Siria: bombardeado por
Damasco, el este de Alepo al borde del colapso
El riesgo es el de una
nueva “catástrofe humanitaria”. Al este de Alepo, sector rebelde de esta ciudad
siria sumida en bombardeos mortíferos del régimen de Bachar al-Assad, “el
tiempo se acaba”, según el emisario de la ONU para Siria. Staffan de Mistura menciona
el domingo una “carrera contrarreloj”. “De aquí a Navidad, en razón de la
intensificación de las operaciones militares, veremos un colapso (...) de lo
que queda de Alepo-Este”, advirtió después de haberse reunido con el jefe de la
diplomacia siria, “y ustedes podrían tener 200.000 personas huyendo hacia
Turquía”.
Fuentes en el terreno
daban parte estos últimos días del “creciente temor” a que haya “una
aceleración de las actividades militares en lugar de iniciativas humanitarias o
políticas. El enviado especial de la ONU, que recordó “la indignación
internacional” concerniente a estos bombardeos, confirmó el rechazo de Damasco
de reconocer una “administración autónoma” rebelde en Alepo-Este, una de las
proposiciones del enviado de la ONU.
Desde el martes, un diluvio
de cohetes, obuses y barriles explosivos provocó al menos la muerte de 107
civiles identificados, entre ellos 17 niños, en Alepo-Este, según el
Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH). Damasco parece determinado a
recobrar cueste lo que cueste esta parte de Alepo que no controla desde 2012.
La ciudad es el principal frente de conflicto que ha provocado más de 300.000
muertos desde 2011.
Fuente: Le Parisien 20 de noviembre
de 2016
Syrie: pilonné par Damas,
l'est d'Alep au bord de l'effondrement
Le risque est celui d'une
nouvelle «catastrophe humanitaire». À l'est d'Alep, secteur rebelle de cette
ville syrienne soumise aux bombardements meurtriers du régime de Bachar
al-Assad, «le temps est compté», selon l'émissaire de l'ONU pour la Syrie.
Staffan de Mistura évoquait dimanche une «course contre la montre». «D'ici
Noël, en raison de l'intensification des opérations militaires, on verra un
écroulement (...) de ce qui reste à Alep-Est», a-t-il mis en garde après avoir
rencontré le chef de la diplomatie syrienne, «et vous pourriez avoir 200 000
personnes fuyant vers la Turquie».
Des sources sur le terrain
feraient part ces derniers jours de la «crainte grandissante» qu'il y ait «une
accélération des activités militaires au lieu des initiatives humanitaires ou
politiques». L'envoyé spécial de l'ONU, qui a rappelé «l'indignation
internationale» concernant ces bombardements, a confirmé le refus de Damas de
reconnaître une «administration autonome» rebelle à Alep-Est, une des
propositions de l'envoyé de l'ONU.
Depuis mardi, un déluge de
roquettes, d'obus et de barils d'explosifs a provoqué la mort d'au moins 107
civils identifiés, dont 17 enfants, à Alep-Est, selon l'Observatoire syrien des
droits de l'Homme (OSDH). Damas semble déterminé à reprendre coûte que coûte
cette partie d'Alep qui lui échappe depuis 2012. La ville est le principal
front du conflit qui a fait plus de 300 000 morts depuis 2011.