Lucha contra el grupo EI:
Hollande embarca en el Charles-de-Gaulle
Tres semanas después de
los atentados del 13 de noviembre y de la decisión de intensificar los ataques
contra la organización Estado Islámico en Siria, François Hollande era esperado
este viernes en el portaaviones Charles-de-Gaulle. El buque almirante de la
marina francesa está desplegado cerca de las costas sirias con el fin de
multiplicar los bombardeos contra las posiciones del grupo Estado Islámico. Un
presidente francés a bordo de un buque de guerra no tiene nada de anodino.
Un presidente a bordo de
un buque de guerra como el Charles-de-Gaulle, símbolo de poder y soberanía, no
tiene nada de anodino. A comienzos de año, fue a bordo del Charles-de-Gaulle
que François Hollande eligió dirigir sus votos a las fuerzas armadas, anunciando
la partida del portaaviones hacia el Golfo en el marco de la lucha contra la
organización Estado Islámico.
Después del recibimiento,
la acción militar
Hace justo una semana, el
presidente estaba en el patio central de los Inválidos en París, para la
ceremonia de homenaje a las víctimas de los atentados de París. Entonces era
tiempo de recogimiento y compasión. Con este desplazamiento, el presidente
marca la importancia del frente exterior contra el EI. Desde el 23 de noviembre,
el Charles-de-Gaulle está en el Mediterráneo oriental y, según el Elíseo, unas
sesenta misiones se han llevado a cabo. Esencialmente misiones de inteligencia,
pero también ataques.
Ataques en Irak, en Ramadi
o Mosul, ataque sobre Raqqa donde un sitio de depósito de vehículos fue
alcanzado; y también a comienzos de semana un nuevo ataque sobre Irak, en Al
Quaim cerca de la frontera siria. Allí fue un taller de fabricación de bombas
artesanales el que fue alcanzado. A menudo los ataques son combinados con los
Mirage de l'armée de l'air basados en Jordania.
El Charles de Gaulle, un
concentrado de acción militar
A bordo el presidente se
encontrará con el comandante del Grupo aeronaval, el contralmirante René-Jean
Crignola, así como también con el “pacha” del portaaviones, el capitán de navío
Eric Malbrunot. La relevancia del Charles-de-Gaulle es que le permite al
presidente tener en pocas horas una visión condensada de la acciones de Francia
en Siria', independientemente de escuchar los reportes regulares con sus
consejeros militares, porque sobre un buque están reunidos todos los medios
destinados a la misión, desde la recepción de la inteligencia hasta los
bombardeos. De la pasarela al puente de vuelo, pasando por el hangar, el jefe
de las fuerzas armadas encontrará a actores y especialistas de la intervención
francesa en Medio Oriente.
Por último, François
Hollande navegará en condición de guerra. El Mediterráneo oriental es en este
momento un punto caliente del planeta donde están concentradas muchas tropas: los
rusos, con los que el contacto fue establecido desde el primer día, los
británicos que acaban de llegar a Chipre, los turcos más al norte, etc.
Fuente: RFI publicado el
04-12-2015
Lutte contre le groupe EI:
Hollande embarque sur le Charles-de-Gaulle
Trois semaines après les
attentats du 13 novembre et la décision d'intensifier les frappes contre
l’organisation Etat islamique en Syrie, François Hollande est attendu ce
vendredi sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Le navire amiral de la marine
française est déployé non loin des côtes syriennes afin de multiplier les
bombardements contre les positions du groupe Etat Islamique. Un président
français à bord d'un bâtiment de guerre, cela n’a rien d'anodin.
Un président français à
bord d'un bâtiment de guerre comme le Charles-de-Gaulle, symbole de puissance
et de souveraineté, cela n’a rien d'anodin. En début d'année, c'est déjà sur le
Charles-de-Gaulle, que François Hollande avait choisi d'adresser ses voeux aux
armées et avait annoncé le départ du porte-avions pour le Golfe dans le cadre
de la lutte contre l'organisation Etat islamique.
Après le recueillement,
l'action militaire
Il y a une semaine tout
juste, le président était dans la cour des Invalides à Paris, pour la cérémonie
d'hommage aux victimes des attentats de Paris. C'était alors le temps du recueillement
et de la compassion. Avec ce déplacement, le président marque l'importance du
front extérieur contre EI. Depuis le 23 novembre, le Charles-de-Gaulle est en
Méditerranée orientale et, selon l'Elysée, une soixantaine de missions ont été
conduites. Essentiellement des missions de renseignement, mais aussi des
frappes.
Frappes sur l'Irak, à
Ramadi ou Mossoul, frappe sur Raqqa où un site de stockage de véhicules avait
été visé; et encore en début de semaine une nouvelle frappe sur l'Irak, à Al
Quaim près de la frontière syrienne. Là c'est un atelier de fabrication de
bombes artisanales qui avait été visé. Des frappes souvent combinées avec les
Mirage de l'armée de l'air basés en Jordanie.
Le Charles de Gaulle, un
concentré d'action militaire
A bord le président va
rencontrer le commandant du Groupe aéronaval, le contre-amiral René-Jean
Crignola, ainsi que le pacha du porte avion, le capitaine de vaisseau, Eric
Malbrunot. L'intérêt du Charles-de-Gaulle est qu'il permet au président d'avoir
en quelques heures une vision en condensé des actions de la France en Syrie
-indépendamment bien entendu des briefings réguliers avec ses conseillers
militaires-. Car sur un bateau sont réunis tous les moyens destinés à la
mission, du recueil de renseignement jusqu'aux bombardements. De la passerelle
au pont d'envol, en passant par le hangar, le chef des armées rencontrera des
acteurs et spécialistes de l'intervention française au Moyen-Orient.
Enfin François Hollande va
naviguer en condition de guerre. La Méditerranée orientale est en ce moment un
point chaud de la planète où sont concentrées beaucoup de troupes : les Russes,
avec qui le contact a été établi dès le premier jour, les Britanniques qui
viennent d'arriver à Chypre, les Turcs plus au Nord, etc.
RFI publié le 04-12-2015