miércoles, 25 de marzo de 2015

El contencioso entre Arabia Saudita e Irán para mantener el poder regional y religioso se dirime en Yemen, a un paso de la guerra civil


Arabia Saudita anuncia haber lanzado una operación militar en Yemen

El embajador saudita en Estados Unidos anunció el miércoles desde Washington que su país había lanzado una operación militar en Yemen, presa de la violencia y cuya capital Sanaa es controlada por los rebeldes chiítas huthis.

“La operación pretende defender al gobierno legítimo” del presidente yemenita Abd Rabbo Mansur Hadi, apoyado por Riyad, frente a los rebeldes chiítas apoyados por Irán, declaró el embajador Adel al-Jubeir durante una conferencia de prensa. 
Antes de anunciar su intervención militar, Arabia Saudita había agrupado armas antiaéreas y otras fuerzas en su frontera con Yemen, según funcionarios norteamericanos. Riyad está inquieto ante el avance de los rebeldes chiítas huthis, apoyados por Irán, en el país en plena crisis política desde hace meses. Las fuerzas sauditas instaladas a lo largo de la frontera sur de Yemen incluyen sistemas antiaéreos y de artillería, según estos funcionarios.
Las fuerzas aliadas a los rebeldes chiítas en Yemen se apoderaron el miércoles del aeropuerto internacional de Adén. Un ministro advirtió que una caída de la gran ciudad del sur marcaría el “inicio” de una guerra civil.
El incremento de la violencia en Yemen podría emparentarse con una guerra por poder entre la potencia chiíta iraní, que apoya a los Huthis, y la Arabia Saudita sunnita, que apoya al presidente Hadi.
Cuando Hadi huyó de su residencia vigilada por los Huthis en Sanaa en febrero y reapareció en Adén, Arabia Saudita fue el primer país en trasladar su embajada a esta ciudad, en un claro gesto de apoyo al dirigente yemenita.
Pero los rebeldes huthis, sospechados de lazos con Irán y con el ex presidente Ali Abdallah Saleh, forzado a dejar el poder en 2012 después de 33 años en el mismo, continuaron su progresión hasta cerca de la frontera saudita. Y Teherán denunció abiertamente las iniciativas que pretendían hacer del puerto de Adén la nueva capital de Yemen.
Arabia Saudita teme que los Huthis le echen el ojo al estrecho de Bab-el-Mandeb, que separa Yemen de Djibuti, y que ofrece un control estratégico sobre el canal de Suez. Lo que se agregaría a la fuerte presencia de Teherán en el estrecho de Ormúz, por el cual pasa la mayor parte del petróleo mundial.

Fuente: iTELE con AFP 25.03.2015



L'Arabie saoudite annonce avoir lancé une opération militaire au Yémen

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis a annoncé mercredi depuis Washington que son pays avait lancé une opération militaire au Yémen, en proie à des violences et dont la capitale Sanaa est contrôlée par les rebelles chiites houthis.

“L'opération vise à défendre le gouvernement légitime" du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par Ryad, face aux rebelles chiites soutenus par l'Iran, a déclaré l'ambassadeur Adel al-Jubeir lors d'une conférence de presse. 
Avant d'annoncer son intervention militaire, l'Arabie saoudite avait massé des armes anti-aériennes et d'autres forces à sa frontière avec le Yémen, selon des responsables américains. Riyad s'inquiéte de l'avancée des rebelles chiites houthis, soutenus par l'Iran, dans le pays en pleine crise politique depuis des mois. Les forces saoudiennes installées le long de la frontière sud du Yémen comprennent des systèmes anti-aériens et de l'artillerie, selon ces responsables.
Des forces alliées aux rebelles chiites au Yémen se sont emparées mercredi de l'aéroport international d'Aden. Un ministre a averti qu'une chute de la grande ville du sud marquerait le "début" d'une guerre civile.
La montée des violences au Yémen pourrait s'apparenter à une guerre par procuration entre la puissance chiite iranienne, qui soutient les Houthis, et l'Arabie Saoudite sunnite, qui soutient le président Hadi.
Quand Hadi a fui sa résidence surveillée par les Houthis à Sanaa en février et refait surface à Aden, l'Arabie Saoudite a été le premier pays à transférer son ambassade dans cette ville, dans un clair geste de soutien au dirigeant yéménite.
Mais les rebelles houthis, soupçonnés de liens avec l'Iran et l'ex-président Ali Abdallah Saleh, poussé en 2012 au départ après 33 ans au pouvoir, ont poursuivi leur progression jusque près de la frontière saoudienne. Et Téhéran a ouvertement dénoncé les initiatives visant à faire du port d'Aden la nouvelle capitale du Yémen.
L'Arabie saoudite craint que les Houthis ne lorgnent sur le détroit de Bab-el-Mandeb, qui sépare le Yémen de Djibouti, et qui offre un contrôle stratégique sur le canal de Suez. Ce qui s'ajouterait à la forte présence de Téhéran dans le détroit d'Ormuz, par lequel passe le gros du pétrole mondial.

iTELE avec AFP 25.03.2015