Hamas pide a Israel
liberar 54 palestinos antes de otras negociaciones
Un responsable de Hamas,
al poder en Gaza, declaró el viernes que no podría haber nuevas negociaciones
con Israel si no libera a decenas de prisioneros nuevamente detenidos luego de
su liberación en virtud de un acuerdo de intercambio en 2011.
Un ex primer ministro del
movimiento islamista, Ismael Haniyeh, indicó que el Estado hebreo había detenido
nuevamente por lo menos a 54 de los 1.000 prisioneros que habían sido liberados
en 2011 a cambio del soldado israelí, Gilad Shalit, secuestrado en el 2006 por
activistas palestinos de Gaza. “Les dijimos a todos los mediadores que se movilizaron
para hablar de un nuevo intercambio que no habría negociaciones (...) antes de
la liberación de todos los prisioneros (palestinos) que fueron detenidos por
Israel“, en el marco de la cuestión Shalit.
Fuentes israelíes y Hamas mantuvieron
contactos indirectos e informales para obtener una tregua a largo plazo entre los
dos enemigos. “No habrá ninguna negociación sin su liberación incondicional”,
añadió Haniyeh en una intervención pública en ocasión del inicio del Aïd
al-Fitr, la celebración que señala el final del mes de ayuno musulmán del
ramadán. Él no dijo a qué eventual intercambio hacía alusión.
Hamas afirma tener los
restos de dos soldados israelíes abatidos durante la guerra en Gaza el verano pasado
entre Israel y grupos armados palestinos. Sin embargo no comentó el anuncio de
la semana pasada de Israel según el cual dos ciudadanos israelíes están
detenidos en Gaza por Hamas.
La semana pasada, las
autoridades israelíes habían hecho público el secuestro en Gaza de Avraham
Mengistu, un israelí de origen etíope, donde había entrado el 7 de septiembre
de 2014, poco después del fin de la guerra, según el ministerio de Defensa. Un
árabe israelí es también retenido en Gaza, habían agregado, sin otra precisión.
El primer ministro Benjamín Netanyahu había dicho tener a “Hamas como responsable
del bienestar” de los dos hombres.
Israel no autoriza a sus
ciudadanos a dirigirse a Gaza, particularmente debido a los temores de que
puedan ser secuestrados y luego utilizados como moneda de cambio para obtener
concesiones por parte de Israel, como la liberación de presos.
Fuente: OLJ y AFP
17/07/2015
Le Hamas demande à Israël
de libérer 54 Palestiniens avant d'autres pourparlers
Un responsable du Hamas,
au pouvoir à Gaza, a déclaré vendredi qu'il ne pourrait pas y avoir de nouveaux
pourparlers avec Israël s'il ne libérait pas des dizaines de prisonniers de
nouveau arrêtés après leur libération en vertu d'un accord d'échange en 2011.
Un ancien Premier ministre
du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, a indiqué que l'Etat hébreu avait
arrêté de nouveau au moins 54 des quelque 1.000 prisonniers qui avaient été
libérés en 2011 en échange du soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé en 2006
par des activistes palestiniens de Gaza. "Nous avons dit à tous les
médiateurs qui se sont mobilisés pour discuter d'un nouvel échange qu'il n'y
aurait pas de négociations (...) avant la libération de tous les prisonniers
(palestiniens) qui ont été arrêtés par Israël" dans le cadre de l'affaire
Shalit.
Des sources israéliennes
et du Hamas ont fait état de contacts indirects et informels pour obtenir une
trêve à long terme entre les deux ennemis. "Il n'y aura aucun pourparlers
sans leur libération inconditionnelle", a ajouté M. Haniyeh dans une
intervention publique à l'occasion du début de l'Aïd al-Fitr, la fête qui
marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan. Il n'a pas dit à quel
éventuel échange il faisait allusion.
Le Hamas affirme détenir
des restes de deux soldats israéliens tués lors de la guerre à Gaza l'été
dernier entre Israël et des groupes armés palestiniens. Il n'a cependant pas
commenté l'annonce la semaine dernière par Israël selon laquelle deux
ressortissants israéliens sont détenus à Gaza par le Hamas.
La semaine dernière, les
autorités israéliennes avaient rendu public l'enlèvement de Avraham Mengistu,
un Israélien d'origine éthiopienne, à Gaza où il était entré le 7 septembre
2014, peu après la fin de la guerre, selon le ministère de la Défense. Un Arabe
israélien est également détenu à Gaza, avaient-elles ajouté, sans autre
précision. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit tenir "le
Hamas responsable du bien-être" des deux hommes.
Israël n'autorise pas ses
citoyens à se rendre à Gaza, notamment en raison des craintes qu'ils puissent
être enlevés et ensuite utilisés comme monnaie d'échange pour obtenir des concessions
de la part d'Israël, comme la libération de prisonniers.
OLJ et AFP 17/07/2015