viernes, 18 de diciembre de 2015

El Consejo de Seguridad de la ONU acuerda un plan de paz tendiente a terminar con casi cinco años de guerra civil en Siria


Siria: las grandes potencias se ponen de acuerdo sobre un plan de paz

El Consejo de Seguridad de la ONU adoptó este viernes una resolución que prevee principalmente un alto el fuego y la instalación de un gobierno de transición en Siria.

Cuatro años y medio después del inicio del terrible conflicto en Siria que ha provocado más de 250.000 muertos y millones de refugiados, las grandes potencias al fin llegaron a entenderse sobre un proyecto de resolución que aprueba un ambicioso plan de paz para Siria. Luego de largas y difíciles negociaciones, los cinco miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU (Estados Unidos, Rusia, Francia, Reino Unido y China), reunidos este viernes en New York, adoptaron ese texto por unanimidad.
¿Que contiene esta resolución que se basa en la hoja de ruta de Viena? Bajo la égida de la ONU, este plan prevee mantener conversaciones desde principios de enero de 2016 entre el gobierno y la oposición siria con el fin de establecer “un proceso de transición política de manera urgente”. Paralelamente, está prevista la instauración de un “alto el fuego” y luego la instalación de un gobierno de transición y la organización de elecciones. Vuelve a llevar al pueblo sirio a “decidir el futuro de Siria”, se precisó.

Nada sobre la suerte de Assad

En cambio, el texto no dice nada de la suerte que estará reservada al presidente Bachar el-Assad. Los occidentales desean su partida, contrariamente a Rusia. El jefe de la diplomacia francesa, Laurent Fabius, exigió “garantías” sobre la partida del presidente sirio. Esta partida “se impone no sólo por razones morales sino de eficacia” señaló el ministro de Asuntos extranjeros.
Poco antes de la votación del Consejo de Seguridad, durante su conferencia de prensa anual en la Casa Blanca, Barack Obama había reafirmado que su homólogo sirio debía dejar el poder. El presidente norteamericano estimó que no habría paz en Siria “sin un gobierno legítimo”.

Fuente: Le Figaro con agencias publicado el 18/12/2015



Syrie: les grandes puissances s'accordent sur un plan de paix

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, ce vendredi, une résolution qui prévoit notamment un cessez-le-feu et la mise en place d'un gouvernement de transition en Syrie.

Quatre ans et demi après le début du terrible conflit en Syrie qui a fait plus de 250.000 morts et des millions de réfugiés, les grandes puissances sont enfin parvenues à s'entendre sur un projet de résolution qui entérine un ambitieux plan de paix pour la Syrie. Après de longues et difficiles négociations, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Chine), réunis ce vendredi à New York, ont adopté ce texte à l'unanimité.
Que contient cette résolution qui s'appuie sur la feuille de route de Vienne? Sous l'égide de l'ONU, ce plan prévoit la tenue de pourparlers dès début janvier 2016 entre le gouvernement et l'opposition syrienne afin d'entamer «un processus de transition politique de manière urgente». Parallèlement, il est prévu l'instauration d'«un cessez-le-feu», puis la mise en place d'un gouvernement de transition et l'organisation d'élections. Il revient au peuple syrien «de décider de l'avenir de la Syrie» est-il précisé.

Rien sur le sort d'Assad

En revanche, le texte ne dit rien du sort qui serait réservé au président Bachar el-Assad. Les Occidentaux souhaitent son départ contrairement à la Russie. Le chef de la Diplomatie française, Laurent Fabius, a exigé «des garanties» sur le départ du président syrien. Ce départ «s'impose pour raisons non seulement morales mais d'efficacité» a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Peu avant le vote du Conseil de sécurité, lors de sa conférence de presse annuelle à la Maison-Blanche, Barack Obama avait réaffirmé que son homologue syrien devait quitter le pouvoir. Le président américain a estimé qu'il n'y aurait pas de paix en Syrie «sans un gouvernement légitime».

Le Figaro avec agences publié le 18/12/2015