Turquía: un soldado turco asesinado
por Daech, Ankara replica
Un soldado turco fue
asesinado y otro herido en el sur de Turquía por disparos provenientes de la
zona siria en manos del grupo Estado Islámico, Ankara ordenó el bombardeo de la
zona en represalia. La tensión no disminuye en la frontera turco-siria entre kurdos,
jihadistas y turcos.
Un soldado turco fue
asesinado y otro herido el jueves cerca de Kilis (sur) por disparos provenientes
de una región siria en manos del grupo Estado Islámico (EI). La artillería
turca replicó inmediatamente bombardeando la zona mantenida por los jihadistas.
Ankara aplicó su doctrina
militar frente a los repentinos disparos sobre su territorio pidiendo a los tanques
de la 5ª brigada blindada que bombardeen el territorio en manos de los
jihadistas.
Un combatiente del EI fue
abatido durante esta operación, según la cadena de información NTV.
Más temprano este mismo
jueves, tres personas fueron detenidas por la policía turca. Están sospechadas
de haber participado en el homicidio de dos policías en Ceylanpinar (sudeste),
homicidio que fue reivindicado por los rebeldes del Partido de los trabajadores
del Kurdistán (PKK) como respuesta al atentado suicida de Suruç. Los tres
hombres fueron detenidos en Sanliurfa, ciudad cercana a Suruç, y colocados en detención
preventiva, informó el diario Hürriyet, agregando que algunos documentos habían
sido secuestrados en su domicilio.
Al mismo tiempo, una
ceremonia se celebró en la sede de la dirección de la seguridad pública de la
ciudad en homenaje a las dos víctimas, encontradas muertas de disparos en la
cabeza en su domicilio de Ceylanpinar, en la frontera siria.
“Continuaremos hasta el
final nuestro combate contra el terrorismo incluso si nuestros hombres mueren”,
declaró el jefe de la policía regional, Eyüp Pinarbasi. “La sangre de nuestros
mártires no fluirá impunemente”, añadió delante de un millar de colegas y de
allegados de las víctimas, que enarbolaban todos sus retratos.
Los funerales de los dos
policías se efectuaron este jueves
Los restos de los dos
policías luego fueron llevados a su provincia de origen para los funerales. El PKK
reivindicó el asesinato de los dos policías, presentando su operación como una
“acción punitiva” en reacción al ataque de Suruç (sur).
Atribuido al grupo Estado
Islámico (EI), este atentado fue dirigido contra jóvenes militantes de
izquierda partidarios de la causa kurda que deseaban participar en la
reconstrucción de Kobané. Esta ciudad siria fue destruida por cuatro meses de
intensos combates que dieron como resultado la victoria de las milicias kurdas
de Siria sobre los combatientes jihadistas. Acusado por la comunidad kurda de
no hacer lo suficiente para luchar contra los jihadistas, el gobierno islámico-conservador
de Ankara condenó el asesinato de los dos policías.
Fuente: Le Parisien 23 de
julio de 2015
Turquie: un soldat turc
tué par Daesh, Ankara riposte
Un soldat turc a été tué
et un autre blessé au sud de la Turquie par des tirs provenant de la zone
syrienne aux mains du groupe Etat islamique, Ankara a ordonné le bombardement
de la zone en représailles. La tension ne décroît pas à la frontière
turco-syrienne entre Kurdes, jihadistes et Turcs.
Un soldat turc a été tué
et un autre blessé jeudi près de Kilis (sud) par des tirs provenant d'une
région syrienne aux mains du groupe Etat islamique (EI). L'artillerie turque a
immédiatement riposté en bombardant la zone détenues par les jihadistes.
Ankara a appliqué sa
doctrine militaire vis-à-vis des tirs subits sur son territoire en demandant
aux chars de la 5e brigade blindée de bombarder le territoire aux mains des
jihadistes.
Un combattant de l'EI a
été tué lors de cette opération, selon la chaîne d'information NTV.
Plus tôt ce jeudi, trois
personnes ont été arrêtées par la police turque. Elles sont soupçonnées d'avoir
participé au meurtre de deux policiers à Ceylanpinar (sud-est), meurtre qui a
été revendiqué par les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en
riposte à l'attentat suicide de Suruç. Les trois hommes ont été arrêtés à
Sanliurfa, ville proche de Suruç, et placés en garde à vue, a rapporté le
quotidien Hürriyet, ajoutant que des documents avaient été saisis à leur
domicile.
Au même moment, une
cérémonie s'est déroulée au siège de la direction de la sûreté publique de la
ville en hommage aux deux victimes, retrouvées mortes, une balle dans la tête,
à leur domicile de Ceylanpinar, à la frontière syrienne.
«Nous continuerons
jusqu'au bout notre combat contre le terrorisme même si nos hommes meurent», a
déclaré le chef de la police régionale, Eyüp Pinarbasi. «Le sang de nos martyrs
ne coulera pas impunément», a-t-il ajouté devant un millier de collègues et de
proches des victimes, qui arboraient tous leurs portraits.
Les funérailles des deux
policiers ont eu lieu ce jeudi
Les dépouilles des deux
policiers ont ensuite été transportées dans leur province d'origine pour les
funérailles. Le PKK a revendiqué l'assassinat des deux policiers, présentant
son opération comme une «action punitive» en réaction à l'attaque de Suruç
(sud).
Attribué au groupe Etat
islamique (EI), cet attentat a visé des jeunes militants de gauche partisans de
la cause kurde qui souhaitaient participer à la reconstruction à Kobané. Cette
ville syrienne a été détruite par quatre mois d'intenses combats qui se sont
soldés par la victoire des milices kurdes de Syrie sur les combattants
jihadistes. Accusé par la communauté kurde de ne pas en faire assez pour lutter
contre les jihadistes, le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara a condamné
le meurtre des deux policiers.
Le Parisien 23 Juil. 2015