Un diputado israelí se aventura sobre la explanada de las Mezquitas en Jerusalén.
Un diputado del partido Likud, el partido del primer ministro israelí, Benjamin Nétanyahou, se dirigió el martes 20 de julio a la explanada de las Mezquitas, el lugar destacado de la vieja ciudad de Jerusalén, provocando protestas de transeúntes árabes pero ningún incidente serio. Escoltado por un enjambre de policías, el vicepresidente del Knesset, Danny Danon, recorrió durante una hora el sitio erigido sobre los vestigios de un antiguo templo hebreo arrasado por los romanos, que los judíos llaman el monte del Templo.
Danon fue recibido a los gritos de "¡Allah Akhbar!" ("Dios es el más grande") por árabes que estaban en la explanada, donde se levantan las mezquitas de Al Aksa y de la cúpula de la Roca, el tercer lugar santo del Islam. El diputado israelí, que arrastró a su paso a decenas de israelíes y turistas occidentales, se abstuvo de ingresar a Al Aksa pero afirmó que los judíos deberían tener acceso libre al sitio, que domina el muro de los lamentos.
"Ninguna provocación"
"Hay una libertad religiosa total para los judíos y musulmanes sobre el monte del Templo. Pero es más difícil para los judíos que para los musulmanes ir a rezar allí. Es un desequilibrio que debe ser corregido", dijo él haciendo alusión a los esfuerzos de la policía para evitar toda provocación. "No veo donde estaría la provocación", les respondió Danon a periodistas que le pedían si su visita no iba a atizar las tensiones, la suerte de Jerusalén está en el corazón del conflicto israelí-árabe.
Los palestinos reivindican la parte oriental de la ciudad, donde se encuentra la explanada, como la capital de su futuro Estado, pero Israel, que la anexionó en 1967, quiere el conjunto de la ciudad como su capital reunificada para siempre. En 2000, una visita análoga de Ariel Sharon, entonces líder de la oposición, había provocado los primeros incidentes violentos que más tarde darían origen a la segunda Intifada palestina, una rebelión sangrienta que duró varios años.
Fuente: Le Monde y Reuters 20.07.10
Un député israélien s'aventure sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem.
Un député en vue du Likoud, le parti du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s'est rendu mardi 20 juillet sur l'esplanade des Mosquées, haut lieu de la vieille ville de Jérusalem, provoquant des protestations de passants arabes mais aucun incident sérieux. Escorté d'une nuée de policiers, le vice-président de la Knesset, Danny Danon, a parcouru une heure durant le site érigé sur les vestiges d'un ancien temple hébreu rasé par les Romains, que les juifs appellent le mont du Temple.
Danon a été accueilli aux cris d'"Allah Akhbar!" ("Dieu est le plus grand") par des Arabes, qui tiennent l'esplanade, où se dressent les mosquées d'Al Aksa et du dôme du Rocher, pour le troisième lieu saint de l'islam. Le député israélien, qui a entraîné dans son sillage des dizaines d'Israéliens et de touristes occidentaux, s'est abstenu de pénétrer dans Al Aksa mais a affirmé que les juifs devaient pouvoir avoir accès librement au site, qui surplombe le Mur des lamentations.
"Pas de provocation"
"Il y a une totale liberté religieuse pour les juifs et les musulmans sur le mont du Temple. Mais il est plus difficile pour les juifs que pour les musulmans d'y aller prier. C'est un déséquilibre qui doit être corrigé", a-t-il dit faisant allusion aux efforts de la police pour éviter toute provocation. "Je ne vois pas où serait la provocation", a répondu Danon à des journalistes qui lui demandaient si sa visite n'allait pas attiser les tensions, le sort de Jérusalem étant au cœur du conflit israélo-arabe.
Les Palestiniens revendiquent la partie orientale de la ville, où se trouve l'esplanade, comme la capitale de leur futur Etat, mais Israël, qui l'a annexée en 1967, tient l'ensemble de la ville pour sa capitale réunifiée à jamais. En 2000, une visite analogue d'Ariel Sharon, alors leader de l'opposition, avait provoqué les premiers incidents violents de ce qui allait devenir la seconde Intifada palestinienne, une révolte sanglante qui a duré plusieurs années.
Le Monde avec Reuters 20.07.10