sábado, 14 de enero de 2012

Hassan Nasrallah, lider del Hezbollah, hace caso omiso a petición de la ONU sobre desarme.

El Hezbollah rechaza el pedido de desarme lanzado por la ONU.

Sayyed Hassan Nasrallah, jefe del Hezbollah, rechazó el sábado el pedido del secretario general de la ONU Ban Ki-moon a favor del desarme del movimiento chiíta libanés.
"Afirmo hoy, con firmeza, con determinación y con la convicción más grande (...) la elección de la resistencia armada", dijo el secretario general del Hezbollah. "Estas armas, junto con el pueblo libanés y el ejército, son la única garantía de protección del Líbano".
Ironizando respecto a la petición de Ban Ki-moon, Sayyed Hassan Nasrallah dijo sentir regocijo al comprobar la inquietud suscitada por los resultados militares de su movimiento.
"Su inquietud, secretario general, nos calma y nos satisface. Lo que sirve para nosotros, es que ustedes estén inquietos, y que Norteamérica (...) e Israel estén inquietos junto a ustedes", dijo en un discurso televisado pronunciado con ocasión de una fiesta chiíta.

Fuente. La Tribune y Reuters par Dominic Evans y Bertrand Boucey 14.01.2012



Le Hezbollah rejette l'appel au désarmement lancé par l'Onu.

Sayyed Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a rejeté samedi l'appel du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon en faveur du désarmement du mouvement chiite libanais.
"J'affirme aujourd'hui, avec fermeté, avec détermination et avec la plus grande conviction (...) le choix de la résistance armée", a dit le secrétaire général du Hezbollah. "Ces armes, avec le peuple libanais et l'armée, sont la seule garantie de protection du Liban."
Ironisant au sujet de la demande de Ban Ki-moon, Sayyed Hassan Nasrallah a dit se réjouir de constater l'inquiétude suscitée par les performances militaires de son mouvement.
"Votre inquiétude, secrétaire général, nous rassure et nous satisfait. Ce qui compte pour nous, c'est que vous soyez inquiets, et que l'Amérique (...) et Israël soient inquiets avec vous", a-t-il dit dans une allocution télévisée prononcée à l'occasion d'une fête chiite.

La Tribune et Reuters par Dominic Evans, Bertrand Boucey pour le service français 14/01/2012