.
En un informe publicado en octubre de 2009, el Ministerio iraquí de derechos humanos había adelantado la cifra de 85.694 personas muertas por actos de violencia y 147.195 heridos.
El sitio independiente Iraq Body Count considera por su parte que el número de civiles muertos desde el 2003 se sitúa entre 98.252 y 107.235 personas.
Un estudio controvertido publicado en la revista británica The Lancet en 2006 afirmó que la guerra le había costado la vida a 655.000 iraquíes, esta cifra sobrepasa todas las demás estimaciones.
El ejército norteamericano publicó estos datos debido a un pedido de informes hecho por la Universidad George Washington, sobre el derecho a la información.
Los datos ilustran el incremento de las violencia en el país, pasando particularmente de 239 muertos civiles al mes en 2004, a 2.100 en 2006 y 3.000 durante ciertos meses de 2007, dos años de intensa violencia religiosa.
El número de víctimas luego devino progresivamente, estableciéndose en 273 el último septiembre, el mes menos mortífero desde enero (196 muertos).
El ejército norteamericano culminó el 31 de agosto su misión de combate en Irak y se concentra en lo sucesivo en la formación de las fuerzas iraquíes. De todos modos tiene la autoridad para combatir si es atacada o si las fuerzas iraquíes solicitan su ayuda.
Según un balance que expone el sitio independiente www.icasualties.org 4.425 militares norteamericanos han muerto en Irak desde la invasión del país en 2003.
Fuente: AFP 15.10.2010
Près de 77.000 Irakiens tués en 5 ans, selon un bilan de l'armée américaine.
Près de 77.000 Irakiens ont été tués entre janvier 2004 et août 2008, soit la période la plus sanglante en sept ans de guerre, selon un bilan établi par l'armée américaine.
Ce nouveau bilan américain a été publié discrètement fin juillet sur le site du Commandement central de l'armée américaine (Centcom). Il fournit les données américaines les plus détaillées à ce jour sur les morts en Irak.
Selon ces données, 63.185 civils irakiens et 13.754 membres irakiens des forces de sécurité ont été tués durant la période concernée.
Au moins 121.649 Irakiens ont également été blessés, tandis que 3.592 soldats de la coalition ont été tués et 30.068 blessés au cours de la même période.
Un porte-parole du département de la Défense a déclaré qu'il ne savait pas si les insurgés tués en Irak étaient comptabilisés dans ce bilan, précisant que ces décès pouvaient avoir été causés par les forces de la coalition ou Al-Qaïda et d'autres groupes insurgés.
L'évaluation du nombre de victimes irakiennes depuis l'invasion lancée par les Etats-Unis en mars 2003 est l'objet de controverses et varie considérablement selon les sources, allant de moins de 100.000 à plusieurs centaines de milliers.
Dans un rapport publié en octobre 2009, le ministère irakien des droits de l'homme avait avancé le chiffre de 85.694 personnes mortes suite aux violences et 147.195 blessés.
Le site indépendant Iraq Body Count estime pour sa part que le nombre de civils tués depuis 2003 se situe entre 98.252 et 107.235 personnes.
Une étude controversée publiée dans le magazine britannique The Lancet en 2006 a affirmé que la guerre avait coûté la vie à 655.000 Irakiens, un chiffre dépassant toutes les autres estimations.
L'armée américaine a publié ces données à la suite d'une requête émanant de l'Université George Washington, se fondant sur le droit à l'information.
Les données illustrent la montée des violences dans le pays, passant notamment de 239 morts civils par mois en 2004, à 2.100 en 2006 et 3.000 lors de certains mois de 2007, deux années de violences religieuses intenses.
Le nombre de victimes a ensuite chuté progressivement, s'établissant à 273 en septembre dernier, mois le moins meurtrier depuis janvier (196 morts).
L'armée américaine a achevé le 31 août sa mission de combat en Irak et se concentre désormais sur la formation des forces irakiennes. Mais elle peut toujours être amenée à combattre si elle est attaquée ou si les forces irakiennes sollicitent son aide.
Selon un bilan se fondant sur le site indépendant www.icasualties.org 4.425 militaires américains ont été tués en Irak depuis l'invasion du pays en 2003.
AFP 15.10.2010
Près de 77.000 Irakiens ont été tués entre janvier 2004 et août 2008, soit la période la plus sanglante en sept ans de guerre, selon un bilan établi par l'armée américaine.
Ce nouveau bilan américain a été publié discrètement fin juillet sur le site du Commandement central de l'armée américaine (Centcom). Il fournit les données américaines les plus détaillées à ce jour sur les morts en Irak.
Selon ces données, 63.185 civils irakiens et 13.754 membres irakiens des forces de sécurité ont été tués durant la période concernée.
Au moins 121.649 Irakiens ont également été blessés, tandis que 3.592 soldats de la coalition ont été tués et 30.068 blessés au cours de la même période.
Un porte-parole du département de la Défense a déclaré qu'il ne savait pas si les insurgés tués en Irak étaient comptabilisés dans ce bilan, précisant que ces décès pouvaient avoir été causés par les forces de la coalition ou Al-Qaïda et d'autres groupes insurgés.
L'évaluation du nombre de victimes irakiennes depuis l'invasion lancée par les Etats-Unis en mars 2003 est l'objet de controverses et varie considérablement selon les sources, allant de moins de 100.000 à plusieurs centaines de milliers.
Dans un rapport publié en octobre 2009, le ministère irakien des droits de l'homme avait avancé le chiffre de 85.694 personnes mortes suite aux violences et 147.195 blessés.
Le site indépendant Iraq Body Count estime pour sa part que le nombre de civils tués depuis 2003 se situe entre 98.252 et 107.235 personnes.
Une étude controversée publiée dans le magazine britannique The Lancet en 2006 a affirmé que la guerre avait coûté la vie à 655.000 Irakiens, un chiffre dépassant toutes les autres estimations.
L'armée américaine a publié ces données à la suite d'une requête émanant de l'Université George Washington, se fondant sur le droit à l'information.
Les données illustrent la montée des violences dans le pays, passant notamment de 239 morts civils par mois en 2004, à 2.100 en 2006 et 3.000 lors de certains mois de 2007, deux années de violences religieuses intenses.
Le nombre de victimes a ensuite chuté progressivement, s'établissant à 273 en septembre dernier, mois le moins meurtrier depuis janvier (196 morts).
L'armée américaine a achevé le 31 août sa mission de combat en Irak et se concentre désormais sur la formation des forces irakiennes. Mais elle peut toujours être amenée à combattre si elle est attaquée ou si les forces irakiennes sollicitent son aide.
Selon un bilan se fondant sur le site indépendant www.icasualties.org 4.425 militaires américains ont été tués en Irak depuis l'invasion du pays en 2003.
AFP 15.10.2010