Días de cólera desde Túnez a Bagdad.
La cólera en el mundo árabe no toca solamente a Libia. El viernes, las manifestaciones estallaron en todas partes de la región.
Nueve muertos en Irak durante las manifestaciones.
Las manifestaciones organizadas el viernes a través de todo Irak estuvieron marcadas por los golpes entre manifestantes y las fuerzas antimotines. En Mosul, al norte del país, cinco personas han resultado muertas por disparos, según la policía, otras dos lo fueron en Hawija, en la provincia de Kirkuk, uno en Samarra y un joven de 15 años en Calar. En Bagdad, más de 5 000 manifestantes se reunieron el viernes en la plaza Tahrir. Los organizadores insistían en el hecho que «no se trata de hacer caer al gobierno», sino solamente reclamar "reformas" y el fin de la corrupción. El primer ministro iraquí, Nouri al-Maliki, los acusó de ser partidarios de Saddam Hussein. Desde el comienzo del movimiento popular que dura ya varias semanas en Irak, once manifestantes y un policía han resultado muertos.
Miles de jordanos en las calles de Ammán.
Diez mil personas se manifestaron en las calles de la capital jordana el viernes para exigir más "reformas constitucionales" y el fin de la corrupción. Este «día de cólera» ha sido organizado por todos los partidos de la oposición, particularmente el Frente de acción islámica, los Hermanos musulmanes jordanos. Es la manifestación más grande en el país desde el comienzo del movimiento de protesta en enero. Tres mil miembros de las fuerzas del orden habían sido movilizados para dicha ocasión.
Los jóvenes tunecinos reclaman la dimisión del gobierno.
Cientos de miles de tunecinos, la mayoría de ellos estudiantes, manifestaba el viernes frente a la Kasbah, en Tunisia. Ellos reclamaban la salida del gobierno de transición de Mohammed Ghannouchi, sospechado de estar comprometido con el antiguo poder. Según los observadores, sería la manifestación más numerosa desde la caída de Ben Ali.
Nuevas manifestaciones en la plaza Tahrir de El Cairo.
Miles de egipcios se reunieron en un ambiente festivo el viernes en la plaza Tahrir, dos semanas, día tras día, luego de la huida de Hosni Mubarak. Ellos se han reunido para celebrar la revolución y como signo de solidaridad con Libia. Pero además para reclamar por un nuevo gobierno. El primer ministro Ahmed Chafiq y sus ministros son acusados por los manifestantes de estar «sometidos al régimen corrompido». Ellos quieren que sea reemplazado por un gobierno de "tecnócratas".
Marchas masivas en Yemen por la partida del presidente Saleh.
Yemen ha visto el viernes varias manifestaciones, que quieren marcar «el principio del fin» del régimen del presidente Saleh, en el poder desde hace veintiún años. Dos de estas marchas masivas se desmadraron en Adén, al sur del país. Un manifestante ha resultado muerto y otras veinte personas resultaron heridas por disparos de la policía.
Fuente: Le Figaro por Pierre Gastineau 25.02.2011
Journées de colère de Tunis à Bagdad.
La colère dans le monde arabe ne touche pas que la Libye. Vendredi, les manifestations ont éclaté un peu partout dans la région.
Neuf morts en Irak lors des rassemblements.
Les rassemblements organisés vendredi à travers tout l'Irak ont été marqués par des heurts entre manifestants et forces antiémeute. À Mossoul, dans le nord du pays, cinq personnes ont été tuées par balles, selon la police, deux autres l'ont été à Hawija, dans la province de Kir- kouk, un à Samarra et un jeune de 15 ans à Calar. À Bagdad, plus de 5 000 manifestants étaient réunis vendredi sur la place Tahrir. Les organisateurs insistaient sur le fait qu'« il ne s'agissait pas de faire tomber le gouvernement», mais seulement de réclamer «des réformes» et la fin de la corruption. Le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, les a accusés d'être des partisans de Saddam Hussein. Depuis le début du mouvement populaire qui dure depuis quelques semaines en Irak, onze manifestants et un policier ont été tués.
Des milliers de Jordaniens dans les rues d'Amman.
Dix mille personnes ont manifesté dans les rues de la capitale jordanienne vendredi pour plus de «réformes constitutionnelles» et la fin de la corruption. Cette «journée de la colère» a été organisée par tous les partis d'opposition, notamment le Front de l'action islamique, les frères musulmans jordaniens. C'est le plus grand rassemblement dans le pays depuis le début du mouvement de contestation en janvier. Trois mille membres des forces de l'ordre avaient été mobilisés pour l'occasion.
Les jeunes Tunisiens réclament la démission du gouvernement.
Une centaine de milliers de Tunisiens, pour la plupart des étudiants, manifestaient vendredi devant la Kasbah, à Tunis. Ils réclamaient le départ du gouvernement de transition de Mohammed Ghannouchi, soupçonné de compromission avec l'ancien pouvoir. Selon des observateurs, ce serait la plus grande manifestation depuis la chute de Ben Ali.
Nouvelles manifestations sur la place Tahrir du Caire.
Des milliers d'Égyptiens se sont rassemblés dans une ambiance festive vendredi sur la place Tahrir deux semaines jour pour jour après la fuite de Hosni Moubarak. Ils s'étaient réunis pour célébrer la révolution et en signe de solidarité avec la Libye. Mais également pour réclamer un nouveau gouvernement. Le premier ministre Ahmed Chafiq et ses ministres sont accusés par les manifestants d'être «inféodés au régime corrompu». Ils veulent qu'il soit remplacé par un gouvernement de «technocrates».
Marches massives au Yémen pour le départ du président Saleh.
Le Yémen a connu vendredi des manifestations, qui voulaient marquer «le début de la fin» du régime du président Saleh, au pouvoir depuis vingt et un ans. Deux de ces marches massives ont dégénéré à Aden, dans le sud du pays. Un manifestant a été tué et vingt autres personnes ont été blessées par des tirs de la police.
Le Figaro par Pierre Gastineau 25/02/2011