Avance de las fuerzas
iraquíes frente al EI en Ramadi
Las fuerzas iraquíes recuperaron
ayer del grupo Estado Islámico (EI) un barrio clave de la ciudad de Ramadi, un
avance en la difícil reconquista de los vastos territorios caídos en manos de
los jihadistas hace más de un año.
Después de violentos
combates, las fuerzas leales al gobierno de Bagdad consiguieron controlar el
sector de Tamim, en el sudoeste de esta ciudad distante a una centena de kilómetros
de Bagdad, anunciaron responsables a la AFP.
Capital de la vasta
provincia occidental de Anbar, Ramadi, una ciudad que se extiende a lo largo
del río Éufrates, en una llanura fértil, había sido conquistada en mayo de 2015
por los jihadistas del EI, una derrota humillante para el ejército iraquí.
“La liberación de Tamim nos
ayudará mucho para acelerar la reconquista de la totalidad de la ciudad de
Ramadi”, estimó el portavoz del comando de operaciones conjuntas, el general de
brigada Yahya Rasoul. Para eso hay que atravesar uno de los brazos del Éufrates
que separa Tamin de otro barrio aún controlado por el EI. Antes de continuar su
progresión, las fuerzas iraquíes trabajarán en desactivar los artefactos
explosivos diseminados por los combatientes jihadistas en el barrio de Tamim. Estos
últimos tiene como estrategia dejar numerosas trampas con el fin de continuar
matando soldados y civiles incluso después de su partida.
En otro plano del tema, una
polémica enfrenta desde hace varios días al primer ministro iraquí Haïdar
el-Abadi con Ankara, sobre la entrada de tropas turcas en Irak.
Bagdad exigió el domingo
la partida de esas tropas, que entraron ilegalmente según ellos, sino Ankara deberá
hacer frente “a todas las opciones disponibles” entre ellas un recurso en el
Consejo de Seguridad de la ONU. Pero funcionarios turcos dieron a entender que
no estaban listos para retirar esas tropas que serían entre 150 y 300 hombres desplegados
cerca de Mosul. Turquía dispone por otra parte, con el aval de Bagdad, de consejeros
militares en Irak para formar a voluntarios sunnitas deseosos de arrebatarle
Mosul al EI.
Fuente: OLJ y AFP
09/12/2015
Avancée des forces
irakiennes face à l’EI à Ramadi
Les forces irakiennes ont
repris hier au groupe État islamique (EI) un quartier-clé de la ville de
Ramadi, une avancée dans la difficile reconquête des vastes territoires tombés
aux mains des jihadistes il y a plus d'un an.
Après de violents combats,
les forces loyales au gouvernement de Bagdad ont réussi à s'emparer du secteur
de Tamim, dans le sud-ouest de cette ville distante d'une centaine de
kilomètres de Bagdad, ont annoncé des responsables à l'AFP.
Chef-lieu de la vaste
province occidentale d'Anbar, Ramadi, une ville qui s'étend le long du fleuve
Euphrate, dans une plaine fertile, avait été conquise en mai 2015 par les
jihadistes de l'EI, une défaite cuisante pour l'armée irakienne.
«La libération de Tamim va
beaucoup nous aider pour accélérer la reconquête de la totalité de la ville de
Ramadi», a estimé le porte-parole du commandement des opérations conjointes, le
général de brigade Yahya Rasoul. Il leur faudra pour cela traverser le bras de
l'Euphrate qui sépare Tamin d'un autre quartier encore tenu par l'EI. Avant de
continuer leur progression, les forces irakiennes travaillaient à désamorcer
les engins explosifs disséminés par les combattants jihadistes dans le quartier
de Tamim. Ces derniers ont pour stratégie de laisser de nombreux pièges afin de
continuer à tuer des soldats et des civils même après leur départ.
Sur un autre plan, une
polémique oppose depuis plusieurs jours le Premier ministre irakien Haïdar
el-Abadi à Ankara au sujet de l'entrée de troupes turques en Irak.
Bagdad a exigé dimanche le
départ de ces troupes, entrées illégalement selon lui, sinon Ankara ferait face
«à toutes les options disponibles» y compris un recours au Conseil de sécurité
de l'Onu. Mais des responsables turcs ont laissé entendre qu'ils n'étaient pas
prêts à retirer ces troupes qui compteraient entre 150 et 300 hommes déployés
près de Mossoul. La Turquie dispose par ailleurs, avec l'aval de Bagdad, de
conseillers militaires en Irak pour former des volontaires sunnites désireux de
reprendre Mossoul à l'EI.
OLJ et AFP 09/12/2015