El Consejo de Seguridad de
la ONU autoriza “todas las medidas necesarias“ contra Daech
El Consejo de Seguridad de
la ONU votaba en la noche del viernes un proyecto de resolución contra el
Estado Islámico que fue validado.
El Consejo de Seguridad de
la ONU adoptó por unanimidad el viernes una resolución francesa que permite “tomar
todas las medidas necesarias” para combatir al grupo Estado Islámico (EI), una
semana después de los atentados que provocaron 130 muertos en París.
La resolución “pide a los
Estados que tengan la capacidad, de tomar todas las medidas necesarias,
conforme a las leyes internacionales, y en particular con la carta de la ONU
(...) sobre el territorio controlado por el EI en Siria y en Irak".
Los países son invitados a
“redoblar los esfuerzos y a coordinar sus iniciativas con el fin de prevenir y
detener los actos terroristas cometidos específicamente" por el EI, como
también por otros grupos extremistas asociados a Al-Qaeda. El Consejo de
Seguridad calificó al EI de "amenaza mundial y sin precedentes contra la paz
y la seguridad internacional” y se declaró “determinado a combatir por todos
los medios esta amenaza”.
El ministro de Asuntos
extranjeros francés Laurent Fabius se congratuló en un comunicado un texto que “llama
a la amplificación de la lucha contra Daech". "Importa ahora”,
agregó, "que todos los Estados se comprometan concretamente en este
combate, se trate de una acción militar, de la búsqueda de soluciones
políticas, o de la lucha contra el financiamiento del terrorismo".
La resolución no da
autorización legal para actuar militarmente
La resolución no habla
propiamente de la autorización legal para actuar militarmente contra el EI y no
invoca el artículo 7 de la carta de la ONU que prevé el empleo de la fuerza. Pero
provee el apoyo político a la campaña contra los jihadistas en Siria e Irak, que
se intensificó luego de los atentados de París, reivindicados por el EI.
Las incursiones aéreas
francesas en Siria tienen como base legal el derecho de un Estado a defenderse
de un ataque, reconocido por el artículo 51 de la Carta de las Naciones Unidas.
La resolución condena los ataques de París, pero también los que sucedieron
desde comienzos de octubre llevado a cabo por el EI en Sousse (Túnez), en
Ankara, Beirut o contra un avión ruso sobrevolando Egipto.
Aún hay desacuerdos sobre
la suerte de Bachar al-Assad
La resolución fue votada
justo cuando en Bamako una toma de rehenes en un hotel provocaba al menos 27
muertos según las autoridades de Mali. Este ataque fue reivindicado por un
grupo jihadista ligado a Al-Qaeda. La resolución invita a los países a ”intensificar
sus esfuerzos” para impedir a sus conciudadanos de enrolarse en las filas del EI,
como lo han hecho miles de jóvenes de países occidentales, de los cuales
cientos son franceses, y para secar el financiamiento de los grupos extremistas.
Ella prevé también que la
ONU tome nuevas sanciones contra los dirigentes y miembros del grupo y sus
apoyos. Rusia por su parte propuso el miércoles al Consejo adoptar una nueva
versión de su proyecto de resolución, que el presidente ruso Vladimir Putin había
presentado a fines de septiembre.
Pero por ahora ese texto
es rechazado por los occidentales porque prevé asociar al régimen de Bachar
al-Assad a la lucha contra los grupos extremistas. Contrariamente a Rusia;
Londres, París y Washington quieren una salida rápida del presidente sirio en
el marco de una transición política para solucionar el conflicto.
Fuente: RTL con AFP por
James Abbott, publicado el 20/11/2015
Le Conseil de sécurité de
l'ONU autorise "toutes les mesures nécessaires" contre Daesh
Le Conseil de sécurité de
l'ONU votait dans la soirée de vendredi un projet de résolution contre l'État
islamique qui a été validé.
Le Conseil de sécurité de
l'ONU a adopté à l'unanimité vendredi une résolution française qui permet de
"prendre toutes les mesures nécessaires" pour combattre le groupe
Etat islamique (EI), une semaine après les attentats qui ont fait 130 morts à
Paris.
La résolution
"demande aux Etats qui en sont capables de prendre toutes les mesures
nécessaires, en conformité avec les lois internationales, et en particulier
avec la charte de l'ONU (...) sur le territoire contrôlé par l'EI en Syrie et
en Irak".
Les pays sont invités à
"redoubler d'efforts et à coordonner leurs initiatives afin de prévenir et
stopper les actes terroristes commis spécifiquement" par l'EI, ainsi que
par d'autres groupes extrémistes associés à Al-Qaïda. Le Conseil qualifie l'EI
de "menace mondiale et sans précédent contre la paix et la sécurité internationales"
et se déclare "déterminé à combattre par tous les moyens cette
menace".
Le ministre français des
Affaires étrangères Laurent Fabius a salué dans un communiqué un texte qui
"appelle à l'amplification de la lutte contre Daesh". "Il
importe maintenant", a-t-il ajouté, "que tous les Etats s'engagent
concrètement dans ce combat, qu'il s'agisse de l'action militaire, de la
recherche de solutions politiques, ou de la lutte contre le financement du
terrorisme".
La résolution ne donne pas
d'autorisation légale pour agir militairement
La résolution ne donne pas
à proprement parler d'autorisation légale pour agir militairement contre l'EI
et elle n'invoque pas l'article 7 de la charte de l'ONU qui prévoit l'emploi de
la force. Mais elle fournit un appui politique à la campagne contre les
jihadistes en Syrie et Irak, qui a été intensifiée à la suite des attentats de
Paris, revendiqués par l'EI.
Les raids aériens français
en Syrie ont pour base légale le droit d'un Etat à se défendre contre une
attaque, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations unies. La résolution
condamne les attaques à Paris, mais aussi celles qui ont été menées depuis
début octobre par l'EI à Sousse (Tunisie), à Ankara, Beyrouth ou contre un
avion russe au-dessus de l'Egypte.
Toujours des désaccords
sur le sort de Bachar al-Assad
Elle a été votée au moment
où à Bamako une prise d'otages dans un hôtel a fait au moins 27 morts selon les
autorités maliennes. Cette attaque a été revendiquée par un groupe jihadiste
lié à Al-Qaïda. La résolution invite les pays à "intensifier leurs
efforts" pour empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans les rangs de l'EI
-- comme l'ont fait des milliers de jeunes de pays occidentaux dont des
centaines de Français -- et pour tarir le financement des groupes extrémistes.
Elle prévoit aussi que
l'ONU prenne de nouvelles sanctions contre les dirigeants et membres du groupe
et ses soutiens. La Russie a de son côté proposé mercredi au Conseil d'adopter
une nouvelle version de son projet de résolution, que le président russe
Vladimir Poutine avait présenté fin septembre.
Mais ce texte est pour
l'instant rejeté par les Occidentaux parce qu'il prévoit d'associer le régime
de Bachar al-Assad à la lutte contre les groupes extrémistes. Contrairement à
la Russie; Londres, Paris et Washington veulent un départ rapide du président
syrien dans le cadre d'une transition politique pour régler le conflit.
RTL avec AFP par James
Abbott, publié le 20/11/2015