martes, 30 de noviembre de 2010

Los emergentes de la cumbre de la OTAN en Lisboa: las armas nucleares tácticas rusas que apuntan a Europa.

Rusia desplegó armas nucleares tácticas cerca de países de la OTAN.

Rusia desplegó armas nucleares tácticas cerca de país miembros de la OTAN repetidas veces en estos últimos años, la última fue a fines de mayo, revela el martes el Wall Street Journal, citando a responsables norteamericanos bajo anonimato.
Estas revelaciones suceden mientras el presidente norteamericano Barack Obama hace todo lo posible para que el Senado ratifique el nuevo tratado START de desarme nuclear con Rusia, que prevee una reducción del 30 % del número de cabezas nucleares poseídas por ambas superpotencias atómicas y de mutuas comprobaciones más transparentes.
"Es muy inquietante porque se trata de una violación a un compromiso que ellos (los rusos) tomaron en 1991, y no nos informaron", le dijo a la AFP el senador republicano John McCain, el más alto representante de la oposición en la comisión de Defensa del Senado. "Esto nos obliga a juzgar una comprobación estricta de cualquier tratado o acuerdo en el cual estemos implicados", añadió McCain.
Pero el START no menciona las armas tácticas nucleares de corto alcance, razón por la cual particularmente ciertos republicanos del Congreso emitieron "reservas" sobre su ratificación, el gran daño para Obama, que no deja de insistir sobre lo "imperativo para la seguridad nacional" que es la ratificación.
"Si no ratificamos el START, no vamos a encontrarnos con capacidad para negociar sobre las armas nucleares tácticas" con los rusos, defendió un responsable norteamericano citado por el WSJ.
Interrogado sobre la posibilidad de una ratificación del tratado antes de fin de año, el senador McCain respondió: "espero que podamos eliminar mis inquietudes que conciernen a la defensa antimisil y trabajamos activamente en eso". "Espero que podamos eliminar las inquietudes de Jon Kyl (número dos de la minoría en el Senado, ndt) sobre la modernización del arsenal nuclear" norteamericano, dijo.
El despliegue a fines de mayo por Moscú de estas armas tácticas, viola un tratado que data de 1991, y sucede también en el momento en que la OTAN contempla la colocación de un escudo antimisiles en Europa, subraya el diario económico.
El presidente ruso Dmitri Medvedev advirtió el martes sobre una nueva carrera armamentista si Rusia y la OTAN no lograban ponerse de acuerdo acerca de un sistema común de defensa antimisiles.
El despliegue de las armas nucleares tácticas cerca de los países bálticos y de países de Europa del este, particularmente en Kaliningrad, un enclave ruso fronterizo de Polonia y Lituania, inquieta a los países miembros de la OTAN, que puede encontrarse cerca de estas armas, señala WSJ.
Los Estados miembros de la OTAN situados cerca de Rusia juzgan que estas armas nucleares de corto alcance son más inquietantes que las de largo alcance. Ellas son particularmente más fáciles de disimular, pero también eventualmente para ser robadas por terroristas, según expertos en control de armamentos consultados por el WSJ.
El tratado de 1991 preveía que Rusia retirara todas sus armas nucleares tácticas desplegadas a lo largo de sus fronteras, así como una reducción de su número, recordaba WSJ.

Fuente: AFP 30.11.2010


La Russie a déployé des armes nucléaires tactiques près de pays de l'Otan.

La Russie a déployé des armes nucléaires tactiques près de pays membres de l'Otan à plusieurs reprises ces dernières années, la dernière remontant à fin mai, révèle mardi le Wall Street Journal, citant des responsables américains sous couvert d'anonymat.
Ces révélations interviennent alors que le président américain Barack Obama fait des pieds et des mains pour que le Sénat ratifie le nouveau traité START de désarmement nucléaire avec la Russie, qui prévoit une réduction de 30% du nombre de têtes nucléaires détenues par les deux superpuissances atomiques et des vérifications mutuelles plus transparentes.
"C'est très inquiétant car il s'agit d'une violation d'un engagement qu'ils (les Russes) ont pris en 1991, et ils ne nous ont pas informés", a dit à l'AFP le sénateur républicain John McCain, le plus haut représentant de l'opposition à la commission de la Défense du Sénat. "Cela plaide en faveur d'une vérification stricte de tout traité ou tout accord dans lequel nous sommes impliqués", a ajouté M. McCain.
Mais START ne mentionne pas les armes tactiques nucléaires de courte portée, raison pour laquelle notamment certains républicains du Congrès ont émis des "réserves" sur sa ratification, au grand dam de M. Obama qui ne cesse d'insister sur l'"impératif de sécurité nationale" d'une ratification.
"Si nous ne ratifions pas START, nous n'allons pas être en mesure de négocier sur les armes nucléaires tactiques" avec les Russes, a plaidé un responsable américain cité par le WSJ.
Interrogé sur la possibilité d'une ratification du traité avant la fin de l'année, le sénateur McCain a répondu: "j'espère que nous pourrons éliminer mes inquiétudes concernant la défense antimissile et nous y travaillons activement". "J'espère que nous pourrons éliminer les inquiétudes de Jon Kyl (numéro deux de la minorité au Sénat, ndlr) sur la modernisation de l'arsenal nucléaire" américain, a-t-il dit.
Le déploiement fin mai par Moscou de ces armes tactiques, qui viole un traité datant de 1991, intervient aussi au moment où l'Otan envisage la mise en place d'un bouclier antimissile en Europe, souligne le quotidien économique.
Le président russe Dmitri Medvedev a mis en garde mardi contre une nouvelle course aux armements si la Russie et l'Otan n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur un système commun de défense antimissile.
Le déploiement des armes nucléaires tactiques près des pays baltes et de pays d'Europe de l'Est, probablement notamment à Kaliningrad, une enclave russe frontalière de la Pologne et de la Lituanie, inquiète les pays membres de l'Otan pouvant se trouver à proximité de ces armes, note le WSJ.
Les Etats membres de l'Otan situés près de la Russie jugent que ces armes nucléaires de courte portée sont plus inquiétantes que celles de longue portée. Elles sont notamment plus faciles à dissimuler, mais aussi à dérober pour d'éventuels terroristes, selon des experts en contrôle des armements interrogés par le WSJ.
Le traité de 1991 prévoyait que la Russie retire toutes ses armes nucléaires tactiques déployées le long de ses frontières, ainsi qu'une réduction de leur nombre, rappelle le WSJ.

AFP 30.11.2010